Les amendements de Michel Castellani pour ce dossier

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Cet amendement vise à mettre fin aux dispositions fiscales rétroactives, en insérant au cinquième alinéa de l'article 34 de la Constitution, après le mot : « natures », les mots : « qui ne disposent que pour l'avenir sauf en cas d'un motif d'intérêt général suffisant ». Face à l'instabilité du droit fiscal, les épargnants, notamment, ont le dro...

Cet amendement, relevant de la même logique, vise à compléter le cinquième alinéa de l'article 34 de la Constitution par la phrase : « Les dispositions relatives à l'assiette, au taux et aux modalités de recouvrement des impositions de toute nature ne peuvent avoir un caractère rétroactif sauf si cela a pour effet de réduire le montant dû par l...

Selon la même logique, cet amendement vise à compléter le dix-huitième alinéa de l'article 34 de la Constitution par la phrase : « Elles respectent le principe de stabilité fiscale en prévoyant que les impositions de toutes natures ne peuvent être créées ou modifiées plus d'une fois au cours d'un quinquennat. »

Nous souhaitons que le principe de réduction des inégalités soit inscrit dans la Constitution. Mais une fois posé, nous savons très bien que l'analyse des moyens pour y parvenir variera selon les sensibilités politiques représentées dans cet hémicycle, qu'elles soient libérales, keynésiennes ou marxistes. Vous me pardonnerez l'incidente d'un pr...

Cet amendement vise à inscrire un autre principe dans la Constitution : celui de la lutte contre la pauvreté, après y avoir inscrit le droit de l'environnement ou le droit de la famille. Je sais très bien qu'il s'agit d'un terme générique, mais c'est aussi un principe fondamental qui a toute sa place, selon nous, parmi les principes constitutio...

Il s'agit cette fois d'inscrire le principe de l'égalité des chances. C'est aussi un principe générique, qui englobe des aspects sociaux, culturels, de richesse ou d'origine, comme vous le savez. Il a pour nous sa place parmi les principes fondamentaux de la loi.

À l'instar de M. Vigier et d'autres collègues, nous suggérons d'ajouter des critères géographiques et de densité de population pour la délimitation des circonscriptions. La prise en compte du seul critère démographique aboutit, par définition, à une surreprésentation des zones densément peuplées. Nous préconisons de le compléter par des critèr...

Madame la garde des sceaux, nous entendons vos arguments. Il n'en demeure pas moins que nous sommes intimement persuadés que les notions de géographie, de territoire et de diversité des territoires ont tout à fait leur place dans la Constitution – nous avons déjà eu ce débat et nous l'aurons encore probablement. C'est peut-être le jeu de la dé...

Mes propos rejoindront ceux qui ont été tenus à l'instant par M. Acquaviva et par tous les orateurs précédents. C'est à juste titre que ce débat est passionné : le sujet est fondamental pour les citoyens, puisqu'il pose la question suivante : quelle représentation pour le peuple ? Si nous ne souhaitons pas que le nombre des parlementaires dimi...

La population française augmente de 300 000 à 350 000 unités par an. Elle augmentera pendant la durée de notre mandat d'un peu plus de 2 %. Il me semble donc un peu singulier de voir diminuer le nombre de représentants, au moment où le nombre de représentés ne cesse d'augmenter.

Après de très longues heures de débat, nous abordons l'article 1er. Autant dire que nous avons déjà soulevé beaucoup de lièvres… Cet article ne me semble pas poser de problèmes majeurs : l'appartenance au Gouvernement doit être incompatible avec toute autre fonction nationale ou internationale, ne serait-ce que pour de simples raisons de dispon...

Je ferai le même commentaire que M. Vigier, en me contentant d'ajouter que, pour nous, il n'y a pas de suspicion a priori : nous souhaitons simplement clarifier pour tous les règles du jeu.

Je soutiens l'amendement de notre collègue Molac, parce qu'il va dans le sens d'une idée qui nous est chère, que nous avons défendue ici à plusieurs reprises et que probablement nous défendrons encore : celle de la reconnaissance de la diversité des territoires. Cet amendement va tout à fait dans ce sens, puisqu'il tend à faire reconnaître les...

Il est identique aux précédents. Nous reviendrons sur cette problématique des territoires à l'occasion de l'examen d'amendements à venir.

Nous avons longuement débattu tout à l'heure du poids respectif auquel il est souhaitable de parvenir entre le législatif, l'exécutif et le peuple. Il me semble que le présent amendement améliore l'implication du Parlement dans le jeu démocratique et renforce ses pouvoirs.

Cet amendement va tout à fait dans le même sens que le précédent. Comme cela a été dit, le droit de grâce est un vestige des lettres de rémission existant sous l'Ancien régime. Il pouvait se comprendre lorsque la peine de mort était encore appliquée en France, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le Président de la République n'a pas ou peu d...

L'article 34 de la Constitution prévoit un droit de même nature que le droit de grâce : le droit d'amnistie. Il serait certainement opportun d'avancer dans ce domaine en Corse et il y aurait là un progrès très sérieux dans la prise en considération de la situation politique en Corse. Après tant de tensions et de drames, en effet, la Corse conna...

Notre amendement va exactement dans le même sens. Aujourd'hui, les sujets de société ne peuvent faire l'objet d'un référendum. Nous estimons pour notre part qu'il va dans le sens d'une démocratie bien sentie que le peuple puisse être directement consulté sur des débats de fond, ce qui n'est actuellement pas possible. Je rappelle aussi que, sel...

Je reprends la parole pour soutenir ces amendements. Il me semble qu'il est en effet très difficile, dans une démocratie, d'opposer l'éminente fonction du Parlement et la présence du peuple. Le principe de base de la démocratie, c'est que le Gouvernement exerce le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Il est complètement irréaliste d'opposer le Parlement et le fondement même de la démocratie ! On pourrait d'ailleurs se poser une question d'actualité : pourquoi l'adoption de cette réforme constitutionnelle tellement importante serait-elle le fait du Parlement réuni en Congrès et pas celui du peuple, par référendum ?