Les amendements de Jean-Baptiste Moreau pour ce dossier
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Je partage complètement votre préoccupation, mais votre proposition s'inscrit dans un champ beaucoup plus large de prévention des déchets et de valorisation de l'économie circulaire. Notre texte n'est pas le bon véhicule législatif pour ce type d'amendements, et je crains même qu'il ne s'agisse d'un cavalier législatif. Mais je suis sûr que Bru...
Avis défavorable. La date est importante. Elle donne un souffle et elle permet de fixer un cap, ce qui encouragera les agriculteurs à la conversion. Sachant qu'à peine 6 % de la surface agricole utile sont consacrés à l'agriculture biologique, l'objectif d'atteindre 15 % en 2022 ne nous semble pas déraisonnable.
Les surfaces agricoles ultramarines sont comprises dans le total de la surface agricole utile française. Un retard temporaire de leur part pourrait être compensé par un effort accru en métropole. Il n'est donc pas opportun de prévoir des objectifs différenciés suivant les territoires. Avis défavorable.
Cet article est très souple et organise la consultation des usagers sur leur demande, en matière de restauration collective, sans contraindre la forme que prendra cette consultation. Sa suppression n'est pas du tout opportune, s'agissant d'un acquis de nos débats en commission. Avis défavorable à ces amendements.
Tel qu'il est rédigé, l'article satisfait en grande partie vos attentes. Nous ne pouvons aller plus loin en visant des objectifs qui s'apparentent à des injonctions en matière de négociation.
Nous avons choisi la souplesse et non un objectif chiffré pour le plan de diversification de protéines. En outre, ce plan est évoqué à l'alinéa 18 de l'article 11, et ces amendements le placeraient dans le mauvais article. Donc avis défavorable.
Fixer comme objectif de la politique agricole un équilibre entre les protéines d'origine animale et végétale n'a pas grand sens. De quoi parle-t-on ? De surfaces ? Du nombre de choux-fleurs et de vaches ? Cela ne veut absolument rien dire. Avis défavorable.
Non, mais nous avons déjà renforcé les exigences auxquelles sont soumis les gestionnaires des services de restauration collective, notamment en leur imposant un pourcentage d'aliments de qualité ou issus de l'agriculture biologique. Les outils que nous avons forgés semblent suffisants pour atteindre les objectifs fixés par le plan de progrès q...
Je crains de les décevoir, monsieur le président. En effet, les nouvelles contraintes qu'ils visent à imposer ne semblent pas opportunes, étant donné que nous avons déjà adopté, au sein de l'article 11, un plan de diversification des protéines – végétales et animales. De plus, dans les zones rurales ou les zones défavorisées relevant de la pol...
En cas de demande des usagers, des parents d'élèves ou du personnel, les établissements sont, dans le cadre actuel de la loi, d'ores et déjà libres d'adapter leur offre alimentaire en fonction des besoins et de prévoir des repas végétariens. Pour toutes ces raisons, avis défavorable à tous ces amendements en discussion commune.
Défavorable. Même dans les petites écoles maternelles, il peut être utile de consulter les parents d'élèves, d'une façon ou d'une autre, sur la qualité des repas servis.
Nous partageons évidemment vos préoccupations. Mais, d'une part, nombre de ces amendements fixent des objectifs non quantifiables et non vérifiables. J'ai déjà indiqué tout à l'heure qu'il est impossible de vérifier qu'un animal n'a pas reçu d'antibiotiques comme activateurs de croissance, à moins d'aller contrôler in situ, puisqu'on ne peut pa...
Après avoir tenté de supprimer l'article, il est louable de proposer d'étendre le champ d'application de ses dispositions !
C'est une boutade, cher collègue ! Toutefois, une telle mesure me semble difficile à mettre en place, non dans les EHPAD mais dans les services de restauration hospitalière, dont les usagers sont occasionnels et de passage, ce qui rend leur consultation assez difficile.
Affirmation gratuite et sans fondement ! Au demeurant, cette proposition n'a pas grand-chose à faire dans l'économie générale de l'article 11 quater, dont les dispositions concernent exclusivement les écoles. Je ne vois pas bien ce qu'un tel ajout viendrait y faire. Avis défavorable.
Étant à l'origine de l'article, je sais à peu près ce qu'il contient. D'abord, le texte renvoie à un arrêté la fixation de la liste des produits concernés – il est prévu que les produits d'appellation courante, tels que « lait de coco », n'en fassent pas partie. Cet amendement ne vise pas les produits vegans – je suis étonné d'entendre M. Ramo...
Cet article répond à l'objectif du texte qui est de restituer de la valeur aux exploitations agricoles. Il est inspiré par l'utilisation que fait l'industrie agroalimentaire de l'appellation « steak ». Les responsables du marketing dans l'industrie agroalimentaire sont suffisamment imaginatifs pour trouver d'autres termes que « steak » ou « sau...
… pour instiller dans l'esprit du consommateur – bien sûr, un végétarien sait ce qu'il en est quand il en achète – l'idée qu'un steak de soja aurait la même valeur nutritionnelle qu'un steak de viande. Or c'est faux. En outre, étymologiquement, un steak est une tranche. Je sais ce qu'est une tranche de viande, je ne sais pas ce qu'est une tran...
J'assume pleinement les propos que je tiens, mais pas ceux qu'on me fait tenir. Madame Pompili, revoyez la vidéo : je n'ai jamais dit que les menus végétariens n'étaient pas équilibrés – d'ailleurs, je ne le pense pas.
J'ai dit textuellement que, dans les familles défavorisées, c'étaient parfois les quatre seuls repas où les enfants mangeaient de la viande. Je ne veux opposer personne à personne. Je respecte pleinement les végétariens et les végétaliens, qui ont la possibilité d'avoir des repas parfaitement équilibrés. Mon intention n'est absolument pas d'op...