Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

44 interventions trouvées.

S'agissant des masques, j'ai reconnu que les choses ont changé et ont été prises en main. En revanche, tous les autres matériels de protection ne semblent pas encore parvenus aux hôpitaux, aux personnels libéraux, ou encore aux infirmiers. Les ARS ne sont pas en mesure de répondre à cet enjeu sur notre territoire ; voilà le coeur de ma question.

Tous les secteurs économiques, toutes les activités, toutes les entreprises, sont touchés par la crise. Ils ont entendu avec espoir les propositions du Président de la République, mais, tous mes collègues du groupe Les Républicains et moi – c'est aussi le cas, j'en suis persuadé, des députés siégeant sur les autres bancs – , nous sommes quotidi...

Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de rapporter une anecdote assez navrante. Pas plus tard qu'hier, j'ai eu au téléphone le chef d'une entreprise de mon département, TIB, un des trois constructeurs français de véhicules de secours et d'assistance aux victimes – VSAV – , leader pour la fourniture d'ambulances aux services d'aide médical...

Manifestement, madame la secrétaire d'État, vous n'avez pas été entendue ; je vous invite donc à passer à nouveau ce message à l'AP-HP. Par ailleurs – je vais essayer de le dire avec calme compte tenu des circonstances – , ceux qui ont laissé filer Alstom, Alcatel et Technip et qui avaient pour projet la privatisation d'Aéroports de Paris et l...

Monsieur le haut-commissaire aux retraites, les Français l'ignorent mais une partie de la réforme des retraites a déjà été votée : elle l'a été dans la loi PACTE, relative à la croissance et à la transformation des entreprises. Depuis un peu plus d'un mois, votre gouvernement a en effet autorisé le géant des fonds de pension américain, BlackRoc...

puisque, en limitant le système universel à trois fois le plafond de la sécurité sociale, les 300 000 plus hauts revenus du pays, aujourd'hui pris en charge par la solidarité nationale dans les caisses complémentaires, n'auront pas d'autre choix que de se tourner vers un système de retraite privé.

Plus grave, en perdant ses plus gros cotisants, notre système universel perdra chaque année environ 3 milliards d'euros de cotisations. Vous cherchez par conséquent, légitimement, à reprendre 6 milliards d'euros aux régimes spéciaux mais, en même temps, vous offrez 3 milliards aux fonds de pension.

Naturellement, pendant plusieurs dizaines d'années, votre système universel devra continuer de verser des retraites à ces anciens hauts revenus alors même qu'ils n'y cotiseront plus. Avec vous, les plus modestes paieront donc pour les plus riches. Pouvez-vous, monsieur le haut-commissaire, nous préciser votre conception de l'universalité ?

Vous n'avez pas expliqué pourquoi vous renoncez à 3 milliards d'euros alors que vous prétendez que le dispositif a besoin d'argent. Vous vous en prenez par ailleurs aux régimes spéciaux alors même que vous en créez un nouveau, que j'appellerai le « régime spécial BlackRock. » Ce n'est pas dans l'intérêt de notre pays, ce n'est pas dans l'intérê...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, dans le secteur de l'énergie, la France dispose d'un formidable champion : EDF, numéro deux mondial de la production d'électricité. Grâce à EDF, entreprise voulue par le général de Gaulle, soutenue depuis sa création par tous les gouvernements qui se sont succédé et réformée en 2004, la Franc...

Étonnamment, alors que c'est EDF bleu qui sera confronté aux besoins de financement les plus importants, du fait notamment du grand carénage, de la poursuite de la construction des EPR et de la recherche sur le réemploi des déchets nucléaires, vous prévoyez d'adosser cette entité à un État budgétairement exsangue, tandis qu'EDF vert, qui a moin...

Cette scission soulève de nombreuses questions. Pourquoi casser ce qui marche alors que nous avons tant besoin d'EDF pour réussir la transition énergétique ?

Quel avenir sera réservé à la filière nucléaire dans ce schéma ? Quel sera le prix de l'énergie pour les Français avec un système qui ne sera plus intégré ? Bref, monsieur le ministre, en quoi ce projet sert-il les intérêts de la France et des Français, et pas seulement les intérêts privés de ceux qui conçoivent et organisent ces scissions ?

Monsieur le ministre de l'économie, ma question porte sur le projet de fusion entre Renault et Fiat Chrysler. Cette fusion a, évidemment, des aspects séduisants : comment ne pas avoir envie de créer le numéro un mondial – compte tenu de l'alliance avec Nissan ? On voit bien, également, la complémentarité géographique que pourrait avoir cette al...

En toutes circonstances, même lorsqu'une fusion a du sens d'un point de vue industriel – et c'est peut-être le cas ici – , il y toujours un revers de la médaille, qui se décline en un triptyque : réduction des effectifs, pression sur les salaires et pression sur les prix des sous-traitants. Cette fusion pose déjà des questions très concrètes. ...

On évoque déjà la suppression de 20 % du nombre des plateformes de production. Renault, c'est 50 000 emplois en France : comment comptez-vous protéger les sites industriels français ? Dans le nouvel ensemble, la part de l'État sera ramenée de 15 % à 7,5 %. L'actionnaire de référence sera donc la famille Agnelli, avec 15 % : il y aura bien un n...

Monsieur le Premier ministre, je vous poserai deux questions relatives à la situation d'Alstom, qui est en cours de démantèlement. La première concerne le rachat d'Alstom par Siemens, annoncé en septembre 2017. Quinze mois plus tard, ce dossier est enlisé dans la procédure antitrust de Bruxelles, qui a demandé au nouvel ensemble, de façon pour...

Pouvez-vous nous éclairer, monsieur le Premier ministre, sur les propositions de compromis que le Gouvernement français est prêt à accepter et, le cas échéant, sur la stratégie alternative qu'il pourrait appuyer ? La réponse à cette question, à laquelle j'associe mon collègue Frédéric Reiss, intéresse évidemment tous les salariés du groupe Alst...

Il accuse en effet une perte trimestrielle record de 22 milliards de dollars en octobre 2018, rencontre des difficultés dans six de ses huit segments d'activité et doit supporter une dette colossale de 115 milliards de dollars. Le nouveau président de General Electric, Larry Culp, ne cache pas son intention de céder des actifs. General Electric...

Monsieur le Premier ministre, la presse s'est fait écho d'un potentiel conflit d'intérêts concernant l'actuel secrétaire général de la présidence de la République. Dans ses différents postes, à l'Agence des participations de l'État, comme directeur adjoint et, enfin, comme directeur de cabinet de deux ministres de l'économie, ce haut fonctionna...