Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Par cet amendement, nous proposons à titre expérimental, pour une durée de six ans, des modalités particulières d'admission dans les formations de licence générale, pour permettre, si besoin est, à l'issue des épreuves portant sur les enseignements dispensés en fin de premier semestre de première année, la réorientation vers des formations mieux adaptées à leurs capacités des étudiants ayant montré des difficultés d'apprentissage manifestes. On combattra ainsi le décrochage universitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'insertion professionnelle fait partie des points sur lesquels notre enseignement supérieur demeure perfectible. À cet égard, il serait extrêmement utile de rendre obligatoire une formation à l'entreprenariat. C'est une thématique qui intéresse les étudiants : beaucoup d'entre eux ont envie de se lancer dans l'aventure, à un moment ou à un autre. Aussi le présent amendement tend-il à inscrire dans le code de l'éducation l'obligation de suivre une formation à l'entreprenariat lors du premier cycle de l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

L'amendement me semble satisfait par l'article L. 612-1 du code de l'éducation : « Chaque cycle, selon ses objectifs propres, fait une part à l'orientation des étudiants, à leur formation générale, à l'acquisition d'éléments d'une qualification professionnelle, à la formation à l'entreprenariat, à la recherche, au développement de la personnalité, du sens des responsabilités et de l'aptitude au travail individuel et en équipe ». La formation à l'entreprenariat étant donc déjà valorisée, je vous propose de retirer votre amendement, sans quoi je donnerai un avis d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je ne voudrais pas laisser le monopole du praticien à notre collègue Fugit, car je suis également un universitaire… La situation s'est améliorée depuis quelques années, c'est vrai, mais la marge de progression reste importante. C'est pourquoi je veux vraiment insister : si l'on veut que 100 % de nos étudiants soient sensibilisés, il faut l'inscrire « en dur » dans la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'amendement vise à rendre systématique l'évaluation de l'insertion professionnelle des diplômés pour toutes les formations. Il importe que les statistiques soient publiques et que leur accessibilité soit facilitée, notamment pour les lycéens. Dans l'intérêt de l'orientation et de la réussite des étudiants, on doit savoir en amont quelles sont les possibilités d'insertion professionnelle. Un travail reste à faire pour que les lycéens puissent en tenir compte. Nous devons créer en la matière une obligation inscrite dans le code de l'éducation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Nous avons eu ce débat avant la suspension de nos travaux. Certains éléments ne figurent pas dans le texte du projet de loi, en effet, car il faut être efficace et suivre la procédure la moins lourde possible. Le texte comporte ce qui est strictement nécessaire sur le plan législatif : il apporte la base légale de la réforme proposée dans le cadre du plan « étudiants ». On doit faire confiance à la parole du Gouvernement, à l'étude d'impact et à tous les documents accompagnant la réforme : cette donnée sera bien communiquée à l'ensemble des lycéens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Il s'agit d'instaurer un contrat entre l'université et l'étudiant à l'arrivée de ce dernier. Chaque université restera libre d'élaborer ses propres contrats-types, mais le principe est qu'ils permettront d'expliciter les obligations réciproques. Le contrat doit notamment indiquer très clairement que les études doivent avoir une finalité et que l'étudiant doit être l'acteur de l'élaboration d'un projet personnel. Une telle pratique existe dans 70 % des universit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

On est capable de créer des contrats de réussite éducative dans l'enseignement secondaire, et même primaire : pourquoi ne pourrait-on pas le faire aussi dans l'enseignement supérieur ? Je persiste à considérer que cet amendement aidera à atteindre l'objectif, qui concerne l'orientation et la réussite des étudiants. Je l'ai dit : cela existe dans des universités étrangères, et je ne vois pas pourquoi nous n'en serions pas capables en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Dans le cadre du contrat de réussite pédagogique, proposé par cette réforme pour les étudiants ne réunissant pas l'ensemble des « attendus » des formations, il y aura un dialogue avec l'établissement pour trouver les moyens de la réussite. Mais il n'est peut-être pas nécessaire de signer automatiquement un contrat avec l'ensemble des étudiants, afin que ces derniers connaissent leurs droits et devoirs. Un règlement intérieur existe dans chaque université, et il ne sert à rien d'alourdir l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je propose de compléter l'article L. 612-1 du code de l'éducation par l'alinéa suivant : « Les établissements d'enseignement supérieur peuvent décider librement par délibération de leur conseil d'administration d'un tarif spécifique de droits d'inscription pour les étudiants étrangers, hors Union européenne, pouvant aller jusqu'à vingt fois le tarif fixé pour les étudiants français par l'arrêté ministériel annuel. » Un certain nombre de pays, notamment l'Australie, obtiennent des financements grâce à leurs étudiants étrangers. Il y a un vrai sujet sur lequel il faut s'attarder un peu : sur le plan de l'équité, il est tout à fait logique que le contribuable français...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Je ne partage pas complètement cette logique. Nous n'avons pas vocation à augmenter spécifiquement les frais d'inscription des étudiants étrangers. Vous posez la question des moyens financiers, mais je ne suis pas sûr que les universités aient à aller les chercher dans la poche de ces étudiants, si je puis dire. Par ailleurs, je considère qu'un étranger venant chez nous pour faire ses études devient ensuite, à son niveau, une sorte d'ambassadeur de France dans son pays d'origine. Valorisons plutôt de tels étudiants. Ils permetten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je ne vois pas pourquoi un étudiant ayant payé des droits plus élevés ne pourrait pas se faire ensuite un « ambassadeur » de notre pays. De plus, comme l'exposé des motifs le précise, si la France souhaite privilégier certains pays ou certaines catégories d'étudiants méritants, des systèmes de bourse peuvent être mis en place. Mais il faut une véritable politique, assumée par l'État, et non un système open bar, si vous me permettez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Notre amendement reconnaît au premier cycle universitaire une finalité supplémentaire au sein du code de l'éducation : l'enseignement supérieur n'a pas pour unique but d'adapter les étudiants aux besoins du marché et des entreprises, mais il a aussi une visée émancipatrice. Dans la continuité de l'enseignement scolaire, le supérieur doit être un vecteur de la construction individuelle et collective de citoyens libres et éclairés, permettant de gommer les déterminismes sociaux. Nous proposons ainsi d'ajouter l'alinéa suivant à l'article L. 612-2 du code de l'éducation : « contribuer à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Les universités doivent avoir la possibilité de proposer en licence des cursus différenciés plus attractifs, permettant un soutien aux étudiants en difficulté et un renforcement des formations qui leur sont destinées, mais aussi aux étudiants à haut potentiel – double cursus en licence, réduction de durée, parcours complémentaires de formation continue ou encore dernière année en alternance. L'objectif est de favoriser la réussite de tous les étudiants et la recherche de la solution la plus adaptée à leur capacité d'apprentissage. Il ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ne logique de formation tout au long de la vie. Il faut décloisonner un certain nombre de formations en facilitant les passerelles entre les sections de techniciens supérieurs (STS), les diplômes universitaires de technologie (DUT), les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et la licence universitaire. Dans ce but, les universités doivent organiser leurs enseignements en modules que les étudiants pourront capitaliser tout au long de leur vie, sans dénaturer la spécificité et le niveau d'exigence des différentes voies de formation. Dans les années à venir, l'enseignement doit plus que jamais s'inscrire dans des parcours de vie et de formation. La question de la capitalisation est donc essentielle : elle permettra d'arrêter ses études à un moment donné, puis de les reprendre ultérieurement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...une collectivité unique parmi les territoires de la République. Son économie est restée traditionnelle et demeure faiblement monétarisée. De surcroît, l'agriculture reste largement ancrée dans le domaine informel, voire non marchand. Ces différences économiques et culturelles d'ampleur entre cet archipel de 12 000 habitants et la métropole compliquent grandement l'acclimatation et l'insertion des étudiants qui n'ont pas, pour la plupart, un bagage suffisamment adapté pour affronter ce qui est bien souvent un nouveau monde pour eux. De surcroît, dans la mesure où l'année scolaire dans l'hémisphère sud s'achève à la fin de l'année civile, ces nouveaux bacheliers sont pour ainsi dire livrés à eux-mêmes en attendant la rentrée universitaire à l'automne suivant. Cette situation a des conséquences néfa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

La modularité que nous mettons en place dans le cadre de cette réforme permettra, à mon avis, de régler une grande partie des problèmes que vous soulevez. Pour le reste, pour des sujets plus locaux, il existe sans doute d'autres solutions. Les étudiants de Wallis-et-Futuna pourraient par exemple suivre le semestre d'adaptation proposé par l'Université de la Nouvelle-Calédonie. Il ne me paraît pas nécessaire de demander un rapport sur un sujet dont je pense qu'il est en grande partie traité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Nous demandons au Gouvernement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l'orientation des étudiants et le lien entre études secondaires et supérieures. Cela éclairerait le Parlement sur les grands axes de la réforme du service de l'orientation qu'envisage le Gouvernement, avec notamment un point sur la formation du personnel chargé de ce service – un enjeu majeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Nous demandons la suppression de l'article 3, car nous voulons un débat de fond sur les tenants et aboutissants de la disparition du régime social des étudiants et les avantages de leur rattachement au régime général. Nous souhaitons obtenir de la ministre des informations, des chiffres sur l'impact financier de cette disparition « sèche », car un certain flou demeure. Les études d'impact ne sont pas très éclairantes, ni très rassurantes. Selon le Conseil d'État, le transfert au régime général devrait occasionner une baisse de recettes, non compensée, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Je suis totalement défavorable à la suppression de l'article 3. Le rattachement au régime général est un progrès pour le quotidien des étudiants, en termes de lisibilité, d'accès aux soins, de démarches administratives en moins et de pouvoir d'achat en plus – puisque nous supprimons par là même la cotisation de 217 euros acquittée par les étudiants.