Les amendements de Patrick Mignola pour ce dossier
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Il n'y a rien de pire, en effet, que d'arriver à la retraite et, du jour au lendemain, de partir après s'être vu offrir un verre d'Oasis et un sac de livres – éventuellement un vélo – par ses collègues, sans recevoir aucune question ou demande d'ordre professionnel.
Si nous voulons faire preuve de davantage de respect envers ceux qui arrivent en fin de carrière, tout en préparant l'avenir de nos entreprises, nous devons le faire à travers des mécanismes de retraite progressive et des transmissions mieux pensées.
La famille constitue la troisième priorité : nous ne devons pas seulement travailler sur les avancées très notables proposées par le Gouvernement, lesquelles ont d'ailleurs été encore améliorées la semaine dernière, à l'issue de la concertation avec les mouvements qui forment la majorité. S'il faut évidemment accorder un bonus pour le troisième...
Mais si, chers collègues de droite, vous avez esquinté le quotient familial : c'est vous qui avez commencé ! Vous en avez accusé Hollande, mais rendons aux deux Césars ce qui leur appartient : l'un et l'autre ont abîmé la politique familiale.
Nous devons donc, à travers ce projet de réforme des retraites, rassurer les femmes. Cette remarque vaut aussi pour ceux qui, dès qu'on parle de famille, sortent les pistolets. Je rappelle en effet que les cellules familiales ont évolué : il y a aujourd'hui des familles décomposées et recomposées, …
… des familles homoparentales… Mon propos n'est pas seulement celui d'un démocrate-chrétien – quoique, dans ma bouche, le qualificatif honore l'argument plus qu'il ne le déprécie.
Nous devons être capables, demain, de mener des politiques familiales qui permettent aux familles de se construire dans la durée et d'assurer l'équilibre du système à long terme.
Pour remplir la quatrième condition, nous devons aborder la question du stock de personnes relevant du minimum contributif – quelques-uns l'ont évoquée et elle reviendra dans nos débats à intervalles réguliers. Nous sommes nombreux, dans cet hémicycle, à estimer que, si cette réforme s'adresse forcément aux retraités futurs, nous devons égaleme...
Telle n'est pas notre vision : nous allons conserver la retraite par répartition, défendre un nouveau projet social et enfin construire un nouveau contrat social pour les Français.