Interventions sur "élevage"

337 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Je suis défavorable à ces amendements puisque nous voulons interdire toute nouvelle installation et réaménagement d'élevage de poules pondeuses en cage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nos longs débats de première lecture sur l'élevage des poules en cage ont abouti à l'adoption d'une mesurette vantée par la majorité mais sans impact réel. Il est inutile d'interdire la création de nouveaux élevages en batterie puisqu'aucun ne se crée plus faute de débouchés, les « consomm'acteurs » comme vous les appelez n'achetant plus d'oeufs de poules élevées en cage. L'amendement voté en première lecture est donc un enfumage ridicule visant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Cet amendement vise à limiter le champ de l'interdiction à la construction de nouveaux bâtiments à compter de la promulgation de la loi, épargnant ainsi les agriculteurs qui ont commencé à investir dans ce type d'élevage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Cet amendement vise à étendre le dispositif aux élevages de lapins d'engraissement afin d'interdire les cages cunicoles. En effet si on avance dans le domaine de l'élevage des poules pondeuses en batterie, le problème reste entier s'agissant de l'élevage des lapins dans des conditions identiques à celles qui seront interdites par le présent dispositif. En France, 37 millions de lapins sont élevés dans des cages grillagées pas plus larges qu'une feuill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

Cet amendement s'inscrit dans la continuité de l'interdiction des cages pour les poules, en étendant cette interdiction aux élevages de lapins d'engraissement. La filière cunicole produit plus de 37 millions de lapins par an. À l'échelle internationale, il s'agit du deuxième animal en termes d'élevage. Ces lapins sont élevés en cages grillagées hors-sol dépourvues de tout aménagement. La limitation de l'espace de vie, équivalent à la taille d'une feuille A4, mon collègue l'a rappelé, empêche le développement des comportement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

C'est ce qui se passera si on sort du système d'élevage en cage de façon aussi brutale et sans concertation avec la filière – alors que de telles concertations ont lieu aujourd'hui entre le ministère et la filière pour trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie des lapins. On continuera à manger du lapin mais on l'importera sans savoir dans quelles conditions il sera produit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Je ne comprends pas, monsieur le rapporteur, pourquoi on ne pourrait pas fixer des étapes pour les élevages cunicoles comme on l'a fait pour les élevages de poule. Il ne s'agit pas d'imposer un arrêt immédiat de l'élevage en cage. Nous vous demandons simplement de fixer des échéances pour que nos éleveurs puissent s'adapter, comme cela s'est fait dans d'autres pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

Cet amendement vise à préciser que l'interdiction des cages pour tout nouvel élevage ou réaménagement de bâtiment doit inclure les systèmes dits « combinés » ou « convertibles ». Alors que le projet de loi que nous examinons vise à repenser les modes de production et de consommation dans une optique de développement durable, ainsi qu'à soutenir les producteurs, il apparaît nécessaire d'interdire ces dispositifs au même titre que les cages actuellement utilisées, afin d'éviter la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Il concerne le système d'élevage pour la commercialisation des oeufs coquille. Une avancée a eu lieu pour les nouvelles constructions – qui ne sont pas effectives – mais je souhaiterais, bien évidemment, qu'on fixe une échéance s'agissant des anciennes. Lors d'une suspension de séance pendant laquelle nous avons discuté de cette question, monsieur le ministre, vous m'avez dit que les éleveurs avaient besoin d'amortir les invest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Monsieur le ministre, il y a une chose que je ne comprends pas... Sur l'étiquetage environnemental, vous n'avez pas pris d'engagement et n'avez fixé aucune échéance. Sur l'élevage des poules en batterie, il y a une promesse présidentielle, un engagement, mais pas d'échéance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Sur l'élevage cunicole, il n'y a ni engagement, ni échéance. Sur le broyage des poussins vivants, un engagement, mais pas d'échéance. Enfin, sur ce dossier ô combien important, un engagement et une échéance. Je vous ai bien écouté et je vous fais confiance : vous m'avez convaincu. Mais je ne représente pas tous les Français. Moi, j'ai confiance en vous, mais les Français n'ont plus confiance en nous. Et, pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Est-ce forcément un mal ? Des études montrent que les poissons dits sauvages étaient parfois chargés en métaux lourds. Certains agronomes recommandent plutôt de manger du poisson d'élevage bio ou pêché dans l'océan Pacifique. Il y a là une contradiction entre le souhait de sauver la faune et la biodiversité et les impératifs sanitaires. Comment articulez-vous cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Vous pourriez dire que, pour éviter la surpêche, il suffirait de faire de l'élevage, où le contrôle de la contamination est peut-être plus facile, ce qui fait dire à certains experts qu'il vaut mieux manger du poisson d'élevage. Pourquoi ne pas essayer de limiter les prises de pêche sauvage pour permettre aux stocks de se reconstituer en faisant plutôt de l'élevage ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous nous sommes séparés tout à l'heure sur une belle unanimité pour interdire la construction de nouvelles installations d'élevage de poules en cages. Cette unanimité ne coûtait pas bien cher à la filière, de toute manière. Le rôle que son président a pu jouer dans l'adoption de cet amendement pose question, mais c'est un autre débat. Son soutien manifeste témoigne à lui seul que la filière ne souhaitait pas construire de nouveaux établissements d'élevage de poules en cages, faute de débouchés pour des oeufs pondus dans de t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Pas du tout ! Ce sont les faits. Lors de l'entrée en application de la directive européenne relative à la protection des poules pondeuses, en 2012, la filière a préféré agrandir les cages plutôt que de développer l'élevage en plein air. Et nous pourrions reparler des élevages de porcs ! La filière n'applique pas la directive de 2003, selon les dires mêmes du rapporteur. Puisque nous ne pouvons pas faire confiance à la filière, nous devons légiférer. Tel est le sens de cet amendement, qui permettrait d'améliorer les conditions d'élevage des poules tout en répondant aux attentes de la population.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Nous avons discuté en privé. J'ai bien compris l'avancée que représente l'amendement interdisant la construction de tout nouvel établissement d'élevage en cages, et nous pouvons nous féliciter de l'avoir adopté. Cependant, l'Allemagne a choisi d'interdire l'élevage en batterie à partir de 2025. Notre amendement tend à nous fixer, à nous aussi, une échéance, celle du 31 décembre 2024. L'interdiction de nouvelles constructions est un premier pas, mais nous devons nous imposer un délai. Je sais que nous devons tenir compte des investissements de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

Mon amendement tend à interdire à moyen terme le mode d'élevage des poules en cages. Suite au précédent amendement de Mme Monique Limon, adopté par notre Assemblée, je prends acte de l'avancée sensible, et je retire le mien. Cependant, la problématique de la condition animale n'en est qu'à ses balbutiements et nous devrons être à la hauteur de ses enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias :

Cet amendement vise à concrétiser en 2025 l'abandon complet de l'élevage des poules en cages. Aujourd'hui, sur 48 millions de poules élevées dans notre pays, près de 75 %, soit 33 millions de poules, vivent dans des conditions indignes. Au-delà de la souffrance animale, insupportable et contraire à notre code rural, les enjeux sont aussi ceux d'une meilleure qualité alimentaire, pour la santé de tous. Loin de moi l'idée de stigmatiser une profession, un secteur, car ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel :

...été adopté avant la pause pour interdire les nouvelles installations de poules en batterie. Je comprends bien la volonté de faire confiance à la filière avicole. Elle est, en effet, celle qui fait preuve de la meilleure volonté et qui a le plus avancé son plan de filière, stimulée en ce sens par les choix qualitatifs des consommateurs. Elle se pense capable de convertir d'ici à 2022 la moitié des élevages de poules en cages. Concernant l'autre moitié, nous devrons obtenir des jalons clairs. Les membres du groupe d'études « Condition animale » de l'Assemblée nationale, présidé par Loïc Dombreval, devront sans doute rencontrer les représentants de cette filière pour en savoir davantage. La France, c'est vrai, ne sera pas leader en la matière, mais elle ne doit pas être la dernière de la classe. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Je remercie les députés qui ont retiré leur amendement, avant de répondre à M. Lachaud. Sans remonter à la période grecque, je lui rappellerai un brin d'histoire. Après la guerre, les gens mouraient de faim. C'est pour leur offrir une alimentation à un prix raisonnable que les élevages industriels se sont développés. Leur origine ne tient pas à une course au profit, mais à la nécessité de nourrir la population. C'est vrai, le contexte a changé. Il est heureux que l'on ne meure plus de faim en France et il faut espérer que cela dure. Mais il ressort des états généraux de l'alimentation que nous devons faire confiance à la filière. Si le consommateur devient un « consommacteur ...