Interventions sur "PIB"

497 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

...conomique et prévoyait une explosion du chômage, un nombre record d'allocataires du RSA et une augmentation énorme du nombre de faillites. Restons évidemment prudents, mais quelle fierté d'aborder l'examen de ce budget pour 2022 en constatant que l'opposition avait tort. Grâce à l'action de notre majorité et du Gouvernement, nous avons répondu présents face à la crise. Les résultats sont là et le PIB reviendra à son niveau d'avant la crise d'ici à la fin de l'année. Le PLF 2021 était celui de la relance ; le PLF 2022 est celui de la croissance, autour de trois axes forts : le renforcement du régalien, l'investissement dans l'avenir et le rétablissement de nos comptes publics. Le « quoi qu'il en coûte » a fait ses preuves, mais il doit s'arrêter. Nous avons largement soutenu les collectivités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...ant d'en venir au fond, je reviendrai sur la forme. Hier, la presse, toujours bien informée, s'est fait l'écho de négociations et de débats avec le Gouvernement qui vous auraient conduit à édulcorer l'avis. Y a-t-il eu discussion – l'indépendance ne l'excluant pas – et le rapport a-t-il été modifié ? Comme le Gouvernement, vous indiquez que, fin 2021 ou début 2022, nous retrouverons le niveau de PIB de 2019. Tant mieux ! Mais n'oublions pas la perte de richesse provoquée par cette crise, c'est-à-dire la part de PIB qui a définitivement disparu, à moins que la hausse du potentiel de croissance ne permette de la compenser. Elle est estimée à environ 280 milliards d'euros. Il faut l'avoir en tête afin d'évaluer correctement l'état des finances publiques, et plus largement celui de l'économie. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

...veau saisi après le dépôt des amendements. J'en viens au fond. Compte tenu des éléments les plus récents disponibles sur l'emploi et la masse salariale, le Haut Conseil considère que les prévisions de recettes pour 2021 et 2022 pourraient être sous-évaluées. Êtes-vous en mesure d'estimer les potentielles plus-values de recouvrement ? Par ailleurs, en 2022, la part des dépenses publiques dans le PIB serait, avez-vous indiqué, supérieure de 2 points – 1,8 point en réalité, mais peut-être anticipez-vous sur les dépenses liées aux amendements à venir – à celle de 2019. Toutefois, si les dépenses d'urgence devraient être quasi nulles, celles consacrées à la relance se poursuivront. Aussi, pourriez-vous affiner votre constat, partagé par Éric Woerth : qu'en est-il si l'on laisse de côté les dépen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...nalyser nos finances publiques à la lumière de la crise que nous traversons. À la lecture de l'avis, ce qui me marque, c'est l'efficacité de la gestion de la crise, des mesures d'urgence et de la relance. De fait, vous indiquez que les indices du climat des affaires demeurent proches des points hauts atteints durant la décennie précédant la crise sanitaire, vous estimez qu'en moyenne, en 2022, le PIB se situerait 1,4 point au-dessus de son niveau de 2019 et vous observez une nette amélioration du marché du travail depuis le début de l'année. Vous formulez deux remarques principales. La première concerne l'absence de deux dispositions dans le texte initial. Nous ne pouvons que vous rejoindre sur ce point, même si l'on peut comprendre qu'un plan d'investissement à l'horizon 2030 soit assez com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...udget comprend des trous dans les dépenses mais également dans les recettes, puisque celles issues de l'évolution des salaires sont sous-estimées. À ceux de mes collègues de la majorité qui ont évoqué le sérieux budgétaire, je répondrai en soulignant l'écart qui existe entre la France et l'Allemagne, écart qu'illustrent deux chiffres. En 2021, la dette publique de la France va atteindre 115 % du PIB alors que celle de l'Allemagne n'est que de 70 % du PIB ; la balance commerciale de l'Allemagne présente un excédent de plus de 180 milliards d'euros, alors que notre déficit dans ce domaine atteint 82 milliards d'euros, soit une différence de plus de 260 milliards. Comment peut-on, dès lors, parler de sérieux budgétaire ? Par ailleurs, le Gouvernement prévoit une baisse du taux d'épargne. Toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

... en 2020. Nous ne pouvons que souscrire à ces hypothèses, compte tenu de la période d'incertitude dans laquelle nous nous trouvons. Du reste, l'essentiel du moindre déficit permet d'accroître davantage encore l'effort en faveur de la relance et du rétablissement de l'économie française. Grâce à tous les efforts consentis au cours des deux dernières années, le rapport entre la dette publique et le PIB commence à baisser, pour la première fois depuis dix ans. S'agissant de l'inflation, l'hypothèse figurant dans le PLF est de 1,5 % pour 2021 et pour 2022, après 0,5 % en 2020. On observe en effet ces derniers mois une accélération de l'inflation, qui s'explique par la reprise et par le déséquilibre entre une offre mondiale qui demeure restreinte et une demande qui explose. Le consensus des écono...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

...ssi, préféré que l'intégralité des mesures budgétaires figurent dans le projet de loi initial. Mais il nous faut prendre en considération les circonstances exceptionnelles qui conduisent le Gouvernement à procéder ainsi. S'agissant de la maîtrise de la dépense publique, je rappelle qu'à la fin de l'année 2019, la dette était stabilisée, le déficit public avait été ramené sous la barre des 3 % du PIB et la France ne faisait plus l'objet d'une procédure de déficit excessif. Dans le même temps, les impôts ont baissé dans des proportions inédites, tant pour les ménages que pour les entreprises. Pour répondre à la crise, la doctrine du « quoi qu'il en coûte » a fait ses preuves, protégeant tout à la fois les ménages, les entreprises et les collectivités locales. Mais elle a bien entendu eu pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

...s du Président de la République n'y figure pas et sera ajoutée ultérieurement par amendement – c'est le fait du prince. C'est particulièrement inacceptable dans le contexte actuel : avec ce texte à trous, nous avons l'impression que l'exécutif ajoute de l'incertitude à une situation budgétaire déjà obscure. Vous indiquez être incapable de valider le réalisme de la prévision de déficit à 4,8 % du PIB en 2022, faute de disposer de tous les éléments. Ce niveau de déficit est donc amené à évoluer au cours des discussions parlementaires. Compte tenu du coût estimé des mesures annoncées, soit 30 milliards d'euros pour le nouveau plan de relance et 2 milliards d'euros pour le revenu d'engagement pour les jeunes, êtes-vous déjà en mesure de nous indiquer de combien de points de PIB le déficit risque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Peyrol :

...eux de prendre le temps de consulter et d'ajuster les mesures – on nous a suffisamment reproché d'agir dans la précipitation. Philippe Martin, dont un journal économique publie une interview ce matin, n'est pas en phase avec vos propos sur la soutenabilité de la dette publique. Il affirme en effet que, lorsque les taux d'intérêt sont aussi bas, on peut avoir un déficit et dégrader le ratio dette/PIB car il n'y a pas de risque pour cette soutenabilité. On aborde le débat sur ce point de manière trop figée. En matière climatique, par exemple, les catastrophes de cet été, notamment les inondations en Allemagne, montrent quel est le prix de l'inaction. Investir pour l'avenir, c'est éviter des dépenses accrues demain. Cela vaut également pour la santé, comme on a pu le constater à l'occasion de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...é à compter de 2023 jusqu'en 2027. C'est ce rythme modéré qui doit permettre de faire baisser le ratio d'endettement public dans la richesse nationale à compter de 2026. En 2022, ce ratio atteindrait 115,7 % et augmenterait jusqu'en 2025 à 118,3 %, avant de se stabiliser en 2026 puis de décliner à partir de 2027. Ce sera aussi l'année où le déficit public devrait repasser sous la barre des 3 % du PIB. Car c'est bien cela l'objectif : après une telle crise et la nécessité de dépenser autant que nécessaire, il nous faudra retrouver le contrôle et la maîtrise de nos engagements de long terme. Notre débat peut être l'occasion de réfléchir à la stratégie de finances publiques au sortir de la crise sans précédent entamée en mars 2020. L'élaboration d'une telle stratégie est essentielle pour envoye...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaZivka Park :

...es personnes en situation de handicap et des personnes âgées isolées. Nous devrons financer l'ensemble de ces ambitions en tenant notre promesse de baisse durable des impôts. Le rapport sur la base duquel nous engageons ce débat souligne la bonne gestion des finances publiques entre 2017 et 2019. Des efforts considérables avaient été engagés pour améliorer le solde public en le ramenant à 3 % du PIB, pour réduire notre endettement public et pour baisser les prélèvements obligatoires : notre majorité a poursuivi un effort de réduction des impôts pour les entreprises afin de favoriser leur compétitivité, mais elle a aussi enclenché en 2018 une baisse des impôts pour les ménages – je rappelle que 80 % de nos compatriotes ne paient plus la taxe d'habitation et qu'à partir de cette année, les 20 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

... institutions nationales comme européennes en 2021, soit plus d'un point de plus que la moyenne de la zone euro. Cette croissance d'un niveau inconnu depuis les années 1970 s'explique d'abord par la bonne résilience de l'économie française face à la crise du covid-19. La crise sanitaire a provoqué une chute exceptionnelle de l'activité économique, avec une récession s'établissant à huit points de PIB l'an dernier, qui s'explique en particulier par les mesures de confinement : en quelques heures, pour préserver la santé de nos concitoyens, ont été fermés hôtels, bars, restaurants, salles de sport, bureaux, écoles, universités, ateliers et usines, pour ne rouvrir que progressivement quelques semaines, voire quelques mois plus tard. En un mot, la vie a été mise sous cloche. Pour y faire face, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...é qu'en Allemagne, pays qui contribue le plus à ce mécanisme de financement, auront lieu en septembre prochain des élections législatives dont le résultat pourrait se traduire par un changement de philosophie. Aujourd'hui, la Banque centrale européenne a une taille de bilan – c'est à dire le montant de ce qu'elle finance – de près de 8 000 milliards d'euros, ce qui représente les trois quarts du PIB de la zone euro. Cette proportion est, par exemple, le double de ce qu'on observe aux États-Unis en rapportant le PIB américain à la taille de la Fed, la Réserve fédérale. Je souhaiterais donc que vous puissiez nous éclairer sur le mécanisme de financement. Je n'ignore pas que la Banque centrale européenne est indépendante, mais je n'ignore pas non plus que, compte tenu des sommes en jeu, seule ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

...vant, pendant et après la crise. Nous partageons la grande majorité des constats et des orientations qui y figurent, même si certains points nous semblent demander à être atténués ou précisés. Tout d'abord, s'agissant de la situation des finances publiques avant la crise, le Gouvernement se félicite de sa bonne gestion, qui a permis une stabilisation à moins de 98 % du ratio entre la dette et le PIB, et de faire repasser le déficit public sous la barre des 3 points de PIB. Si nous partageons ce constat, nous sommes convaincus que nous aurions pu – et dû – aller plus loin dans le rétablissement des comptes publics : en effet, nous avons abordé la crise dans une situation moins enviable que la grande majorité de nos partenaires européens. Cette exigence doit toutefois être nuancée par trois o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

...nstat d'un accroissement très inquiétant de la dette en raison de la crise de la covid-l9. La question du remboursement de la dette, qu'elle soit liée ou non à la covid-19, devient de plus en plus urgente à mesure que la sortie de crise se prolonge. Il s'agit pour nous d'une priorité. Rappelons que la dette publique progresserait de 190 milliards d'euros pour s'établir, en 2021, à 117,2 points de PIB. Quant au déficit public, il s'élève, comme cela a déjà été rappelé à plusieurs reprises, à 228 milliards d'euros en 2021, alors qu'il était de 212 milliards en 2020. Devant l'ampleur des déficits annoncés pour 2020 et 2021, il est naturel de se demander ce qui se passera ensuite : devrons-nous rembourser cette dette ? Si oui, comment ? Avec l'instauration de la commission Arthuis pour l'avenir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Peut-être connaissez-vous la fameuse phrase d'André Maurois, de l'Académie française : « Les gouvernements ont l'âge de leurs finances, comme les hommes ont l'âge de leurs artères ». Je suis donc au regret de vous faire observer qu'avec un déficit public à 9,4 % du PIB, et bien que M. le ministre vienne d'en annoncer la réévaluation à 9 %, le Gouvernement atteint un âge canonique. D'ailleurs, nous livrons-nous à un débat d'orientation budgétaire, ou à un débat de désorientation budgétaire ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Je vais m'efforcer de tirer les leçons du passé, c'est-à-dire de la période 2017-2021, avant de laisser à mon collègue Michel Castellani ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...aison : une compétitivité fortement dégradée en 2020, selon un laboratoire d'idées patronal. En effet, à en croire le secrétaire au Trésor des États-Unis, elle ne peut plus porter sur le moins-disant fiscal, mais sur la qualité des infrastructures, du système d'éducation, de la formation, qui relèvent soit de l'investissement, soit de la dépense publique. Or, en passant de 55 % à 53,4 % de notre PIB, ces dépenses ont été amputées de près 50 milliards d'euros, voire de 78 milliards si l'on inclut la sécurité sociale et les collectivités. Certes, voilà l'un de vos vœux, partagé de Bruxelles à l'Élysée, partiellement satisfait !Mais cette façon de maîtriser les dépenses publiques a surtout fragilisé le pays face à la crise ; c'est l'autre face de la médaille. Un exemple le démontre, celui de no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

...ait augmenté de 0,4 % et que le taux d'épargne des ménages ait explosé, atteignant plus de 21 %. Les Français ont épargné 110 milliards d'euros au premier semestre 2020 contre 33 milliards au second semestre 2019. La consommation, en revanche, a reculé de 7,2 % en 2020. Bien que nécessaires, les aides ont des conséquences lourdes sur les finances de l'État dont la dette publique atteint 115 % du PIB en 2020, soit environ 2 650 milliards d'euros. Je suis convaincu que l'État devra progressivement sortir du « quoi qu'il en coûte » et se tourner vers un soutien davantage ciblé vers ceux qui en ont le plus besoin. M. le ministre Bruno Le Maire nous a ainsi dit ce matin qu'il fallait maintenant faire du sur-mesure. Le projet de loi de finances pour 2021 était consacré à la crise. Le projet de lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

... des finances publiques. Je m'en tiendrai donc à quelques remarques – essentielles, à mon sens – sur la gestion des deniers publics. Je tiens tout d'abord à revenir sur la question centrale de l'endettement public, qui inquiète à juste titre nos concitoyens et que nous avons déjà eu l'occasion d'aborder à quelques reprises dans l'hémicycle. Pour mémoire, la dette publique s'est élevée à 115 % du PIB, soit 2 650 milliards d'euros, en 2020 et devrait atteindre 117 % du PIB en 2021. Ces chiffres impressionnants témoignent de la violence de la crise. Il n'est toutefois pas envisageable de conserver de tels ratios d'endettement pendant encore plusieurs années. À ce titre, nous nous félicitons de la trajectoire de rétablissement des comptes publics présentée par le Gouvernement dans le programme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...il se tienne, cette année, au lendemain du 14 juillet, ce qui ne concourt certainement pas à la publicité de nos travaux. Cette situation est d'autant plus dommageable qu'il aura rarement été aussi difficile de tracer les perspectives financières pour le prochain budget : cet exercice annuel est perturbé par le contexte, rempli d'incertitudes, et par l'état dégradé des finances publiques. Avec un PIB de 2 300 milliards, un endettement de 2 600 milliards, et des dépenses publiques supérieures à 1 470 milliards d'euros, on comprend que les choses ne sont pas simples et que les marges de manœuvre sont inexistantes. Je ne reviendrai pas sur le coût et la pertinence des mesures d'urgence : nous avons estimé qu'elles étaient nécessaires et nous confirmons cette opinion. Vous annoncez in extremi...