Les amendements de Jean-Marie Sermier pour ce dossier
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Franchement, il est inimaginable qu'un affichage concernant la qualité environnementale d'un produit ne tienne pas compte de son transport.
Si ce produit a été importé du bout du monde, son arrivée en France a forcément coûté du CO2. L'intérêt de ces amendements, d'ailleurs issus des deux côtés de l'hémicycle, consiste donc à permettre aux consommateurs français de prendre en compte le coût carbone du transport des biens et services qu'ils achètent. Vous ne pouvez les rejeter : il ...
Le présent amendement, également déposé par notre collègue Fabrice Brun, vise à ce que l'étiquetage des produits mentionne de manière explicite leur origine et leur lieu de production. L'objectif de protection de l'environnement va de pair, voire renforce, le défi du « mieux manger » – en l'occurrence, du « manger local ».
C'est là que nos chemins divergent, madame la ministre. Des produits porteurs d'une appellation d'origine contrôlée, fabriqués en France par des agriculteurs qui réalisent un travail formidable depuis des décennies, de façon locale et avec des méthodes ancestrales, peuvent obtenir un affichage environnemental moins bon qu'un produit chinois lyo...
Nous leur disons qu'ils peuvent compter sur nous car, demain, nous serons au rendez-vous de la qualité des produits, qui est essentielle.
Vous ne pouvez pas considérer que l'affichage environnemental ne doit pas en tenir compte. Il nous semble, en tout cas, que vous êtes totalement à côté de la plaque.
Je ne comprends plus vos valeurs, madame la ministre. J'ai le sentiment que vous êtes passée du côté anglo-saxon et que vous ne défendez finalement qu'une partie du monde qui ne nous intéresse pas. L'affichage environnemental doit tenir compte, comme le disait notre collègue Dominique Potier, d'un certain nombre de valeurs, humaines, technique...
Vous voulez casser ce que nous faisons de mieux dans notre pays, ce qui existe en matière d'appellations contrôlées, pour imposer un affichage inconnu de tous. Je vous appelle à la raison. Sortez de l'outre-Atlantique, revenez en France et respectez les engagements que les agriculteurs remplissent depuis des décennies.
Madame la ministre, vous ne dites pas la vérité. Vous savez bien qu'un produit qui arrive de l'autre bout du monde dans un bateau de 220 000 tonnes…
… coûte moins cher en CO2 qu'un bien fabriqué dans nos montagnes de France et acheminé en camionnette. Donc votre affichage environnemental, et vous le savez bien, promouvra les produits importés en masse de l'autre bout du monde.
Nous vous appelons à la raison. Nous souhaitons que les petits paysans de France, qui produisent localement, soient ceux qui en tirent bénéfice plutôt que les grandes entreprises d'Indonésie et de Chine. Vous avez choisi de faire en sorte que les Chinois et les Indonésiens soient mieux lotis que les Français.
Si nous ne votions pas l'amendement de Mme Sarles et le sous-amendement de M. Potier, nous serions bien égoïstes car, en fait, si l'affichage environnemental nous importe, c'est en considération de notre petit problème personnel, dans une société confortable où nous nous inquiétons du climat pour nous assurer que nous ne changerons rien dans no...
Le climat est certes important mais, au-delà du climat, il y a les enfants, il y a les gens. Nous voterons donc cet amendement, parce qu'il est frappé du bon sens de l'humanisme.
Et moi, je ne supporte pas qu'on puisse demain avoir des maillots de foot du Paris Saint-Germain faits par des enfants ! À un moment donné, il faut dire : « Stop ! » Et c'est ce soir que nous devons le dire en votant le sous-amendement de Dominique Potier !
Cet amendement déposé à l'initiative de notre collègue Fabrice Brun vise à expliciter les mots « l'ensemble de leur cycle de vie » afin de s'assurer que les différents stades du processus de production et de commercialisation des biens et des services concernés soient bien pris en compte dans l'affichage environnemental.
M. Mélenchon a pris du temps pour expliquer sa position. C'est normal, car nous n'en avons pas eu beaucoup en commission : il a fallu s'adapter en permanence à un système de réécriture des articles indigne d'un débat républicain.
… mais vous ne pouvez pas lui reprocher de ne pas avoir assisté aux séances de la commission spéciale, alors qu'il n'en est pas membre. Le débat doit avoir lieu. Monsieur Mélenchon, nous sommes nombreux à partager votre constat que la planète ne va pas bien, qu'elle est abîmée. Comme vous, je pense que nous devons nous fixer pour objectif de l...
Monsieur Wulfranc, si les entreprises que vous avez citées en évoquant le Qatar construisaient des stades en France, elles respecteraient la loi française. Le problème n'est donc pas du ressort des entreprises, mais de l'État dans lequel elles travaillent. Comme vous le voyez, il existe différentes options, et il faut que nous puissions en déb...
Nous voici dans l'hémicycle, après deux semaines de travaux intenses au sein de la commission spéciale, pour débattre d'une cause qui nous mobilise tous : la bataille contre le dérèglement climatique. Cet enjeu intéresse tous les députés du groupe Les Républicains, qu'ils fassent ou non partie de la commission du développement durable et de l'a...
Certes, les énergies renouvelables sont utiles, mais elles le sont plus encore dans les pays dépendant d'énergies fossiles, ce qui n'est pas notre cas grâce au socle nucléaire. La France a la chance de bénéficier encore de la vision stratégique du général de Gaulle, ce qui lui permet à la fois d'assurer son indépendance énergétique et d'être le...