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Monsieur le commissaire, nous partageons le même constat. Croyez que l'agriculture française est consciente du rôle de la PAC dans l'équilibre de ce secteur. Mais elle est aussi extrêmement attentive à la renégociation de la PAC. Pourriez-vous d'ailleurs préciser à quelle date la nouvelle PAC entrera en vigueur ? Mes trois autres questions sont complémentaires. D'abord, il me semble que la future PAC devra émettre un message politique sur les enjeux de l'agriculture. Outre les enjeux environnementaux et le défi de nou...
De nombreux rapports sont déjà parus sur ce que doivent être les objectifs de la prochaine politique agricole commune. Chez certains, on trouve la proposition de renforcer le lien entre alimentation, santé, et production agricole et de transformer la PAC en une politique alimentaire et agricole commune, en renforçant son volet environnemental. Aujourd'hui, les aides au verdissement ont permis à de nombreux agriculteurs de s'orienter vers des pratiques agroécologiques. Les fermes biologiques ont tiré gain de ces reconversions. Néanmoins, compte tenu de l'ancienneté de leurs pratiques, de nombreuses fermes de petite ou moyenne taille, poursuivant ...
...ement de supprimer l'exposition des agriculteurs et des riverains aux pesticides, garantissant l'absence de résidus dans les vins pour la consommation tout en assurant la protection de notre environnement. La mise en culture biologique n'est pas satisfaisante, car le sulfate de cuivre est toléré et les tracteurs sont deux fois plus utilisés qu'en culture conventionnelle, ce qui donne des sols compactés, qui plus est chargés de cuivre, sans parler du bilan carbone. Face aux enjeux environnementaux, l'utilisation des cépages résistants apparaît comme un levier majeur de réduction de la consommation de produits phytosanitaires, puisqu'ils permettent d'éviter quinze à vingt traitements par an nécessaires pour combattre le mildiou et l'oïdium. Ces cépages ne sont pas des OGM, mais sont créés par ...
...nce s'est installée ; le retour à la confiance passera par moins de bureaucratie – vous l'avez dit – et par des orientations claires en matière environnementale et sociale. Soixante ans après le traité de Rome, Monsieur Phil Hogan, il vous appartiendra d'incarner ces attentes et d'inscrire votre nom dans cette belle aventure européenne. Vous avez dit que la France est le grand bénéficiaire de la PAC. Permettez-moi d'y voir deux raisons. La première, c'est que la France pèse 20 % de la production agricole de l'ensemble des 28 États membres. La deuxième, ne l'oubliez pas, est que la France est contributrice nette au budget de l'Union européenne. Le programme de la Commission est marqué par le volontarisme, je l'ai noté : répondre aux attentes pour une Europe qui donne les moyens d'agir et déf...
...chés et quels sont les outils de régulation des prix et des volumes ? Derrière ces questions, l'enjeu est de savoir si nos agriculteurs pourront vivre dignement. Quelles sont par ailleurs les orientations prises par l'Europe s'agissant de l'incorporation de l'éthanol dans les carburants ? Les entreprises comme Tereos ont besoin de visibilité et de stabilité pour investir. S'agissant enfin de la PAC, je souligne, après la crise de la viande et du lait que nos agriculteurs ont vécue, que des problèmes de trésorerie sont apparus. Je trouve inadmissibles tous ces problèmes de bureaucratie autour des paiements de la PAC. Qu'allez-vous faire pour arriver enfin à respecter des délais corrects ?