Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Nous discutons du fond. Je considère que les réponses du ministre sont intéressantes : elles dénotent une volonté de traiter le sujet, même si je ne crois pas vraiment à la possibilité d'une reconversion massive. Quelques individus pourront se reconvertir, mais pour les salariés d'un abattoir, il n'y a pas trente-six reconversions possibles dan...
Il ne faut donc pas se faire trop d'illusions sur la reconversion. Certes, il ne faut pas caricaturer le monde de l'agroalimentaire ; certes, il convient de reconnaître qu'il y a déjà des choses qui s'y passent, mais…
Les sous-amendements sont normalement appelés après l'amendement qu'ils tendent à modifier ! Sinon, cela n'a pas de sens ! Il convenait donc d'appeler la série de sous-amendements après la défense de l'amendement no 458 par Mme Dubié. C'est un principe constant.
Je souhaite que le mot « travail » apparaisse comme l'une des conditions du calcul de la retraite : d'où mon sous-amendement. Il est des évidences qu'il faut rappeler : la retraite, c'est la conséquence du travail, c'est un salaire différé. Je vous propose, monsieur le secrétaire d'État, le cas très précis d'une personne que je connais bien : ...
Elle a poursuivi sa progression et a terminé sa carrière infirmière générale. Elle était donc l'interlocutrice du chef de service. Cette femme a pris sa retraite, calculée – comme c'est le cas aujourd'hui – , en fonction de son ultime indice, celui des six derniers mois. En l'occurrence, en tant qu'infirmière générale, elle a terminé sa carrièr...
… mais sur l'ensemble de sa carrière. Elle a été partiellement agent hospitalier, partiellement aide-soignante, partiellement infirmière, partiellement infirmière générale : son niveau de retraite va donc diminuer, peut-être même de moitié !
Vous finissez à un niveau très élevé de la fonction publique et, lorsque l'on calcule votre retraite… Alors, monsieur le secrétaire d'État…
Monsieur le secrétaire d'État, je souhaiterais que vous m'expliquiez très précisément la différence entre les niveaux de retraite dans ces deux cas de figure, ceux de deux personnes ayant terminé leur itinéraire professionnel comme infirmière générale à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
Notre souci, c'est de ne pas défavoriser ceux qui, après avoir commencé à un niveau modeste, ont fait des efforts de progression. Leur progression, c'est aussi celle de la société ! On a besoin de ces gens-là. Mon souci est de défendre l'ouvrier devenu contremaître, le contremaître qui, poursuivant son ascension, est devenu cadre. Aujourd'hui, ...
On leur dit : « Tu as commencé petit, tu finiras petit, même si tu as fait des efforts de promotion ! » J'ai évoqué l'exemple d'une femme agent hospitalier devenue aide-soignante, puis infirmière et infirmière générale : que deviendra-t-elle ? J'attends des réponses de votre part. Vous niez ces progressions sociales, alors que nous y avons tou...
Je voudrais évoquer à nouveau les gens de mer, ce monde spécifique qui travaille autour de la mer et qui compte aussi bien les pêcheurs que les personnels de la marine marchande. Le débat que nous avons eu à leur propos dans l'après-midi du 20 février s'est révélé insatisfaisant, et même inquiétant, car le secrétaire d'État – ce n'était pas vou...
Monsieur le secrétaire d'État, je souhaiterais que vous nous fassiez un point très précis sur les conséquences de la réforme pour les mères de famille, en particulier pour les mères de famille de trois enfants. Dans le système actuel, ces dernières bénéficient d'un avantage, …
… mais j'ai le sentiment qu'il va s'atténuer. Il est vrai que vous créez un avantage pour les mères de un ou deux enfants, mais pouvez-vous nous préciser ce qui se passera pour les mères de famille de trois enfants et plus ?
Mon collègue Bazin l'a parfaitement expliqué : il y a un lien consubstantiel entre la démographie et un système de retraite par répartition puisque ce sont les actifs qui cotisent et ceux-ci ne peuvent cotiser que si leur propre retraite est garantie par la pyramide des âges. La logique est différente si on sort du système par répartition. C'es...
S'agissant du handicap, dont nous avons déjà débattu, M. Perrut a tout dit. Je reviendrai plutôt sur la famille, car vous n'avez pas répondu à toutes nos questions à ce sujet, monsieur le secrétaire d'État. Vous faites totalement disparaître les droits des pères en matière de retraite ! Aujourd'hui, les pères et les mères ont droit à une majora...
Prenons l'exemple d'un couple où le père et la mère arrivent à la retraite, chacun avec une pension de 1 000 euros. S'ils ont eu trois enfants, chacun bénéficie aujourd'hui d'une majoration de 10 %. Pour le couple, la majoration atteint donc 20 %. Demain, seul l'un des membres du couple percevra une majoration de 17 % – soit 5 % par enfant plus...
La majoration dont bénéficie le couple passera donc de 20 % à 17 % : c'est une perte objective. J'aimerais avoir des réponses précises à ce sujet.
Guillaume Larrivé l'a fort bien dit : le Président de la République a déçu, ce matin, en s'exprimant devant les agriculteurs.
S'agissant du minimum de 85 % du SMIC, je voudrais savoir, premièrement, quand il sera appliqué, deuxièmement, à quel public il s'appliquera. On nous laisse entendre que les retraités actuels seraient concernés, et pas seulement les nouveaux arrivants. Il faut être clair sur ce point, afin de ne pas nourrir des espérances qui seraient déçues.
Attendez ! C'est ce que laisse entendre un certain nombre de députés de la majorité. Troisièmement, je souhaiterais savoir qui va payer. La mesure implique une augmentation considérable des taux de cotisation.