Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Ce rappel au règlement se fonde sur les articles 19 et suivants de notre règlement, qui concernent les groupes. Monsieur le président, vous avez pris l'habitude, nulle part inscrite dans notre règlement, de donner la parole à un orateur par groupe ainsi qu'à un député non inscrit. Quel est le groupe le plus désavantagé par cette règle,

sinon le groupe le plus important de l'opposition, c'est-à-dire le nôtre, qui n'a la possibilité de s'exprimer qu'une fois alors qu'il compte 105 députés ? J'aime beaucoup M. Dupont-Aignan pour l'avoir côtoyé au sein de partis auxquels nous avons appartenu l'un et l'autre,

mais je ne pense pas qu'il ait vocation à avoir le même temps de parole que le groupe le plus important de l'opposition ! C'est la base !

Donc, monsieur le président, soit on applique la règle, certes très exigeante, de deux orateurs par amendement, soit on poursuit le débat jusqu'au moment où le président de séance estime qu'il doit être clos, mais le débat n'est pas clos tant qu'un certain nombre de députés du premier groupe de l'opposition n'auront pas eu la possibilité de s'e...

Le système proposé n'est absolument pas universel, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les corporations subsistent. Curieusement, monsieur le secrétaire d'État, vous vous gardez bien de parler du dispositif de la Banque de France, dont les avantages considérables demeurent. Mais la vraie rupture d'universalité se situe entre les générations :...

Car le propre d'un système par répartition, c'est que celui qui paie, autrement dit l'actif, sera inclus dans un système peu ou prou comparable à celui pour lequel il paie. Ce n'est qu'à cette condition qu'il accepte de faire un effort. Or, demain, ce ne sera plus le cas : l'actif paiera pour les retraités d'un système dont lui-même ne bénéfici...

Imaginons un repas où se trouvent le grand-père, le père, qui est en activité, et le fils, qui commence à travailler.

En parlant de leur système de retraite, ils vont constater que celui-ci est totalement différent pour chacun.

Ils n'auront plus en partage une richesse commune, un même système de retraite. Nous sommes en train de rompre avec la solidarité entre générations qui fondait le système de 1945 !

Le système de retraite par répartition n'existe qu'en raison de la solidarité entre générations. Si celle-ci prend fin, ce sera une rupture fondamentale, et un temps viendra où les derniers arrivés, ceux qui sont nés après 2004, se demanderont pourquoi ils paient pour un système dont ils ne bénéficient pas.

Ce système n'est pas universel, nous l'avons démontré. Monsieur le secrétaire d'État, je vous ai posé une question au sujet de la Banque de France, qui y échappe. Il en va de même d'un certain nombre de corporations, comme les pilotes d'avion, dont on ne parle plus, car elles ont obtenu ce qu'elles souhaitaient. Comme en grammaire française, il...

Monsieur le secrétaire d'État, on n'a pas le droit de raconter des blagues aux gens. Vous l'avez pourtant fait au sujet de l'âge de la retraite. J'entends encore les gens de ma circonscription me dire lors de la campagne de 2017 : « M. Macron, au moins, nous promet la retraite à 62 ans ! » C'est un mensonge !

Il n'y aura pas de retraite à 62 ans ; on ne pourra pas la prendre, car ce serait une retraite de misère ! Même ceux qui auront cotisé toutes les années nécessaires ne le pourront pas. Voilà la réalité. Dites donc les choses ! Arrêtez d'utiliser des mots censés faire bon effet, qui ne créent que des illusions !