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Cet amendement vise à augmenter les crédits consacrés au financement des bourses afin de renforcer l'attractivité de la France vis-à-vis des étudiants étrangers. Nous en avons beaucoup parlé en commission. J'avoue qu'au cours du travail de préparation de mon rapport pour avis sur la diplomatie culturelle et d'influence et la francophonie, j'ai été assez surpris par la faiblesse du montant de ces bourses, et par l'avis de certains de mes collègues qui considèrent que ce n'est pas une priorité. Nous sommes passés à la quatrième place parmi les pays de de...
Vos intentions sont très louables. Je reviens de Bamako, où j'ai rencontré des responsables de Campus France : j'ai fait les mêmes constatations que vous. Vous avez mille fois raison de dire combien les boursiers sont importants. Cependant, laissez-moi vous donner quelques chiffres pour vous rassurer. Plus de 10 500 bourses ont été attribuées l'année dernière aux meilleurs étudiants étrangers. La moitié des boursiers provient d'Afrique et du Moyen-Orient. S'y ajoutent près d'un millier de bourses du programme Excellence-Major, géré par l'AEFE et destiné aux bacheliers étrangers des lycées français. Il ne me paraît pas réaliste d'accroître les crédits de ce poste au détriment d'autres enveloppes de la même mission, alors que nous n'avons aucune garantie que ces crédits ne seront pas ...
le 4 février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à l'élection présidentielle, déclarait : « Il n'y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse. » Difficile dans ces conditions de continuer à soutenir la culture française à l'étranger, et même de la considérer comme essentielle dans l'exercice de la diplomatie… La culture française n'est pas une juxtaposition de cultures étrangères, elle a une identité, un ADN propre. Car la culture, ce sont d'abord des personnes, philosophes, écrivains, poètes, ce sont aussi des lieux, des paysages, des villes, des campagnes, des musées, des églises, des traditions ancestrales, un art de vivr...
...e française sur des pieds d'argile. Et maintenant je sors du cadre de mon amendement : si plutôt que de dépenser de l'argent pour enseigner leur langue d'origine aux enfants issus de l'immigration qui vivent en France – je pense, par exemple, aux fameux ELCO, les enseignements langues et cultures d'origine – , l'État mettait tout son poids financier dans l'enseignement du français, y compris à l'étranger ?
Madame Ménard, je pense qu'il y a déjà un petit problème dans le tableau de votre amendement : vous avez interverti les plus et les moins. En vérité, vous qui prétendez soutenir l'enseignement français à l'étranger, vous proposez tout à fait le contraire puisque votre amendement vise à diminuer les crédits du programme 185. Par ailleurs, je rappelle à l'Assemblée qu'en 2018, la dotation pour charges de service public versée à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger – l'AEFE – va augmenter de 0,5 %, soit 2 millions d'euros, le ministre l'a indiqué tout à l'heure. Cette augmentation devrait être p...
...e de notre enseignement en français, ne peut de toute façon additionner les millions pour répondre aux besoins de centaines de millions de personnes. Il faut donc être très précis sur ce sujet, c'est tout le travail que nous allons essayer de mener l'année prochaine. Deuxièmement, monsieur le secrétaire d'État, selon notre dénomination officielle, nous sommes les députés des Français établis à l'étranger et non pas de l'étranger, je tiens beaucoup à cette précision.
Concernant les Français résidant à l'étranger, le programme du candidat Emmanuel Macron, pour lequel ils ont voté à près de 90 %, je le rappelle, était clair et limpide : « L'enjeu numéro un, c'est l'éducation. » Aujourd'hui, la France dispose d'un réseau scolaire exceptionnel à l'international. Il joue à cet égard un rôle fondamental dans le développement et dans le rayonnement de la France dans 136 pays à travers 500 écoles, 350 000 élève...
...ionale, que le rapporteur spécial et le secrétaire d'État viennent de prendre. Je souhaite quant à moi que pas une famille – monoparentale, nombreuse… – ne soit contrainte de retirer un enfant de l'école pour des raisons financières. Manifestement, j'ai l'accord du ministre et du secrétaire d'État. Je retire donc mon amendement grâce à cette très bonne nouvelle pour tous les Français établis à l'étranger.
Le 2 octobre, devant l'assemblée des Français de l'étranger, le Président de la République a appelé solennellement à pallier les effets de la suppression de la réserve parlementaire. Ses paroles, mes chers collègues, ont été très fortes mais ne suffisent pas : j'attends des actes.
Je ne cesse de rappeler, parfois seul – alors que nous sommes onze députés des Français établis à l'étranger dont neuf ou dix appartiennent à La République en marche – …
...des entrepreneurs, des retraités. Comme tous les Français, ils ont besoin des services de proximité et de solidarités. Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, en supprimant la réserve parlementaire, on a détruit un lien essentiel entre les réalités locales et la représentation nationale avec qui plus est l'incroyable soutien de tous les nouveaux députés LREM des Français établis à l'étranger. En effet, ce lien était encore plus important à l'étranger où nos compatriotes n'ont pas de maires ni de conseillers départementaux vers qui se tourner. Cela se vérifie encore avec la récente adoption de l'amendement no 545 du Gouvernement en séance publique, jeudi dernier, augmentant de 25 millions les crédits du programme « Jeunesse et vie associative » pour compenser la suppression de la rése...
...taines, cette aide est vitale – je pense aux Dames de Saint-Louis, à Rome, à l'Association française d'entraide, située à Athènes, ou à l'Espace francophone d'Ashdod : ils comptent sur nous ! Monsieur le ministre, je ne vous demande pas 25 millions d'euros mais un geste de 3,34 millions – ou de 1,4 million, par l'amendement de repli no 613 – pour que nous, parlementaires des Français établis à l'étranger, puissions aider nos compatriotes.
Du coup, je me sens bien seul ! Il est vrai que, tous les deux, vous êtes convaincants mais nous n'avons en l'état que des paroles, aucun acte. L'amendement de repli vise à diminuer le montant par deux en le portant à 1,5 million : j'ai, en quelque sorte, confondu les douze sénateurs et les onze députés des Français établis à l'étranger. C'est une goutte d'eau ! Ce n'est rien du tout ! Je vous demande certes un engagement mais vous devez comprendre, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, que nous, députés des Français établis à l'étranger, nous sommes en contact avec le terrain et, souvent, nous sommes les seuls à l'être. La simple appréciation du ministère, c'est une chose, mais nous, députés, avons des recommand...
Je retire donc le premier mais pas le second, qui divise le montant par deux. Je vous demande un effort, monsieur le ministre comme je viens d'en faire un en retirant deux amendements. Le dernier demande que les députés des Français établis à l'étranger puissent gérer 1,5 million d'euros.
...bolition de la réserve parlementaire comme s'il s'agissait de celle des privilèges ! Elle a été supprimée, pas abolie ! Je suis heureux qu'à diverses reprises, pendant la discussion de ce budget, on revienne sur cette question pour reconnaître l'utilité de ces aides destinées à de petits projets dans nos territoires de métropole ou d'outre-mer mais aussi là où sont présents nos compatriotes, à l'étranger. C'est très important ! Vous nous demandez d'avoir confiance en la parole du Président de la République et dans celle du Gouvernement, qui ont promis une compensation intégrale de la réserve, comme ils l'ont promise pour le financement de nos associations, comme ils l'ont promise pour celui de nos territoires. Pourtant, que s'est-il passé la semaine dernière ? La compensation n'a été qu'à hauteu...
Mes chers collègues, je constate que depuis une heure nous passons du temps à distribuer très largement les crédits du programme 105 de la mission « Action extérieure de l'État » au bénéfice de l'influence, des bourses, de l'AEFE sans que personne ne se demande si ce programme permet un reploiement quelconque. Franchement, c'est un peu consternant. J'espère que peu de Français établis à l'étranger écoutent ce débat : ils auraient l'impression que la colonne vertébrale du réseau diplomatique à l'étranger ne compte pour rien, que l'on pourrait continuer à fermer des postes, à remettre en cause des présences, des réseaux, à limiter la sécurisation des implantations et à continuer ainsi à dégrader les conditions de vie et d'engagement de nos compatriotes. J'appelle tous mes collègues, où qu'i...
...tégiques que vous assignez au réseau diplomatique, afin que ses moyens demeurent à la hauteur de ses missions malgré la contrainte budgétaire ? Fort de votre expérience au ministère de la défense, je ne doute pas que vous saurez veiller aux exigences de l'intendance et obtenir les bons arbitrages budgétaires. Je dois aussi vous alerter sur les réseaux culturels et sur l'enseignement français à l'étranger. Des économies supplémentaires paraissent extrêmement difficiles. Il faut, à mon sens, sanctuariser et développer nos outils d'influence culturelle, qui procurent des cofinancements, pour un coût final mesuré. Il en est de même de l'enseignement français à l'étranger. C'est à la fois un vecteur d'influence considérable et un service essentiel pour nos compatriotes, très largement financé par l'e...
Avant de passer la parole aux rapporteurs, je souhaiterais, monsieur le ministre, vous poser quelques questions. Ma première question concerne l'immobilier de l'État à l'étranger : quels dossiers ont été traités ces dernières années, et quels sont ceux qui sont en cours ? Considérez-vous que cette politique de vente immobilière a tenu ses promesses et apporté des recettes supplémentaires au ministère ? Ma deuxième question est la suivante : quelle est la pyramide des âges au sein du ministère ? Aujourd'hui, est-ce un problème pour vous ? Enfin, à un moment donné, on a b...
...e, de mettre à jour de son logiciel, et le rapport fait quelques recommandations en ce sens. J'en citerai quelques-unes. D'abord, un point clé, indiscutable : maintenir l'universalité du réseau. Ensuite, détacher au ministère les fonctionnaires spécialisés issus d'autres ministères, comme cela se fait pour l'enseignement : on sait que les enseignants de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et de la Mission laïque française (MLF) sont détachés par le ministère de l'éducation nationale au ministère des affaires étrangères. Le détachement permettrait d'élargir le périmètre de coordination du chef de poste et de gagner clairement en efficacité et en frais de support. Troisième proposition : affiner la typologie de chaque poste. On en voit à peu près trois grandes catégories mai...
...également constater la réussite de certaines transformations et la réorganisation de certaines missions, services ou opérateurs de l'État, comme Campus France et Atout France, qui ont montré qu'en faisant beaucoup mieux on faisait souvent beaucoup moins cher. La diplomatie d'influence est plus importante que jamais. Sans elle disparaîtrait le meilleur atout de la France auprès de nos partenaires étrangers, c'est-à-dire sa voix singulière, l'attachement aux valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, la défense du plurilinguisme et du multiculturalisme, la culture du droit et du service public, le génie reconnu de nos entrepreneurs, le goût du débat d'idées, ou encore le soutien à la création artistique – cette image de puissance capable d'offrir une alternative aux autres grands centres du pouv...