Interventions sur "CEP"

122 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, président :

...merciales (ESSEC), membre du groupe ouverture sociale de la Conférence des grandes écoles. Cette audition porte sur l'accès aux grandes écoles qui forment l'« élite » de la République. Nous pourrons d'ailleurs discuter ce terme, qui permet ou non à la méritocratie républicaine de produire son plein effet et de tenir sa promesse. Nous nous intéressons à la question du racisme dans sa dimension conceptuelle mais aussi dans ses conséquences concrètes, notamment les discriminations. Ce que nous allons donc chercher à savoir, c'est si ces écoles ne demeurent pas inaccessibles aux élèves les plus brillants des quartiers difficiles notamment, et obèrent ainsi la réalisation de la promesse d'égalité. Il s'agit de voir si ces écoles peuvent concilier l'excellence de la sélection nécessaire au parcou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

...emploi se situent vos écoles, la formation, les concours, l'orientation et tous ces moments clés de la vie d'un jeune qui déterminent énormément son parcours ultérieur. Des « expérimentations » ont été menées voilà quelques années, comme cette « discrimination positive » mise en place à Sciences Po. Certains de nos collègues en ont bénéficié, nous disposons donc de bons avocats de ce dispositif… Cependant, nous avons aussi entendu parler d'effets contre-productifs, même s'ils sont probablement à la marge et même si je pense qu'il est toujours très difficile d'intégrer vos écoles, que ce soit par ce qu'on appelle la « grande porte » ou par une autre porte. Ces expériences nous intéressent. Une fois que toutes ces personnes ont intégré vos écoles, l'étape d'après se passe-t-elle bien ? Ce n'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Vous ne pouvez donner les clefs de Paris à un acteur privé. Si cela devait arriver, la France deviendrait une exception en Europe. Tous nos partenaires européens l'ont compris : ils gardent la main sur leurs grands aéroports, qui sont tous détenus à majorité par la puissance publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Concernant le patrimoine social de la France, celui hérité du Conseil national de la Résistance et des Trente Glorieuses, il n'est pas acceptable que le Président de la République le dénigre au point d'utiliser l'expression « pognon de dingue ». En réalité, monsieur le Premier ministre, votre gouvernement commence à prendre conscience de l'impasse budgétaire dans laquelle il se trouve à cause des cadeaux fiscaux qu'il a accordés aux plus aisés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...lics les plus fragiles et les plus exposés à la précarité, à la désinsertion professionnelle et au chômage. Dans une logique de justice sociale redistributive, il est ouvert aux personnes en situation de handicap mais il n'est pas toujours appréhendé avec les compétences et les connaissances nécessaires aux besoins des parcours. Cet amendement tend à inscrire dans la loi la nécessité d'adapter le CEP à ce public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Cet amendement est déjà satisfait dans la mesure où le CEP est un outil accessible à tout individu, qu'il occupe un emploi ou qu'il en recherche un. La mise entre parenthèses d'une activité professionnelle pour aider un proche ne remet pas en cause l'accès au CEP. Je vous invite à retirer cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...es professionnelles sont de moins en moins linéaires, il est moins question de projet professionnel que de stratégie professionnelle. Engager la personne dans une approche stratégique de carrière implique nécessairement de prendre en compte son système de croyances, ses représentations. Ces mécanismes nécessitent un accompagnement spécifique d'un niveau de profondeur qui ne relève pas du cadre du CEP. Le cahier des charges du CEP n'intégrera pas la mobilisation de ces expertises. Le bilan de compétences livre des informations sur la personne dans son environnement, tandis que le CEP apporte à la personne des informations sur son environnement. Ils relèvent d'un niveau d'expertise de nature différente et complémentaire. Il est donc plus que nécessaire de permettre le recours aux experts extér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

La complémentarité entre l'identification des besoins et du projet professionnel par l'opérateur de CEP et des actions de formation pouvant en découler, comme la VAE, le bilan de compétences ou la création d'entreprise, est effectivement indispensable et se retrouve au coeur de la philosophie du projet de loi. Ces dispositions seront prévues dans le cahier des charges du CEP. Il est du reste prévu, à l'article 4, que le bilan de compétences soit transmis à l'opérateur de CEP. J'ai moi-même déposé u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Nous y voilà : comme je viens de le dire, dans la veine de ce que vous proposiez, il s'agit de rendre complémentaires le CEP et le bilan de compétences. Le cahier des charges du CEP doit tenir compte de leur finalité commune et de leur nécessaire articulation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Le rapport de 2017 du CNEFOP – le Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles – sur le suivi de la mise en oeuvre du CEP fait clairement état d'une mobilisation insuffisante de cet outil et de la nécessité de l'enrichir. L'avis est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Il vise à préciser la nature des prestataires compétents pour assurer le conseil en évolution professionnelle. Il propose que le CEP soit assuré par les organismes du service public de l'emploi ainsi que par tout autre opérateur sélectionné par un appel d'offres de France compétences. Cela permettrait, de manière transparente, d'élargir le CEP à tout acteur public et privé compétent et ainsi de répondre à la grande pluralité des besoins d'accompagnement en favorisant l'innovation sur ce marché en pleine expansion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...nelle à de nouveaux opérateurs, financés à l'issue d'un appel d'offres. D'ailleurs, madame la ministre, avez-vous des exemples d'opérateurs capables de prendre en charge de tels appels d'offres ? Pour notre part, nous n'en connaissons pas, nous ne voyons pas trop qui cela pourrait être. Les opérateurs actuels sont présents dans l'ensemble des régions, ils ont investi et développé correctement le CEP et ils en respectent le cahier des charges. L'ouverture au marché risquerait, comme nous l'avons déjà souligné, de casser la dynamique en cours, de conduire à des licenciements chez les opérateurs, notamment les FONGECIF, et de dégrader le service rendu en n'assurant plus la même qualité de service et l'accès de proximité au service. Notre amendement vise à supprimer l'ouverture au marché du CEP....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Le conseil en évolution professionnelle devant pouvoir accompagner les salariés et demandeurs d'emploi tout au long de leur vie professionnelle, nous avons pour souci qu'il soit en adéquation avec la situation économique et les besoins du territoire actuels ou prévisibles. Or cette volonté n'apparaît pas dans l'actuelle rédaction du projet de loi. Pour rapprocher le CEP de tous les salariés et de toutes les entreprises en organisant le maillage territorial le plus fin possible, il convient de prévoir une procédure d'habilitation qui repose sur un appel à candidatures régional effectué au niveau de chaque région.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

La possibilité offerte aux régions de désigner des opérateurs régionaux de CEP, que vous évoquez, introduite en 2014, n'a pas réellement été mobilisée. S'agissant de l'appel à candidatures prévu dans le projet de loi, il me paraît souhaitable de préserver une démarche nationale pilotée par France compétences et de ne pas surcharger les CREFOP – comités régionaux de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles – d'une mission potentiellement lourde. L'avis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

..., les associations de victimes des attentats font un travail remarquable d'accompagnement et de soutien aux personnes dont les vies ont été bouleversées par le terrorisme islamique. Sommes-nous à la hauteur des difficultés qu'elles rencontrent ? Cette question doit nous interpeller, en tant qu'élus, en tant que citoyens de la République. La nation poursuit jour après jour son travail de mémoire. Cependant, les difficultés que rencontrent nos concitoyens sont toujours très présentes au quotidien. Elles ressurgissent parfois douloureusement. À Nice, nous avons ainsi constaté que la détresse psychologique se manifeste parfois subitement après plusieurs années, y compris chez les enfants. Il est nécessaire de faire face aux besoins accrus des services hospitaliers, d'allouer davantage de moyens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je partage les interrogations de mes collègues, y compris celle de Mme Victory sur les différents opérateurs susceptibles de s'ajouter à la liste des opérateurs publics qui officient actuellement, d'autant que le service offert est gratuit. Quel sera l'intérêt de ces opérateurs privés à candidater et quel est l'intérêt de l'État à les appeler sur ce type d'opération ? Nous ne finissons pas de nous interroger. La question de la place des régions a également été plusieurs fois soulevée au cours des débats. Or l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Il vise à prévoir, pour 2019, la réalisation du CEP par les FONGECIF, transitoirement autorisés à assurer la mission des commissions paritaires régionales interprofessionnelles. En effet, les opérateurs du CEP seront probablement désignés courant octobre 2019, compte tenu des délais de préparation et d'organisation des appels d'offres de France compétences. Le but de cet amendement est d'éviter une carence dans le service de conseil en évolution p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L'amendement vise à garantir une transition réussie entre les deux versions du CEP. Le sous-amendement apporte une précision de nature rédactionnelle. Je suis donc favorable à l'amendement, sous réserve de l'adoption du sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...séquence à la Caisse des dépôts et consignation d'en assurer la mise en oeuvre jusqu'au 31 décembre 2018. De ce fait, la mise en oeuvre des CPF de transition sera assurée par la Caisse des dépôts d'août 2018 à décembre 2018, puis, à compter du 1er janvier 2019, par les commissions paritaires. Or, monsieur Maillard, vous nous expliquez maintenant que, parce que les opérateurs de mise en oeuvre du CEP ne seront pas opérationnels avant le 31 décembre 2019, il appartiendra aux commissions paritaires interprofessionnelles régionales de mettre en oeuvre le CEP d'août 2018 au 31 décembre 2019, alors que, si je ne me trompe, en défendant le précédent amendement, vous expliquiez que ces mêmes commissions ne seraient pas opérationnelles avant le 1er janvier 2019.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

... les commissions paritaires interprofessionnelles » qui délivrent le conseil en évolution professionnelle. Alors même que vous remplacez les FONGECIF par les commissions paritaires interprofessionnelles régionales, vous nous expliquez, dans l'exposé sommaire de l'amendement, qu'il a pour objet de permettre aux FONGECIF de continuer à faire ce travail. C'est donc un mensonge, une mystification inacceptable.