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Dans son avis, le Haut Conseil pour le climat souligne que de très nombreuses mesures ne font aucunement référence à leur efficacité réelle au regard des engagements de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et qu'aucune précision n'est apportée sur les critères en vertu desquels certains produits ou services seront assujettis à l'affichage et d'autres non. Il me paraît nécessaire que soient inscrits dans la loi des critères dont la prise en compte est susceptible de marquer une rupture avec le consumérisme de produits notoirement nocifs.
Nous ne sommes pas certains que les décisions qui seront prises iront dans notre sens tant la transposition des directives européennes suppose un long et difficile travail en amont, notamment pour tenir compte des législations et des réglementations nationales. L'alinéa 2 précise bien que l'affichage vise notamment à faire « ressortir (…) l'impact en termes d'émissions de gaz à effet de serre ». Or, selon l'étude d'impact, « imposer dans l'immédiat une nouvelle méthode d'information des consommateurs qui ne concernerait que l'impact carbone serait porteur d'un double risque : que les acteurs économiques soient contraints de changer de méthode à brève échéance et que ce nouvel affichage crée de la confusion pour les consommateurs, d'autant plus que la méthode d...
.... Aujourd'hui, à Leicester, au Royaume-Uni, en Europe, pas à Dhaka au Bangladesh ou ailleurs en Asie, des gens travaillent dans des conditions proches de l'esclavage pour l'équivalent de moins de trois euros de l'heure. Un dispositif d'affichage environnemental et social doit donc être rendu obligatoire, pour le secteur du textile, comme en disposait la loi AGEC : il représente en effet 10 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète, 23 % de l'utilisation des pesticides et constitue le principal vivier pour faire travailler les enfants – je ne reviens pas sur l'effondrement de l'usine du Rana Plaza au Bangladesh. Il faut aller vite, si nous ne voulons pas d'un amendement « Saint Glinglin ». Vos tergiversations sur le rythme de déploiement de l'affichage et sur l'inclusion ou non de l'a...
Dès lors que les émissions de gaz à effet de serre figurent dans les critères de l'affichage environnemental, votre amendement est en grande partie satisfait. De plus, l'obligation de l'affichage lors de l'acte d'achat conforte son déploiement. Enfin, une communication avant la fin de l'expérimentation sera possible mais encore faudra-t-il en attendre les résultats pour que ce déploiement soit obligatoire. Avis défavor...
... propos des compétences respectives de la loi et du règlement. Je persiste quant à moi à considérer que la définition de la nature des biens qui devront faire l'objet d'un étiquetage obligatoire revient à la première. L'alinéa 6 ajoute une information à celle de l'affichage sur les caractéristiques environnementales et le respect des critères sociaux : la mise en évidence du caractère excessif d'émission de GES. Cela doit être mis en perspective avec les informations dont le consommateur disposera grâce à l'article 13 de la loi AGEC : qualités et caractéristiques environnementales des produits comme l'incorporation de matière recyclée, l'emploi de ressources renouvelables, la durabilité, la compostabilité, la réparabilité, les possibilités de réemploi, la recyclabilité, etc. Une telle surinformat...
Cet alinéa est essentiel puisqu'il concerne les biens et services « présentant l'impact le plus important de leur catégorie en termes d'émissions de gaz à effet de serre ». L'expérimentation permettra de les définir, sauf si vous souhaitez que nous réengagions un parcours législatif à l'issue de chacune des expérimentations. Nous avons en effet choisi que ces catégories de biens et de services seront encadrées et précisées par voie réglementaire, ce qui permet d'être plus souple et réactif pour des raisons évidentes. Avis défavorable.
L'amendement CS1897 vise à préciser la nature des informations qui doivent être communiquées au consommateur. Chaque bien ou service peut avoir des conséquences sur la qualité de l'environnement au-delà des émissions de gaz à effet de serre. Il paraît donc important de ne pas se limiter à cet indicateur. Selon la définition donnée par l'ADEME, le concept d'impact environnemental désigne l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement, négatives ou positives, qui sont engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes ou un ou des produits, ...
On assiste à un basculement : alors que l'affichage devait concerner l'impact en matière d'émissions de gaz à effet de serre, vous voulez inclure tout ce qui peut avoir un effet environnemental. Nous ne sommes pas nécessairement contre, mais il est difficile de préciser ce qui est environnemental. On parlait d'éléments connus mais qui posaient déjà des difficultés d'application sur le plan méthodologique. Et là, vous ajoutez du flou au flou. Dans l'environnement, il y a l'eau, la forêt, les pa...
J'ajoute que ce ne sont pas les mêmes amendements. D'un côté, on veut un affichage environnemental, allant au-delà des émissions de gaz à effet de serre. De l'autre, l'amendement CS1712 vise à aller au-delà d'une présentation par catégorie, pour raisonner par rapport à l'ensemble des biens que le consommateur peut choisir.
Cet amendement vise à ne pas tenir compte uniquement des émissions de gaz à effet de serre, en intégrant la notion de biodiversité, mais je le retire car l'amendement qui vient d'être adopté va dans le même sens.
Le IV de l'article 1er prévoit un affichage particulier pour les biens ou les services présentant le pire impact en matière d'émissions de gaz à effet de serre au sein de chaque catégorie, selon des critères et des modalités définis par décret. Le présent amendement renforcera cette disposition : nous proposons que la vente de ces produits et la fourniture de ces services puissent être interdites dans un délai de cinq ans après la publication du décret.
Nous proposons qu'une mention soit visible dans tous les messages publicitaires ou promotionnels, quel que soit le canal de communication utilisé, pour les biens et les services ayant l'impact le plus important, dans leur catégorie, en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Ce serait un levier majeur pour sensibiliser les consommateurs et leur faire prendre conscience des produits qui sont les plus polluants.
...ux qui le sont moins. Pour ce faire, nous devons introduire dans le code de la consommation une disposition imposant aux commerçants d'apposer sur leurs produits un visuel, qui pourrait prendre la forme d'un triangle, « contenant des informations synthétiques sur l'empreinte carbone du produit, le pourcentage de ce produit réalisé en France et l'impact environnemental de ce produit, autre que les émissions de gaz à effet de serre ». On nous a beaucoup reproché, lors de l'examen de l'article 1er, de rester dans le domaine du concept et de ne rien proposer de précis ; or la proposition que nous mettons ici sur la table a le mérite d'être technique et précise.
Les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production des biens de consommation finaux représentent à elles seules 35 % des émissions françaises. Afin de réduire les émissions tout au long de la chaîne de valeur, il est indispensable de les quantifier. La création d'un label « faible intensité carbone » (FIC) permettrait aux entreprises qui l'auraient obtenu de valoriser leurs performances auprès ...
Non seulement le label « faible intensité carbone » certifierait aux consommateurs que leur achat ne dépasse pas un certain plafond d'émissions, mais il favoriserait également le localisme. Il faut soutenir ce comportement, d'autant que l'Union européenne s'engage, elle aussi, dans cette voie.
Cet amendement vise à ce que les données des bilans des émissions de gaz à effet de serre (BEGES), que les entreprises sont légalement tenues de réaliser, soient rendues publiques et sous format de données ouvertes, afin de pouvoir être réutilisées.
Nous réfléchissons à la meilleure façon de déployer cette obligation de publication, sachant que la publication des bilans des émissions de gaz à effet de serre et du plan de transition est déjà obligatoire. Reste à voir comment répondre à vos exigences de transparence. Je souhaite que nous puissions aboutir pour la séance. D'ici là, je vous demanderai de bien vouloir retirer votre amendement.
Mon amendement vise le même objectif. L'empreinte carbone du numérique augmente très rapidement. La fuite en avant ne peut continuer… Lors d'un visionnage, il s'agit d'informer les internautes de la quantité de données associée à chaque niveau de résolution, et de leur équivalent en émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, chacun pourra fait le choix d'une résolution inférieure, mais avec un moindre impact environnemental.
Les technologies numériques représentent environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cette proportion est appelée à augmenter avec la numérisation toujours croissante de nos modes de vie. Or beaucoup de nos concitoyens minimisent – voire ne connaissent pas – l'impact environnemental de leurs pratiques numériques. Loin de moi l'idée de diaboliser le numérique, bien au contraire : la crise du covid-19 a souligné l'importance de la télémédecine et...
...s propositions concernant la sobriété numérique, mais elles ont été déclarées irrecevables… Je ne crois ni aux rapports, ni aux promesses d'inscription à l'ordre du jour de la proposition de loi sénatoriale. Il faut prendre ces mesures élémentaires tout de suite : un internaute qui regarde une vidéo en ligne doit savoir quelle quantité de données il consomme et ce que cela représente en termes d'émissions de gaz à effet de serre !