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Questions au gouvernement


Les interventions de Marc Le Fur


Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

43 interventions trouvées.

 « À ce prix-là, on ne va pas pouvoir tenir longtemps » : monsieur le Premier ministre, voilà ce que me disent tous ceux qui, dans ma circonscription, sont confrontés à la hausse des prix des carburants, en particulier du diesel – chez moi, le litre de diesel atteint en moyenne 1,62 euro. Les premières victimes, ce sont la Bretagne laborieuse, l...

 « À ce prix-là, on ne va pas pouvoir tenir longtemps » : en un peu plus de quatre ans, votre gouvernement aura réussi à faire de la voiture un produit de luxe.

Rappelez-vous, chers collègues, qu'il y a peu, votre majorité votait une taxe supplémentaire de 8 centimes sur le diesel et de 4 centimes sur l'essence !

Je constate que les membres du Gouvernement ne se sont pas bousculés pour me répondre, comme si ma question les embarrassait. Madame la ministre, je me suis rendu sur le site de votre ministère, sur celui du ministère des finances : sur 1,62 euro que coûte le litre de diesel, il y a 90 centimes d'impôts.

Puisque vous nous parlez de la prime de 100 euros, je serai moi aussi très concret : quand le plein d'une Dacia, la voiture la plus vendue en France, coûte aujourd'hui 72 euros, 100 euros, ce n'est rien au regard des difficultés auxquelles nos compatriotes sont confrontés.

Monsieur le président, cette question devrait vous intéresser, comme elle intéressera, j'imagine, M. le ministre des affaires étrangères. Nous assistons en Bretagne, en direct, à un scandale écologique majeur.

À proximité du cap Fréhel, en face d'Erquy, c'est une nappe de pollution de 45 kilomètres carrés qui menace nos côtes. Après l'Amoco après le Tanio, cette pollution s'appelle Iberdrola. Elle résulte d'un chantier éolien gigantesque. Le projet comporte soixante-deux éoliennes, chacune plus haute que la tour Maine-Montparnasse. Pou...

Votre ministère de la transition écologique a accordé soixante et une dérogations à des règles qui, normalement, devaient protéger les oiseaux, les mammifères marins. Eh bien, c'est cela la menace. La menace pèse aussi sur les contribuables : le mégawattheure coûte 155 euros, c'est le prix le plus cher d'Europe.

En définitive, c'est une rente de 4,7 milliards qui sera versée par les Français à cette société étrangère.

Eh bien, il faut en finir ! Mesdames et messieurs du Gouvernement, nous exigeons de ne plus avoir ce bateau qui a foré et pollué en face de nos côtes. Qu'il reste ne serait pas normal ! Par ailleurs, nous ne voulons plus subir cette menace qui pèse sur nos pêcheurs et sur nos mytiliculteurs. Faites tout ce qu'il est possible pour éviter que ce...

Ma question concerne les assistantes maternelles, et plus précisément leur situation fiscale. Elles sont près de 300 000 en France ; on en parle trop rarement dans cette assemblée et pourtant, elles jouent un rôle essentiel pour les familles, en accueillant leurs jeunes enfants. En 2020, en pleine pandémie, elles ont été exemplaires, continuant...

En effet, elles devront déclarer l'indemnité exceptionnelle sans aucun abattement, alors que le salaire versé par les parents leur permet de bénéficier d'un abattement de trois heures de SMIC par jour et par enfant accueilli. De ce fait, alors que beaucoup d'entre elles ont touché moins d'argent en 2020, elles vont devoir déclarer plus de reve...

Voilà des personnes qui n'auront pas eu la prime covid, dont l'indemnité de chômage est inférieure à celle des autres salariés et qui, en plus, vont être pénalisées fiscalement ! C'est inadmissible !

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, en juillet 2017, à peine élu, le Président Macron nous promettait qu'il n'y aurait plus de fermetures de classes dans les écoles primaires rurales.

Pourtant, dès février 2018, le Gouvernement décidait d'importantes fermetures pour la rentrée suivante. Nouveau revirement : le 27 mars dernier sur TF1, vous-même promettiez qu'il n'y aurait aucune fermeture de classe primaire en milieu rural, sauf avec l'accord explicite des maires. Vous le justifiiez très logiquement par les circonstances ex...

… quarante-deux dans le Vaucluse, quarante en Haute-Marne, trente-trois dans l'Ain – je parle sous le contrôle du président Abad – , trente dans les Vosges, trente-deux dans les Côtes-d'Armor, département dont j'ai l'honneur d'être l'élu. Comment voulez-vous que les Français aient encore confiance dans la parole publique quand vous revenez aus...

Je constate, monsieur le ministre, que vous n'avez pas nié toutes ces fermetures. Or elles sont très dangereuses. En effet, si vous supprimez une classe d'une école rurale qui en comprend trois, chacune disposant, en moyenne, de quatre niveaux, il ne restera plus que deux classes. À terme, cela signifie qu'on condamne l'école et vous le savez t...

Monsieur le Premier ministre, il y a cinquante ans, disparaissait le général de Gaulle. Le Président de la République, vous-même, le Président de l'Assemblée : chacun, à sa manière, a rendu hommage à l'homme – celui qui sauva l'honneur en 1940 ; celui qui, dans les années soixante, rétablit notre économie et nos comptes publics ; celui qui dota...

Il savait au contraire que c'étaient les plus modestes qui l'avaient rejoint et il n'avait pas oublié que c'étaient les pêcheurs de l'île de Sein qui, les premiers, avaient été à ses côtés en juin 1940. Alors, monsieur le Premier ministre, vous donnez-vous les moyens d'être fidèle à ce bel héritage, qui nous est commun à tous ?

… sur une situation très pénible pour toute une profession, celle des auto-écoles, et pour toute une génération, celle des jeunes, qui aspire à disposer du permis de conduire. Pendant trois mois, il n'a pas été pas été possible de passer le permis de conduire du fait de la pandémie – on peut le comprendre. Mais, désormais, tous ces jeunes atte...