Interventions sur "AESH"

435 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Il s'agit d'allouer des crédits supplémentaires au titre 2 du programme Vie de l'élève. L'annonce d'une revalorisation de 600 euros par an pour les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), que nous réclamions depuis longtemps, ne peut que nous réjouir. Toutefois, il faut aller plus loin. Ces professionnels, dont le revenu mensuel moyen est de 760 euros net, méritent une revalorisation plus importante. Ils sont essentiels à la réussite du projet d'inclusion des élèves en situation de handicap ; il faut leur donner les moyens d'accomplir leur mission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

L'amendement II-AC113 vise à attribuer les primes REP (réseau d'éducation prioritaire) et REP+ aux accompagnants des élèves en situation de handicap. Comme les enseignants ou les personnels sociaux ou de santé, les AESH exerçant dans un établissement REP ou REP+ méritent cette prime, dont le montant est de 1 734 euros annuels brut en REP et de 5 114 euros annuels brut, plus une part modulable, en REP+. Ne disposant pas du nombre d'AESH exerçant dans les établissements REP et REP+, j'ai calculé le nombre des bénéficiaires potentiels au prorata du nombre d'assistants d'éducation (AED) en REP et REP+.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

L'amendement II-AC50 vise à encourager le Gouvernement à revaloriser l'ensemble des rémunérations des AESH. Certes, la création d'une grille indiciaire marque une avancée, mais on ne peut pas vivre avec 800 euros ! Il faut faire un geste en faveur de ces personnels indispensables à l'inclusion des élèves en situation de handicap. Quant à l'amendement II-AC51, il tend à augmenter le nombre des créations de poste prévues pour la rentrée 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis :

Madame Tolmont, la question de l'attractivité du métier d'AESH est importante. À cet égard, la création d'une grille indiciaire spécifique montre que la majorité s'attache à favoriser la reconnaissance de ce métier. Un pas de géant a ainsi été franchi, puisque ces personnes ne subissent plus la précarité des contrats aidés. Cependant, la réflexion doit se poursuivre, car la rémunération moyenne de 760 euros qui a été mentionnée correspond à un service moyen ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Je souscris entièrement à votre propos. Je sais que la présence d'une AESH n'est pas forcément adaptée à tous les enfants. Il n'en demeure pas moins qu'une AESH en poste dans un collège accompagne parfois cinq enfants, dont l'un – c'est une situation que je connais – n'est accompagné que trois heures. Il faut donc raisonner au cas par cas : la mutualisation est parfois adaptée ; dans d'autres situations, un accompagnement matériel suffit… Quoi qu'il en soit, le nombre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Il sera intéressant de débattre de ces questions en séance publique, en présence du ministre. Le fait est qu'il manque des AESH dans certains endroits, mais on constate aussi parfois des problèmes de coordination. Vous avez évoqué les PIAL : certains fonctionnent bien, d'autres sont peut-être moins bien pilotés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Force est de constater que, partout, il manque des AESH. Le Gouvernement crée des postes supplémentaires, et c'est bien, mais il faut partir des besoins réels : il faut davantage d'AESH, elles doivent bénéficier d'un véritable statut, sécurisant, travailler à plein-temps, et non à temps partiel subi, et percevoir une rémunération plus élevée, simplement pour vivre dignement. N'oublions pas qu'elles s'occupent d'enfants, pas de stylos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Le sujet des AESH et de l'accompagnement des enfants en situation de handicap est de ceux qui dépassent les clivages partisans. Nous devrions oublier les idées préconçues et cesser de croire que les actions des uns sont guidées par l'intention de nuire aux autres. Nous le constatons tous : si l'accompagnant ne dispose pas d'un nombre d'heures suffisant pour aider l'élève, les résultats sont mauvais pour l'enfant, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

...ires. La réduction de la taille des classes ne s'est faite au détriment ni des autres niveaux ni des autres écoles. Depuis la rentrée, 74 % des classes de grande section, de CP et de CE1 hors éducation prioritaire comptent moins de vingt‑quatre élèves. Ensuite, l'école inclusive a bénéficié d'une nouvelle accélération grâce au recrutement massif d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) en 2020. Alors qu'ils étaient 50 400 en 2019, ils sont désormais presque 68 000, soit 17 000 de plus. Petit à petit, l'inclusion scolaire devient une réalité : 385 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés, c'est-à-dire 23 500 de plus qu'en 2019. Les mesures destinées à revaloriser le métier d'enseignant se sont poursuivies. Le dispositif Parcours professionnel, carrières et rémunéra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...aintenue, afin d'achever le dédoublement des classes en REP. Dans un contexte de forte baisse démographique dans le premier degré – il y avait environ 65 000 élèves de moins à la rentrée 2020 –, 2 374 emplois ont été créés, ce qui a permis de poursuivre la mise en œuvre du plafonnement à vingt‑quatre élèves par classe en grande section, CP et CE1 partout en France. La création de 4 000 emplois d'AESH, de référents et d'une prime spécifique a également été au menu du budget 2020. Ces petits pas concrétisent la constitution d'un nouveau service public pour les élèves en situation de handicap. Alors que la crise sanitaire a montré l'engagement des personnels de l'éducation nationale pour accompagner la réussite des élèves, dans des conditions difficiles, une prime covid a été octroyée aux profe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

... Dunois à Caen, où j'aimerais vous inviter, monsieur le ministre. Les critères d'affectation des moyens humains, financiers et matériels sont‑ils susceptibles d'évoluer dans un avenir proche pour éviter les effets de seuil, parfois très mal vécus, entre ceux qui bénéficient de l'éducation prioritaire et ceux qui n'en bénéficient pas ou plus, mais pourraient pourtant y prétendre ? Concernant les AESH, les recrutements ont été massifs mais ils se heurtent parfois à des politiques de notification des MDPH qui évoluent encore plus vite. Malgré les PIAL, malgré les milliers d'AESH supplémentaires recrutés chaque année, et encore à la rentrée 2021, de nombreux enfants en situation de handicap sont sans solution. Considérez‑vous qu'il est possible d'atteindre rapidement l'objectif essentiel de donn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

... continuité pédagogique et le maintien du lien entre les élèves et les établissements. Les efforts engagés dans le premier degré, pour l'indispensable maîtrise des savoirs fondamentaux, sont essentiels, et la création de 2 000 emplois va dans le bon sens. Je me réjouis également de la progression de 9 % des crédits dédiés à l'école inclusive, qui permet de financer le recrutement de 4 000 ETP d'AESH à la rentrée 2021. L'école doit permettre à chaque élève de s'accomplir. Tous méritent d'être dignement accompagnés, mais ce n'est pas toujours le cas actuellement. Bien que 100 millions d'euros aient été ouverts dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2021 afin d'accompagner les communes face aux frais résultant de l'abaissement à 3 ans de l'âge de la scolarité obligatoire, de nombreuses é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

... carrières. Elle est en cours pour les personnels des REP+. Il faut que les négociations aboutissent à une revalorisation concernant un maximum de professionnels, pour faire face aux difficultés de recrutement et garantir un haut niveau. Parmi les autres objectifs, il convient de saluer la politique relative à l'inclusion qui est menée tant pour les personnels, par la consolidation du statut des AESH, que pour les élèves. Le nombre de ceux qui ne sont pas accompagnés a fortement diminué. L'augmentation de 4 % en 2019 des unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS) participe aussi de cet objectif. Les dispositifs pour l'insertion des jeunes, notamment issus des quartiers prioritaires et des zones rurales, tels que les cordées de la réussite et parcours avenir, mais aussi la désignation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Dans le cadre de l'examen de la mission Enseignement scolaire au titre du Printemps de l'évaluation, la commission des finances a choisi de s'intéresser particulièrement à la gestion des personnels en difficulté. En effet, de nombreuses catégories professionnelles de l'éducation nationale sont en souffrance : les assistants d'éducation, les AESH – toujours sous le seuil de pauvreté –, les psychologues de l'éducation nationale, les infirmiers scolaires, les assistants pédagogiques et les assistants de prévention et de sécurité, ainsi que l'ensemble des personnels contractuels du ministère. Autant de grands absents des revalorisations du Grenelle dont, par ailleurs, le montant, une fois qu'on a soustrait les 100 millions consacrés à la pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz, présidente :

Si je salue le travail accompli et les avancées intervenues en matière d'inclusion scolaire, il reste toutefois du chemin à faire. En tant que députés, nous rencontrons l'été des parents d'enfants handicapés en panique totale – les difficultés sont moindres une fois le cursus engagé. Il faut impérativement trouver des solutions pour ces familles, mais aussi revaloriser le métier d'AESH et faire évoluer le statut vers des CDD. Madame la rapporteure spéciale, vous avez parlé de plus de 7 000 postes supplémentaires dans le premier degré. Un effectif de moins de treize élèves par classe dans les écoles prioritaires est une bonne chose, mais il faut veiller à maintenir un équilibre entre les écoles en zones rurales ou de montagne et celles situées en zone prioritaire. Il ne faudrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

...es retards dans sa politique d'accompagnement du handicap. Il est pourtant tenu à des obligations depuis la loi du 11 février 2005, qui a notamment créé l'obligation de scolarité pour les enfants en situation de handicap. Or, les places en institut médico-éducatif manquent pour de trop nombreux enfants. Si l'école inclusive est présentée comme l'une des priorités du ministère de l'éducation, les AESH n'ont fait l'objet d'aucune mesure de sécurité sanitaire spécifique au printemps dernier dans le contexte de crise épidémique. Ils souffrent d'un cadre d'emploi trop rigide et d'un défaut de reconnaissance, notamment financière. J'ai encore le souvenir d'une AESH qui n'a pas pu faire évoluer son contrat limité à 20 heures par semaine. Surtout, ils sont trop peu nombreux pour répondre aux demandes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Geismar :

Madame la secrétaire d'État, vous avez évoqué la situation des AESH et l'embauche de 8 000 personnes en CDD et CDI. L'objectif du Gouvernement et de la majorité, depuis le début du quinquennat, est de parvenir à une école pleinement inclusive. À cette fin, le Président de la République a annoncé, en février 2020, la création de 11 500 emplois et la limitation des temps partiels subis. L'épidémie de covid-19 vous a-t-elle contraints à adapter cet objectif ? J'aim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...ation d'une partie des soignants de cet établissement du secteur du médico-social qui est exclue des revalorisations, alors que l'enjeu principal pour les malades et les équipes est la continuité et la diversité du parcours de soins. Je tiens à rendre hommage à ces soignants. Quel calendrier est envisagé par le ministère pour leur apporter des réponses rapides ? Malgré des efforts concernant les AESH, leur nombre reste insuffisant et leur accès à des CDI trop aléatoire. Ensuite, parce que l'inclusion est un combat qui, lui aussi, est loin d'être gagné, il faut évoquer l'insuffisance des places en institut médico-éducatif (IME) et structures adaptées. Elles restent insuffisantes et ne répondent pas à l'angoisse des familles qui voient leurs jeunes adultes bien souvent dirigés vers des structu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...tains acteurs craignent un empilement des dispositifs concourant aux mêmes objets ainsi que des inégalités de traitement entre usagers, en fonction de l'entité en charge de la communauté et de la situation géographique des personnes la sollicitant. S'agissant de l'accompagnement des élèves handicapés, un long chemin a été parcouru, mais certaines questions continuent de se poser. D'une part, les AESH les plus vulnérables sur le plan sanitaire ne sont actuellement pas remplacés. En raison de la mutualisation, quatre ou cinq jeunes peuvent ainsi se retrouver sans accompagnement. D'autre part, certains AESH doivent changer de PIAL en cours d'année scolaire, sans la moindre explication. C'est ce qui arrivé, dans ma circonscription, à deux d'entre eux, ce qui a plongé dans l'incompréhension les co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

On dénombre, en France, près de 12 millions de personnes en situation de handicap, dont le quotidien s'apparente souvent à un parcours du combattant. C'est notamment le cas à l'école. On estime ainsi que, à la rentrée de septembre 2019, entre 11 000 et 13 000 enfants étaient privés d'AESH. La création des PIAL n'a pas amélioré la prise en charge des élèves en situation de handicap ; elle n'a pas remédié davantage à la pénurie d'AESH, ni à la situation de grande précarité que connaissent ces personnels. En 2020, ils travaillaient en moyenne 24 heures par semaine, pour 760 euros nets par mois. Globalement, les difficultés à se déplacer au quotidien, à trouver un logement adapté, à ...