Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

Cet amendement vise à inscrire le dispositif d'information et d'orientation mis en place pour les candidats lors de la procédure nationale de pré-inscription dans un parcours global d'accompagnement des lycéens et étudiants de premier cycle, afin de garantir la cohérence des messages délivrés. Dans son rapport pour l'année 2016, le médiateur de l'éducation nationale constatait en effet des discordances entre les messages délivrés au moment de l'inscription et la politique d'orientation active menée dans les lycées. Nous proposons donc d'assurer une continuité en pensant le dispositif d'accompagnement à la pré-insc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Cet amendement tend à insérer, à la deuxième phrase de l'alinéa 5, après le mot : « caractéristiques », les mots : « et les exigences pédagogiques ». Il nous semble en effet essentiel de préciser et de clarifier ce qui sera attendu des étudiants afin de les aider à s'orienter plus efficacement. Ainsi, il est important que les établissements définissent en toute transparence le niveau nécessaire pour espérer réussir dans les formations qu'ils dispensent. Nous avons bien compris que le mot « prérequis » n'a plus les faveurs de l'exécutif, mais il nous a semblé que la mention dans la loi des exigences pédagogiques pourrait peut-être recuei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Je maintiens l'amendement. Je prends acte du fait que, selon vous, ce qui est consacré par la Constitution, à savoir que le français est la langue de la République, ne peut figurer dans un texte de loi sur les parcours de réussite des étudiants. C'est dommage…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Il nous paraît utile de préciser que l'étudiant qui refuse le dispositif d'accompagnement n'a pas sa place dans la formation concernée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

J'entends la logique de votre amendement, mais il ne me paraît pas judicieux d'encombrer le texte de cette précision, dès lors qu'il est indiqué, au cinquième alinéa, que l'inscription peut être subordonnée à l'acceptation par l'étudiant des dispositifs d'accompagnement proposés par l'établissement. L'amendement me paraît ainsi satisfait. Je vous suggère donc de le retirer ; à défaut, j'y serai défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Subordonner l'inscription à l'acceptation de cette formation pénaliserait beaucoup d'étudiants, notamment ceux qui doivent travailler, et ne leur laisse pas la liberté – puisqu'il est question de liberté individuelle – d'évaluer eux-mêmes ce dont ils ont besoin. Mais je m'en expliquerai lorsque je défendrai l'amendement que j'ai déposé sur ce sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Notre amendement tend à préciser que l'accompagnement pédagogique et le parcours de formation personnalisé proposés doivent être compatibles avec l'emploi du temps de la première année de licence de l'étudiant et qu'ils ne sauraient le conduire à suivre une année de formation supplémentaire pour obtenir la licence. Il s'agit de limiter l'augmentation des inégalités scolaires dans le cadre de la suppression de la liberté d'inscription. En effet, une année d'étude supplémentaire coûte environ 10 000 euros à l'étudiant et à sa famille : si son inscription dans la formation de son choix est conditionnée à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

À vous entendre, on a le sentiment que tous les étudiants obtiennent leur licence en trois ans… Or beaucoup d'étudiants redoublent. Le plan présenté par le Gouvernement et ce texte visent à anticiper les choses et à leur donner les moyens de réussir en leur offrant un accompagnement adapté. L'année de préparation n'est qu'un des outils de la large palette qui leur sera proposée pour favoriser leur réussite. Mieux vaut se préparer de façon à réussir sa ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

J'ajoute qu'il ne s'agit pas forcément d'une année d'études supplémentaire. L'étudiant peut être amené à suivre uniquement certains modules, soit quelques heures de formation supplémentaires, qui lui permettront d'obtenir sa première année car il aura déjà passé quelques ECTS. Cette formation complémentaire n'aura pas forcément un coût pour l'étudiant ; elle prendra simplement la forme d'un accompagnement un peu plus personnalisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...teurs concernés par le présent projet de loi a relevé l'injustice du dispositif précédent d'attribution des places dans les établissements d'enseignement supérieur. Les candidats étaient non seulement soumis au tirage au sort mais se voyaient privés de toute information sur ce qui aurait pu motiver la décision prise à leur sujet. Ces mêmes acteurs, des présidents d'universités jusqu'aux syndicats étudiants, enseignants ou lycéens, se retrouvent pour exprimer leur satisfaction devant le nouveau processus d'inscription, qui sera compréhensible pour les candidats. Le présent amendement vise à inscrire que la transparence des décisions est garantie au candidat : cela permettra à ce dernier d'utiliser, le cas échéant, dans la construction de son projet professionnel, l'avis qui aura été prononcé par l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Les étudiants porteurs d'un handicap et les étudiants bénéficiaires d'une bourse nationale sont le plus susceptibles d'être fragilisés par un déplacement géographique qui entraînerait une dégradation de leurs conditions de vie, donc de leurs chances de réussite. Cet amendement vise à leur donner la priorité dans l'examen des candidatures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Cet amendement a pour objet d'ouvrir la possibilité de fixer un pourcentage minimal ou maximal d'étudiants internationaux dans les formations universitaires. Le pourcentage minimal permettra à l'autorité académique et aux présidents d'établissement de diversifier les profils des candidats dans certaines formations et in fine de favoriser les échanges internationaux là où il est nécessaire de les stimuler. A contrario, le pourcentage maximal leur permettra de maîtriser le nombre d'étudiants internatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Il ne me semble pas pertinent d'étendre le dispositif des quotas aux étudiants étrangers, ni dans un sens ni dans l'autre d'ailleurs. Nous faisons confiance aux chefs d'établissement pour juger de la proportion d'étudiants étrangers qu'ils peuvent accueillir dans leurs formations. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous souhaitons que le projet de loi indique que toutes les filières doivent contribuer à l'amélioration de la réussite étudiante. Il importe que chaque établissement travaille aux innovations pédagogiques nécessaires à l'accueil de tous les jeunes, y compris ceux issus des bacs professionnels et technologiques. Il faut que ceux-ci disposent d'une information claire sur ce qu'ils ont à accomplir pour avoir de réelles chances de réussite dans une formation sélective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

N'oublions pas que lorsque des étudiants quittent des formations universitaires pour rejoindre des IUT et des BTS, ils prennent la place de bacheliers professionnels et technologiques qui aimeraient pouvoir accéder à ces filières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Des étudiants m'ont demandé si une aide à la mobilité géographique existerait dès le premier cycle ; l'avez-vous envisagé, madame la ministre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Il faut espérer que, grâce à ce texte, on verra moins d'étudiants contraints de s'inscrire dans des filières éloignées de celles auxquelles ils postulaient. Mais la loi doit faire plus que d'afficher des intentions ; elle doit garantir des droits, en l'occurrence celui de se voir proposer au moins une des filières non sélectives de son choix. Par ailleurs, la demande de places en cités universitaires est si forte qu'il faudra faire un effort significatif pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Mme la ministre a redit de manière limpide ce que je m'étais efforcé d'expliquer, et elle a expliqué précédemment que le recteur tiendra compte des choix formulés par l'étudiant par le biais de la plate-forme pour lui proposer l'affectation la plus proche possible de ce qu'il souhaitait. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Permettez-moi d'insister : pour réussir, les étudiants doivent être motivés, et si le refus s'explique par le manque de places, on peut en ouvrir de nouvelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Pour tout bachelier resté sans affectation, le chef de l'établissement secondaire dont il est issu poursuit sa recherche avec le groupe de prévention du décrochage scolaire. Si le recteur n'a pas trouvé de place ou que l'étudiant l'a refusée, il y a toujours un accompagnement car il n'est pas question de laisser des bacheliers dans la nature. Aussi, écrire dans la loi qu'un bachelier renonce à suivre des études supérieures serait trop brutal, puisque si des places se libèrent dans l'enseignement supérieur, en BTS par exemple, l'étudiant pourra intégrer une formation en cours d'année, comme cela se produit déjà.