cosignée par Julien Aubert, Nathalie Bassire, Thibault Bazin, Valérie Boyer, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Dino Cinieri, Josiane Corneloup, Marie-Christine Dalloz, Fabien Di Filippo, Éric Diard, Jean-Pierre Door, Virginie Duby-Muller, Pierre-Henri Dumont, Daniel Fasquelle, Laurent Furst, Annie Genevard, Philippe Gosselin, Jean-Carles Grelier, Patrick Hetzel, Charles de la Verpillière, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Constance Le Grip, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Olivier Marleix, Éric Pauget, Guillaume Peltier, Bernard Perrut, Didier Quentin, Alain Ramadier, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Martial Saddier, Jean-Marie Sermier, Isabelle Valentin, Arnaud Viala & Michel Vialay
Mesdames, Messieurs, Contraire au principe d'indisponibilité et d'inviolabilité du corps humain, la gestation pour autrui (GPA) est, aujourd'hui, interdite en France et dans la majorité des États de l'Union européenne.
Le code civil dispose dans son article 16-7 que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle ». L'article 227-13 du code pénal punit de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende « la substitution volontaire, la simulation ou dissimulation ayant entraîné une atteinte à l'état civil d'un enfant », ainsi que leur tentative.
L'article 227-12 du code pénal réprime la provocation à l'abandon, l'entremise en vue d'adoption et, depuis la loi bioéthique n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, « le fait de s'entremettre entre une personne ou un couple désireux d'accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre ». La GPA...
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