cosignée par Damien Abad, Emmanuelle Anthoine, Julien Aubert, Nathalie Bassire, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Valérie Beauvais, Jean-Yves Bony, Jean-Claude Bouchet, Xavier Breton, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Josiane Corneloup, Julien Dive, Marianne Dubois, Pierre-Henri Dumont, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Furst, Jean-Jacques Gaultier, Annie Genevard, Philippe Gosselin, Patrick Hetzel, Charles de la Verpillière, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Sébastien Leclerc, Véronique Louwagie, Emmanuel Maquet, Franck Marlin, Frédérique Meunier, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Didier Quentin, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Vincent Rolland, Antoine Savignat, Jean-Marie Sermier, Éric Straumann, Jean-Charles Taugourdeau, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Patrice Verchère, Michel Vialay & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, À l'issue du Comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018, le Premier ministre a annoncé, sans aucune concertation préalable, sa décision de réduire la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h sur les routes nationales et départementales à double sens sans séparateur central à compter du 1er juillet 2018. Cette décision n'a pas manqué de susciter la colère et l'incompréhension d'une majorité de Français, et plus particulièrement des habitants des territoires les plus enclavés, qui ne bénéficient pas ou peu de deux fois deux voies et se trouvent de fait éloignés des grands axes de communication.
Si la diminution du nombre de victimes d'accidents de la route est un objectif qu'on ne peut que partager, la décision de réduire la vitesse maximale autorisée sur le réseau secondaire ignore les difficultés de déplacement dans les territoires ruraux et de montagne par ailleurs mal desservis par le réseau ferré. Cett...
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