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Il vise à titulariser les AESH mais aussi à augmenter leur nombre. J'insiste sur ce second point car, en ce début d'année scolaire, 4 % des élèves, soit 11 000 à 13 000 enfants, n'ont pas trouvé d'accompagnant. Outre l'insuffisance de leur salaire et la précarité, il faut donc résoudre le problème de leur nombre. Quant aux questions relatives à la titularisation et à la formation des accompagnants, François Ruffin vous a bien ...
« Nous nous battons tous les jours depuis dix ans mais cette année c'est vraiment la catastrophe : à la rentrée, nous avons eu la surprise d'apprendre que mon fils n'avait pas d'AESH », soupirait une maman. « À son lycée, ils sont quatre dans ce cas ». Les recrutements ont certes été plus nombreux cette année, je ne le conteste pas, mais il reste des trous dans la raquette, selon l'expression souvent employée ici – et des gros trous, comme en l'espèce, dans la Manche. J'appelle en outre votre attention sur les cas de mutualisation, souvent vécus comme présentant le risque de...
Je sais, monsieur le ministre, que vous avez bien compris que nous parlions de santé scolaire ; lorsque j'ai pris l'exemple de la prise en charge à la sortie de l'école des maladies chroniques comme le diabète de type 1, vous avez bien compris que je parlais des projets d'accueil individualisé, les PAI – mais tout le monde ne l'avait pas compris. Cet amendement porte également sur le nombre d'AESH. Il ne s'agit pas de prétendre que rien n'a été fait, bien au contraire : l'accueil et l'accompagnement des élèves handicapés se sont beaucoup améliorés, mais nous partions de loin, même de très loin !
« On reste pauvre toute sa vie à faire de l'humain », confie une accompagnante d'enfant en situation de handicap. Les statistiques le montrent en effet : le salaire mensuel net moyen des AESH est de 750 euros et 96 % des personnes interrogées, le plus souvent des femmes, indiquent que leur salaire ne leur permet pas de vivre dignement. Leur employeur est pourtant l'éducation nationale, pas Uber. Il existe en France un truc qu'on appelle le salaire minimum. Chacun sait que les AESH travaillent massivement en temps partiel mais, si le temps réellement travaillé était pris en compte, le...
Je tiens moi aussi à évoquer la question des salaires. Douze ans d'ancienneté, 885 euros de salaire net mensuel : voilà le noeud du problème ! Pire, l'AESH, dont je viens de citer le salaire, travaille 31 heures par semaine. Les vacances sont déduites de sa rémunération, c'est toujours le même problème. L'ajout d'heures de travail supplémentaires leur permettra de percevoir un revenu supplémentaire ; c'est une piste mais ce ne sera pas la panacée. Certes, elles travaillent à temps partiel ; celle à laquelle je fais référence travaille à 79 %, par ex...
Je comprends votre souhait d'améliorer les conditions salariales des AESH. Nous sommes tous conscients des faibles rémunérations qu'elles perçoivent, souvent inférieures à 800 euros par mois, notamment du fait du temps partiel – qui est d'ailleurs parfois choisi, pour des raisons personnelles par exemple. Les AESH sont essentiels pour l'accès à l'école de tous les élèves, quels que soient leur handicap et leurs difficultés. Malheureusement, votre amendement reviendrai...
Je vais retirer mon amendement car un décret récent comporte des avancées concernant les référents AESH.
Chacun reconnaît la place des AESH et l'importance de leur tâche auprès des élèves en situation de handicap. Le montant de leur rémunération n'est pas à la hauteur de leur engagement et de ce que nous leur devons. Nous proposons donc qu'une indemnité de 50 euros par mois, soit 600 euros par an, leur soit accordée.
Il vise à étendre le bénéfice de la prime REP et REP+ – réseau d'éducation prioritaire renforcé – versée aux AESH exerçant dans des établissements relevant de l'éducation prioritaire.
En réponse au propos de la rapporteure selon lequel les AESH travaillent souvent à temps partiel et dans plusieurs structures – l'éducation nationale, les collectivités voire des associations – , je propose d'expérimenter, dans les départements volontaires, la formule du groupement d'employeurs afin de gérer au mieux les plannings, l'évolution de carrière et la formation, de sorte que les AESH n'aient qu'un seul employeur. J'ai déjà présenté cette proposit...
AESH et enseignants : collaborer dans une école inclusive, Autisme et scolarité : des outils pour comprendre et agir, La Famille Tout-Écran, ou encore Dis-nous, Latifa, c'est quoi la tolérance ? Ces livres aidaient les enseignants à traiter du handicap à l'école, de la radicalité religieuse ou de la laïcité ; ils participaient à leur formation initiale et continue. J'en parle au passé car votre minis...
...tissage ; un renforcement des dispositifs d'orientation pour accompagner les élèves, dont le dispositif « Cordées de la réussite », et des dispositifs de promotion de l'apprentissage des langues étrangères – plan langues. Des efforts particulièrement significatifs sont faits en faveur de l'inclusion scolaire, avec notamment le recrutement de 4 000 accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), l'objectif étant qu'aucun élève ne soit laissé sans solution. Le service public de l'école inclusive est généralisé dans tous les départements : déploiement progressif des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL) couvrant les deux‑tiers des collèges, qui s'achèvera en 2021 ; poursuite de la création de nouvelles unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), dont 368 ont été ouver...
...issé à 85,6 % en 2018, il s'est nettement amélioré en 2019 puisqu'il atteint 86,7 %. Le ministère vise 88 % en 2020 et 89 % en 2021. Cette amélioration serait également permise par la création d'un véritable service de l'inclusion scolaire dans chaque département de France. La généralisation des PIAL permettra également de mieux répondre aux notifications d'affectation en ULIS. Enfin, le nombre d'AESH augmente puisque 4 000 postes seront créés en 2021, comme l'année précédente. L'année dernière, vous aviez déposé le même amendement et je vous avais proposé de refaire le point sur le taux de couverture l'année suivante. Ma réponse sera la même cette année. Avis défavorable.
Entre les déclarations du Gouvernement sur la consolidation des emplois des AESH et la réalité, il y a un gouffre. Chaque année, le même reproche est fait au Gouvernement, par la voix même de Mme la rapporteure spéciale qui a pu écrire, dans son rapport, que la programmation et la présentation de la masse salariale constituaient le principal enjeu en matière de sincérité budgétaire pour la mission. Elle ajoutait que le ministère continuait d'améliorer, en 2019, la lisibilité ...
Sur le plan purement budgétaire, votre amendement porte une critique que j'ai moi-même formulée dans mon précédent rapport spécial et que la Cour des comptes a émise dans sa note d'analyse de l'exécution budgétaire pour 2019. Les AESH comme les AED, les assistants d'éducation, sont concernés, alors que ces derniers n'ont pas vocation à être cédéisés. Vous avez raison de souligner les difficultés que vivent les AESH du fait de leur rémunération insuffisante et de leur statut précaire. La circulaire du 5 juin 2019 a précisé le cadre de gestion des AESH : mettre en place une organisation spécifique pour la gestion RH des AESH sou...
Le Gouvernement augmente le nombre des AESH mais oublie de les rémunérer correctement. Cet amendement tend, par conséquent, à financer la création d'une indemnité de fonction pour les AESH, d'un montant 50 euros net par mois. Ces personnels sont des acteurs essentiels à la réussite du projet de la nation d'inclure les élèves en situation de handicap. Ils perçoivent en moyenne 760 euros net par mois. Cette indemnité permettrait d'améliorer...
Nous sommes tous conscients de la faiblesse de la rémunération des AESH, souvent inférieure à 800 euros par mois, sans parler de leur temps partiel, en général imposé. Votre amendement, cependant, est une mauvaise réponse à une bonne question. La revalorisation des AESH fait partie d'une politique plus globale. Je vous invite à évoquer le sujet en séance publique avec le ministre. Avis défavorable.
...édits de cette mission. Le budget de l'éducation nationale atteint un seuil historique. Depuis plusieurs années, Mme Osson nous présente en effet des budgets en augmentation alors que ce n'est pas le cas pour l'ensemble des missions. Cette année, de surcroît, l'augmentation structurelle s'accélère. Les hausses de crédits sont également importantes afin de pouvoir recruter un plus grand nombre d'AESH. Le défi posé par leur juste rémunération demeure, de même que celui de contrats plus sécurisés, mais ce chantier est en cours. L'engagement du Grenelle de l'éducation et la disponibilité budgétaire pour 2021 montrent que nous pouvons engager structurellement la réforme de la qualité de l'enseignement, du juste accompagnement et de la juste rémunération des professeurs. Dans les zones REP et RE...
...ble par rapport à celle des pays voisins et n'entravera en rien le déclassement qu'ils subissent. Par ailleurs, l'ensemble des fonctions support est complètement oublié. Rien sur les conseillers principaux d'éducation (CPE), sur les psychologues en RASED, sur les personnels de santé, sur les directeurs d'école, dont nous connaissons pourtant les difficultés. Malgré la création de 4 000 postes d'AESH, la rémunération de ces derniers n'est pas révisée, faisant fi ainsi d'une demande récurrente seule à même d'assurer l'attractivité de cette profession. La liste pourrait être longue… Nous sommes en désaccord quant à l'augmentation des crédits aux écoles privées, au détriment de l'école publique, seule garante de la mixité sociale dont notre pays a tant besoin. C'est pourquoi le groupe Socialist...
...colaires coûte cher à l'école et aux enseignants, sans être pour autant probante. Il en est de même dans le domaine de l'inclusion scolaire : beaucoup de com', peu d'actes. Je connais la chanson… Nous viendrions de loin… Mais je connais aussi les cadeaux que ce Gouvernement a fait aux riches, ce qui me fait douter de l'authenticité de son ambition en la matière. La réalité, ce sont toujours des AESH en nombre insuffisant et aux salaires indécents, dont les postes sont donc difficiles à pourvoir, des AESH que l'on mutualise dans les très controversés Pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL) au détriment de ce dont les jeunes ont besoin. Que dire également de la revalorisation tant vantée de la rémunération des enseignants ? Une blague ! Comment ne pas mentionner l'augmentation conti...