cosignée par Damien Abad, Jean-Félix Acquaviva, Clémentine Autain, Moetai Brotherson, Michel Castellani, André Chassaigne, Paul-André Colombani, Olivier Dassault, Stéphane Demilly, Philippe Gosselin, Brahim Hammouche, Régis Juanico, Bastien Lachaud, Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono, Dominique Potier, Adrien Quatennens, Richard Ramos, Jean-Luc Reitzer, Maina Sage, Éric Straumann, Pierre Vatin, Hubert Wulfranc & Michel Zumkeller
Mesdames, Messieurs, « Le plus gros souci, c'est le manque de psychiatres.
C'est très difficile d'avoir un rendez-vous, il faut attendre des semaines, des mois.
Si les malades étaient atteints du cancer, et qu'il s'agissait de cancérologues, ça choquerait.
Mais pour des malades mentaux, non. » C'est le président de l'Unafam 80, dont le frère souffre de schizophrénie, qui témoigne ainsi : « Les services sont surchargés.
Il n'y a plus de temps pour la parole : c'est remplacé par les médicaments, la contention.
Il faut mesurer notre déception.
Déjà, le malade est dans le déni, “non, je ne suis pas malade”. L'amener vers le soin, c'est un combat.
Mon frère s'est désocialisé, il est devenu SDF, s'est alcoolisé, et lorsqu'on parvient enfin à le conduire à l'hôpital : il ne reçoit pas de soin ! Faut être honnête, ma mère est morte d'un cancer, mon père d'une maladie rare, j'aime mes parents, mais je n'ai pas souffert comme je souffre, là, avec la psy...
2 commentaires :
Le 20/12/2017 à 22:19, winnie29 a dit :
Tout est à faire dans les hôpitaux psychiatriques : les méthodes, les conditions de vie des patients semblent dater d'un ou 2 siècles. Y mettre les pieds, un enfer...... dont beaucoup ressortent à l'état d'épave. A moins d'avoir les bons réseaux, des psychiatres privés..... il est plus que temps que les pouvoirs publics osent regarder en face la honte d'une société dite "civilisée".
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Le 30/04/2018 à 20:45, Tessia a dit :
Les malades en hôpital psychiatrique ont besoin de vrais soins, pas seulement des calmants afin de les remettre sur pied: aide de l'extérieur en ce qui concernel'apprentissage d'un métier, ou le dévloppement de leur intellect, ou de leurs capacités manuelles. Il faudrait les traiter comme des êtres humains, et non pas comme des êtres perdus. Pour cela il faut beuacoup de personnel qualifié et ecouragé. Evidemment, il faut aussi pouvoir aider les familles qui ont des enfants qui donnent des signes de trouubles psychiatriques jeunes car les familles ne savent pas quoi faire , à qui en parler. Plus d'informations et aide aux familles en souffrance avec un jeune malade avant qu'il ne soit trop tard.
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