Mesdames, Messieurs, La France comptait en 2008 environ 8, 3 millions de proches aidants, apportant une aide régulière et fréquente, dans un cadre non professionnel, à une personne handicapée ou une personne âgée dépendante.
Ces proches aidants assument un rôle indispensable, en l'absence de prise en charge collective suffisante des personnes en situation de dépendance par la société. Ce travail gratuit et informel a un « coût » pour les personnes concernées, avec des conséquences concrètes dans leur vie personnelle, sociale et professionnelle.
Il s'agit également d'un vecteur d'inégalités puisque les personnes modestes comme les femmes se trouvent plus souvent en situation de personnes aidantes.
Reconnaître le travail de ces personnes est une urgence.
Aujourd'hui, cette reconnaissance est insuffisante et ne donne lieu qu'à des droits symboliques.
Si la loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement a consacré la définition...
1 commentaire :
Le 28/01/2018 à 10:35, Michel Roulet a dit :
C'est intéressant, mais ce dont j'ai besoin, avant, c'est que la législation existante soit d'abord appliquée. L'ADMR s'occupe de mon épouse dans le cadre de la PCH, financée donc par l’État et administrée par le conseil départemental. L'ADMR ne respecte pas les spécifications du cahier des charges défini par décret. Il en découle une importante dégradation de la prestation. Puis des mesures de rétorsion consécutives à mes réclamations.
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