168 interventions trouvées.
Faire mieux avec moins, cela n'existe pas ! Nous avons besoin de l'expertise humaine en forêt. Nous avons besoin de gens capables de dire quels arbres il faut prélever pour que les autres poussent. Nous avons besoin de savoir comment les essences interagissent, à l'heure où des parcelles entières s'assèchent en Europe. Le pire, c'est que l'on cantonne les agents de l'ONF au rôle de préleveurs de bois, en négligeant les multiples fonctions qui composent leur métier : auparavant, ils accompagnaient des classes en forêt pour expliquer le fonctionnement des écosystèmes, participaient aux études sur la biodiversité, aidaient à déterminer où et comment il fallait intervenir ; aujourd'hui, ils ne connaissent plus le terrain. Je donne l'alerte : nous augmentons de façon...
Je soutiens moi aussi cet amendement. Élu d'une circonscription rurale, je sais l'importance des agents de l'ONF. Nous passons notre temps à dire que la forêt est l'avenir et nous nous plaignons que les Chinois, les Espagnols et d'autres viennent nous piquer nos arbres. Il faut absolument consacrer toute notre énergie aux forêts. Les effectifs de l'ONF sont insuffisants !
Une augmentation de 4 millions d'euros, ce n'est pas rien : ces crédits financeront précisément l'observation et l'évolution des forêts. L'ONF nous a permis de traverser la crise sanitaire, notamment grâce à l'abattage massif d'arbres, dans le Jura et le Morvan. S'agissant de l'évolution des effectifs, les détecteurs du service rendu à la forêt doivent être mobiles, ce qui n'était pas intégré dans la culture de l'ONF. D'ailleurs, une approche globale des effectifs de l'ONF montrerait que l'office emploie quasiment le même nombre de pers...
Par ailleurs, l'objectif du plan de reboisement des forêts françaises est de planter 45 000 hectares de forêt, qui permettront de capter plus de CO2. Nous pouvons compter sur l'expertise des agents de l'ONF et sur ce budget.
...ectifs et les moyens des agences de l'eau. En outre, dans le cadre du plan de relance, 300 millions d'euros sont destinés à sécuriser des infrastructures de distribution d'eau potable en métropole et outre-mer. Enfin, le programme « Écologie » de la mission « Plan de relance » prévoit 10 millions d'euros pour la restauration écologique des cours d'eau. Les crédits des agences de l'eau sont donc confortés. Certes, il faudra veiller à ce que les ressources humaines suivent. Avis défavorable.
...ans le PLF pour 2022, la subvention pour charges de service public versée à l'OFB passe de 51,5 à 53 millions d'euros pour prendre en compte le transfert des laboratoires d'hydrologie et le plafond d'emplois est relevé de 5 ETP : les moyens traditionnels de l'OFB sont donc préservés. En outre, il est bénéficiaire de 85 millions d'euros au titre du plan de relance. L'action de l'OFB est donc bien confortée. Avis défavorable.
Vous est-il arrivé de retirer une certification PEFC et, si oui, en raison de quel manquement ? Quelles informations vous communique l'ONF à propos du contrôle exercé par ses agents sur les activités minières en forêt ?
Vous touchez du doigt un problème récurrent : celui du personnel au service de l'État, dans la gendarmerie et l'armée notamment. Au-delà de la question de leur nombre, ces agents ne restent pas sur le terrain assez longtemps pour procéder aux contrôles nécessaires. L'ONF dispose-t-il, à votre avis, de personnel et de matériel en quantité suffisante ? Avez-vous alerté le ministère à ce sujet ?
...lle d'arbre suppose une autorisation. Or, le nombre de sites d'orpaillage illégal augmente sans cesse dans cette partie du territoire. En recoupant vos réponses avec celles que nous aurons obtenues au cours de ces auditions, nous chercherons à soumettre au gouvernement un ensemble de propositions pour mettre un terme à cette situation. Pouvez-vous nous présenter les missions et l'expertise de l'ONF en matière de surveillance de l'orpaillage illégal, et leur impact sur l'environnement ? De quels moyens financiers et techniques dispose l'ONF pour exercer ces missions et combien de ses agents sont aujourd'hui déployés sur le territoire de Guyane ?
Compte tenu de l'ampleur de la mission qui est affectée à l'ONF, et des remontées qui vous parviennent du terrain, considérez-vous que le nombre d'agents dont vous disposez est suffisant ? Pourriez-vous également présenter le système d'alerte et de suivi mis au point par l'ONF, et qui intègre l'analyse périodique des images satellites ? Est-il utile et efficace ? Pouvez-vous nous présenter l'Observatoire de l'activité minière ; l'évaluation menée dans le ca...
Quel impact de l'orpaillage illégal sur la forêt les agents de l'ONF constatent-ils ? Je m'interroge sur la multitude des acteurs censés lutter contre l'orpaillage illégal, entre la gendarmerie, l'armée, le parc, la préfecture, l'ONF en partie, etc. Des réunions régulières sont-elles organisées entre ces acteurs pour mettre en place des stratégies communes ? Le rôle de chacun n'est pas clair pour moi. Comment parvenez-vous à coordonner vos actions ?
... avez vous-même dénoncée ce matin, monsieur le ministre – à la phytopharmacie dans les techniques de production agricole. Il me semble qu'une rupture a eu lieu à partir des mois de novembre ou de décembre 2017 : la politique de prévention a été abandonnée. Même dans la majorité, les députés les plus informés admettent que le plan Écophyto – autrement dit l'instrument dont s'est dotée la France, conformément aux directives européennes, pour maîtriser l'usage des produits phytopharmaceutiques – est en panne. Ayons l'honnêteté de regarder la chronologie. En 2016, lorsque nous avons adopté la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui interdit l'usage des néonicotinoïdes sur les 28 millions d'hectares de surface agricole utile en France – usage que vous voulez ...
...aul Dufrègne et dans le mien, parce que Cristal Union a abandonné les producteurs ; fort heureusement, la coopérative Limagrain a pris le relais pour essayer d'autres cultures que la betterave sucrière. Nous connaissons les difficultés des producteurs et nous ne nions pas l'existence d'un véritable problème économique. Des députés de notre groupe côtoient, dans leur département, des producteurs confrontés à ces difficultés. Pour autant, même si ce n'est pas facile, nous choisissons de nous opposer à ce texte, parce que nous pensons que certaines de ses dispositions portent de graves coups à l'environnement. Le projet de loi a une dimension extrêmement symbolique, car il répond à une réelle urgence économique et à une grande souffrance sociale chez les producteurs par un retour sur des avanc...
... les cultures betteravières et prenant avec légèreté la perte des exploitants. Qui peut se réjouir, ou du moins s'estimer « rassuré », de la perte de « seulement 10 % à 20 % » des rendements ? Comment pouvons-nous décider de rester immobiles face à la détresse d'une filière ? Ce que nous ne produirons plus, nous l'importerons ! Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Au moment où la France se reconfine, la préservation de nos richesses et de nos champions nationaux est essentielle. Au 20 octobre dernier, à titre d'exemple et selon les chiffres issus du délégué interministériel de la filière betterave-sucre-alcool, certaines pertes pouvaient atteindre de 70 % à 80 %. J'entends déjà les voix de ceux qui contesteraient ces chiffres : certes, la situation n'est pas homogène dans l'ensemble du te...
...n de la filière betteravière dépend me semble dangereux. Les agriculteurs, qui en ont fait l'amère expérience cette année à la suite de la décision politique prise en 2016, le savent. L'écologie de défiance, qui vise à tout interdire sans se soucier des répercussions directes dans les territoires, n'est pas celle que le groupe Les Républicains entend défendre. Nous lui préférons l'écologie de la confiance avec les professionnels concernés. Cela est nécessaire, car le traumatisme de la jaunisse ne doit pas conduire nos agriculteurs à cesser cette culture. Oui, la perte de rendement n'est pas homogène dans le territoire français. Elle se situe entre 15 % et 20 % si l'on inclut les zones non touchées et atteint jusqu'à 60 % dans certains territoires franciliens, tant dans les parcelles conventi...
Je confesse humblement vous faire confiance, monsieur le ministre, comme vous le savez. J'apprécie votre compétence ; vous êtes à votre place au ministère de l'agriculture. Il n'y a pas d'un côté les défenseurs de l'environnement et de l'autre ceux qui seraient insensibles à la question. Cependant, que voulez-vous, avec les années je me range parmi les députés qui ont quelques principes. Comme je l'ai ...
Il y a trois ou quatre semaines, je l'ai qualifié d'un mot pas très joli dans l'hémicycle, pour insister sur sa mauvaise qualité – je continue de le penser. On constate une mortalité de 300 000 ruches par an. Monsieur le ministre, parce que vous êtes ingénieur agronome, que vous êtes quelqu'un d'intelligent, nous vous faisons confiance : je souhaite que vous travailliez aussi sur la filière apicole pour élaborer un plan vigoureux de soutien aux apiculteurs – il y a urgence. Cet après-midi, nous sommes deux représentants du groupe UDI et indépendants. Je voterai contre le texte, mais je crois savoir que le député Grégory Labille votera à vos côtés pour autoriser le Gouvernement à déroger à l'interdiction. Il est nouveau, i...
Il va être difficile de faire aussi bien que monsieur Benoît ! Je suis fils d'apiculteur : la déontologue de cette institution dira peut-être que je suis en conflit d'intérêts sur le sujet. J'aime les abeilles et ce qu'elles produisent ; dans ma famille, nous prenons soin des abeilles. Tout est dit, je pourrais m'arrêter là et repartir dans ma circonscription du Médoc, mais j'ai trop de respect pour nos débats démocratiques et pour la biodiversité pour en rester là. Je ne comprends pas que notre assemblée propose de revenir sur une avancée majeure du pré...
Le débat a été largement ouvert, ce matin, sur les centres de la propriété forestière ; il a été amorcé sur la question de l'Office national des forêts – ONF. Le constat est très largement partagé : pour résoudre les défis qu'affronte la filière économique du bois, confrontée à des distorsions de concurrence du fait de la mondialisation, pour reconstituer le capital biodiversité qu'est la forêt française, pour tant d'autres raisons, nous avons besoin de planification, de recherche, d'innovation, de coopération. Un outil a été créé pour cela : l'Office...
Je défendrai ici mon amendement no 1665, qui est dans le même état d'esprit. Je précise d'emblée que je suis défavorable aux amendements nos 1450, 1708 et 1703, qui portent tous sur l'ONF. Évoquer les agents de l'ONF, c'est avant tout évoquer nos territoires, notre terrain. J'ai moi-même été chargée par le Gouvernement d'une mission sur l'adaptation des forêts au changement climatique ; j'ai donc rencontré nos agents de l'ONF en Haute-Marne, dans les Vosges, dans les Landes de Gascogne ou encore dans ma région, les Hauts-de-France. Ces techniciens forestiers territoriaux, ces res...