Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

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Le programme « Patrimoines », c'est 1 milliard d'euros en autorisations d'engagement et près de 900 millions en crédits de paiement. Or avec ce milliard, il faut financer les monuments historiques, les musées, l'archéologie, les archives, l'architecture, les espaces protégés et même les acquisitions d'oeuvres d'art. C'est dire que nous pouvons ...

Vous ne croyez pas si bien dire, madame la présidente… Je suis totalement d'accord avec Valérie Rabault : la multiplication des indicateurs de performance, ce charabia de plus en plus abstrait et abscons, est un des effets de la LOLF. S'agissant en particulier du budget de la culture, il faudrait en sortir, monsieur le ministre. Je vais d'aille...

En 2011, observant que si la déductibilité des frais financiers était totale dans le régime français, elle était en revanche limitée ailleurs, entre autres en Allemagne – calculée en l'occurrence à l'époque par rapport à l'EBITDA, le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement – , on s'était rendu compte que si une entreprise...

Si c'est bien le cas, je soutiens le dispositif. Mais la déductibilité des frais financiers ne soulève pas seulement un problème budgétaire, mais aussi le sujet des problèmes sous-capitalisation, lesquels sont très complexes.

Au cours des dix dernières années, j'ai eu l'occasion de participer à au moins trois rapports d'évaluation sur le crédit d'impôt recherche. J'en ai tiré une seule conclusion : c'est qu'il faut veiller à la stabilité fiscale du dispositif. Comme l'a fort bien dit le ministre, il est toujours tentant de toucher à un paramètre, mais si on le fait,...

L'article 11 vise à supprimer quelques dépenses fiscales réduites ou inefficientes. Je n'ai d'observations à formuler que sur l'une d'entre elles, qui est tout sauf réduite ou insignifiante : la réduction d'impôt appliquée à l'impôt sur le revenu pour financer le logement locatif social outre-mer, prévue à l'article 199 undecies C du code génér...

Hier, vous avez déjà abrogé des dispositifs relatifs à l'outre-mer avec les articles 4 et 5. Vous avez retiré l'échelle avec une grande brutalité, mais j'ai reconnu que cette suppression allait dans le bon sens, et il s'agissait de dispositifs très anciens. En l'espèce, il s'agit d'un dispositif beaucoup plus récent, qui représente 200 millions...

En effet, vous prenez une mesure ponctuelle pour un an et demi ou deux ans, ce qui crée une incitation, puis la mesure s'arrête, et l'effet retombe. Quand, malheureusement, on a une longue expérience, on sait les limites de ce type de mesures ponctuelles.

Vous ne pouvez pas dire ça, monsieur le secrétaire d'État ! Vous entretenez volontairement la confusion entre les crédits d'impôts dont bénéficient les entreprises, au titre de l'impôt sur les sociétés, et celles qui s'appliquent à l'impôt sur le revenu. Ce sont ces dernières que j'ai évoquées. Je ne conteste pas les chiffres que vous avez cit...

Il ne marche pas, votre crédit d'impôt pour les entreprises et vous reconnaissez vous-même qu'il manquera 200 millions !

Il est normal de supprimer des crédits d'impôt au fur et à mesure que l'on baisse le taux de l'IS. En effet, de nombreux crédits d'impôt ont pour but de corriger un taux d'IS trop élevé.

S'engager dans une voie consistant à baisser le taux de l'IS tout en gardant des crédits d'impôt sur un taux d'IS ex ante fictif ne serait pas une bonne méthode.

Je siégeais également à la commission spéciale chargée de l'examen du projet de loi PACTE. J'ai eu exactement la même perception des débats que celle dont vient de faire part notre collègue Mattei.

Tout d'abord, je me félicite de la qualité des travaux menés par la commission des finances et remercie nos collègues Émilie Cariou et Valérie Rabault, qui ont présenté le sujet de façon lumineuse. Nous sommes tous d'accord sur un point : il faut sécuriser le régime d'intégration fiscale, non seulement au regard du droit européen…

… mais aussi de notre droit interne – nous avons récemment dû adopter, à la suite d'une question prioritaire de constitutionnalité, une disposition relative à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises permettant de traiter de la même façon les groupes intégrés fiscalement et les groupes assimilés. Par conséquent, appliquer à ceux-ci u...

Nous sommes parvenus à un bon équilibre. Par ailleurs, monsieur le ministre, vous devez également être sensible – je sais votre intérêt pour les finances publiques – au fait que ce choix rapportera quelques centaines de millions d'euros, au lieu d'en faire perdre 200 millions. Par ailleurs, j'estime que vous n'auriez pas dû évoquer la taxe de ...

Au mois de juillet 2012 – vous étiez alors membre de la commission des finances – , deux députés ont mis en garde contre le risque auquel elle nous exposait – et pas du tout sur ce sujet, nous avons l'honnêteté de le dire – : Charles de Courson et moi-même. Qu'est-il arrivé ensuite ? Je le rappelle à nos collègues, notamment à Valérie Rabault :...

Qui a augmenté la quote-part, monsieur le président de la commission des finances ? C'était en 2011, je vous le rappelle !

Si nous avons pu, dans le cadre des débats en commission des finances, nous faire une idée pour l'article précédent, malgré sa matière un peu complexe, nous avons, pour cet article 13, beaucoup de mal à savoir s'il y a ou non sur-transposition sur certains points. Nous avons donc vraiment besoin, monsieur le ministre, d'un éclairage précis de ...

La commission des finances a demandé à la Cour des comptes, sur le fondement du 2o de l'article 58 de la loi organique relative aux lois de finances, un travail qui devrait lui être remis d'ici au 15 novembre, soit dans trois semaines. Nous devons être bien conscients d'une chose, mes chers collègues : la loi Aillagon datant de 2003, jusqu'à ce...