Interventions sur "PIB"

497 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...reuses. Désormais, la situation est inverse : des générations dont l'effectif est relativement modeste partiront à la retraite, alors que ce sont les générations nombreuses qui, hélas, décéderont. En 2008, le solde de nouveaux retraités était de 400 000. En 2017-2018, il n'était plus que de 107 000. Le rythme de croissance du nombre de retraités sera inférieur à 1 % par an. Il suffit donc que le PIB augmente de plus de 1 % par an – c'est précisément ce que prévoit le COR – pour que la part des dépenses de retraite dans le PIB diminue. C'est tout simple !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Vous faites confiance au COR pour prévoir la croissance du PIB, alors que personne n'est capable de la prévoir à six mois !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

N'inventez pas des choses qui n'existent pas : personne ne veut bloquer la part des dépenses de retraite à 13 % du PIB.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...0 milliards, 2,85 % : à cette date, avec le système de retraite actuel, le déficit resterait ainsi inférieur à 3 %. Quelle urgence y a-t-il donc à jeter par terre le système actuel ? L'article 1er témoigne du caractère clairement budgétaire de votre réforme, caractéristique que l'on retrouve, dans l'étude d'impact, au sujet du projet de loi ordinaire, l'objectif étant de faire baisser la part du PIB consacré aux retraites alors même que le nombre de retraités va augmenter. Avec l'autre mesure clé de l'article 1er, introduite par la commission spéciale, vous essayez de faire croire aux Français que les valeurs du point ne serviront pas de variables d'ajustement budgétaire. Pourtant, dans l'exposé sommaire de l'amendement qui a introduit les alinéas visés, vous expliquez que « les lois de fin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... en quelque sorte l'exemple, n'est pas le premier à agir de la sorte – , peut réduire les recettes du système de retraite ; après quoi le Parlement ne peut plus que constater son déficit et déclarer qu'il coûte trop cher. Nous voyons bien la manoeuvre, qui apparaît aussi dans vos projections financières. On ne le dira jamais assez : ces dernières prévoient de porter la part des retraites dans le PIB de 14 % à 12,9 %. Vous n'avez jamais véritablement répondu sur ce point, parce qu'il vous faudrait avouer votre forfait : le fait que vous réduisiez le pourcentage de la richesse nationale – même si elle augmente – consacré aux retraites, alors même qu'il y aura plus de retraités et que le rapport entre les actifs et les retraités évoluera défavorablement, cela montre que votre réforme n'a qu'un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Je suis d'accord avec vous, c'est parfois usant de se répéter. Mais comme nous ne sommes toujours pas d'accord, nous devons continuer et tenter de nous convaincre mutuellement. Nous disons que, si la part des seniors augmente et la part du PIB consacrée aux retraites diminue, cela annonce une baisse du niveau des pensions. Visiblement, cette démonstration ne vous convainc pas. Je vais donc prendre le problème par un autre bout. Jean-Paul Delevoye avait dit explicitement à la radio – si c'est nécessaire, nous pouvons retrouver l'extrait en question – qu'une part de 14 % du PIB consacrée aux retraites constituerait un plafond. Un plafon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... en réalité, est la seule mesure qui soit aussi solide ; toutes les règles sociales, tous les droits sociaux des pensionnés y seront subordonnés. En outre, le solde du système de retraite ne sera pas corrigé des effets de la conjoncture. Or, nous savons d'expérience – notamment depuis la crise de 2008 – que le déficit conjoncturel peut être extrêmement important : il a pu représenter 0,6 point du PIB entre 2009 et 2013. Il n'est pas précisé, dans le présent article, comment le déficit sera corrigé à court terme sans entraîner d'effets dépressifs sur l'activité. Ou aurait aimé que l'information soit donnée dans l'étude d'impact ; ce n'est pas le cas, et comme nous avons été privés d'une commission d'enquête qui aurait pu éclairer la représentation nationale, nous devrons rester dans le brouil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Vous dites n'avoir pas de difficultés, car la part des richesses consacrée aux retraites diminuera grâce à l'augmentation du PIB, telle qu'elle est envisagée par le COR. Par parenthèse, bravo au COR, sachant qu'il est déjà difficile de faire des projections objectives de croissance à six mois ! Et, compte tenu de la situation actuelle à l'échelle mondiale, bravo aussi à celles et ceux qui arrivent à anticiper les effets sur le PIB de la crise du coronavirus, par exemple – mais mettons cela de côté ; après tout, c'est acces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

À partir du moment où l'État prend la main sur une caisse de solidarité, avec des règles imposant dès le départ un carcan au débat – la fameuse règle d'or que vous voulez instaurer – , il se permet ensuite de déterminer la part du budget qui sera dévolue à telle ou telle prestation. Vous l'avez déterminé à l'avance : ce ne sera pas plus de 12,9 % du PIB. Non seulement c'est une étatisation, mais elle entraînera la diminution incessante de la part des richesses consacrée aux retraites, alors même que le nombre de retraités ne cessera d'augmenter, et ce dans un pays où la richesse nationale ne cesse de croître. Où part l'argent ? La question fondamentale de votre projet de réforme des retraites est celle de la répartition des richesses entre le ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

... des 3 millions de travailleurs non salariés, autrement dit des indépendants – notamment les artisans et les commerçants. Rappelons que ces trois types de revenus généreront des cotisations dans le système universel, qui couvrira 100 % des actifs et donnera les mêmes droits à tous. Dans le modèle de société que vous prônez, monsieur Dharréville, vous souhaitez consacrer aux retraites une part de PIB plus importante. La France, cependant, n'a pas à rougir de ce qu'elle fait pour ses retraités. Nous leur consacrons environ 3,4 points de PIB de plus que la plupart des grands pays d'Europe du Nord – nous sommes donc plutôt bien placés. En outre, comme l'a rappelé Perrine Goulet, nous consacrons tout de même 25 % de la dépense publique aux retraites ; ce n'est pas rien !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

Quant aux parlementaires, je vous rassure, ils sont sollicités tous les ans au travers du PLFSS et non pas tous les cinq ans. Monsieur Chenu, vous faites comme d'habitude l'amalgame entre la limitation de la dette publique à 3 % du PIB, que nous nous sommes imposée avec nos partenaires européens, et un taux d'endettement, ce qui n'est pas la même chose. Quant à la valeur du point et aux pensions, ce sont bien sûr des outils. Dans l'article premier, nous définissons des sécurités pour faire en sorte que des planchers s'appliquent à ces outils. Ce sont des variables, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

… mais sécurisées, afin qu'elles ne puissent pas tomber un jour dans des mains qui voudraient les faire baisser à un niveau qui ne serait plus acceptable. S'agissant de la trajectoire et des 13 % du PIB, je vous rappelle que le COR a déterminé une trajectoire pour le système actuel, auquel il a appliqué la réforme Touraine ; cette trajectoire nous montre qu'en 2040 nous arriverions à 12,8 % de part des retraites dans le PIB. Le COR a procédé de la même manière avec le projet de réforme adopté hier : la trajectoire est la même, elle varie de 0,1 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Madame la rapporteure, si la loi faisait passer la part de la richesse nationale consacrée aux retraites sous la barre de 13 % du PIB, comment l'équilibre financier serait-il atteint sans baisse du niveau des pensions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Ce qui se comprend moins bien, c'est que la dimension budgétaire éclipse la dimension humaine. L'équilibre entre les recettes et les dépenses importe, mais le niveau de cet équilibre importe bien davantage : à quel niveau établirez-vous les retraites pour parvenir à cet équilibre ? Voilà la dimension humaine, sur laquelle nous n'avons aucune garantie, bien au contraire. La part du PIB consacrée aux retraites aura tendance à diminuer ; aucune garantie n'est donnée concernant la valeur du point, la valeur des retraites – en clair, aucune garantie concernant le niveau de vie des retraités. C'est dommage, car c'est sur cette base que doit se construire l'équilibre : il faut avant tout respecter les retraités, les aimer et accepter qu'ils aient un niveau de vie convenable et décent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...n. Mais nous pourrions tout de même aider les partenaires sociaux, non ? En effet, les options ne sont pas nombreuses, convenez-en, pour atteindre l'équilibre financier sans augmenter la part de la richesse produite consacrée aux retraites. L'équilibre financier de notre proposition sur les niveaux de pension, avec un âge de départ à la retraite à 60 ans, est atteint par une hausse de 2 points de PIB des dépenses de retraite. Nous avons compris que vous refusiez un tel scénario. Par conséquent, il ne vous reste plus que deux options, madame la rapporteure, la baisse du niveau des pensions, que vous avez écartée tout à l'heure, ou le report de l'âge de départ à la retraite, par le biais de l'âge d'équilibre. Convenez-vous avec moi que l'équilibre financier ne pourra être atteint que par une b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...puisse adapter aux évolutions à venir. Il est donc clair que vous voulez adapter le montant des pensions à celui des ressources que vous jugerez disponibles pour les retraites. Voilà la logique de votre projet, qui aura forcément un impact sur les pensions. Il est nécessaire d'accroître un peu la part de la richesse nationale consacrée aux pensions de retraite, actuellement de l'ordre de 14 % du PIB. Madame Motin, vous nous dites que ce taux est supérieur à celui des pays de l'Europe du Nord et qu'il est suffisant, mais les chiffres ne sont pas toujours comparables, certains pays intégrant la capitalisation, peu développée en France. Les dépenses consacrées aux retraites de nos concitoyens leur permettent de se vêtir, de se loger, de se nourrir correctement, mais également de prendre leur p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...menter. En effet, la proportion des plus de 65 ans au sein de la population passera de 20 % à 27 % d'ici à 2050. Dès lors que vous affirmez que vous ne diminuerez pas le niveau des pensions, quelle solution reste-t-il ? Celle qui consiste à faire travailler les gens plus longtemps ! L'une de nos collègues du groupe La République en marche a objecté ceci : « C'est simple, il suffit d'augmenter le PIB ! », ce qui nous amène à un point assez essentiel. Nous débattons d'un projet de loi de réforme des retraites qui produira ses effets pendant plusieurs années et concernera les générations futures. L'étude d'impact repose sur l'hypothèse d'une croissance annuelle du PIB de 1,3 %. Autrement dit, chers collègues de la majorité, vous comptez sur une croissance infinie et insoutenable, à l'heure de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Et combien perçoivent moins que 1 000 euros ? Et combien faudrait-il pour hisser leurs revenus à 1 000 euros par mois ? Cela ne vaut-il pas quelques dixièmes de point de PIB ? Cessez de dire que vous êtes généreux : vous ne l'êtes pas ! Vous fabriquez des pauvres, et cela va continuer !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

Je voudrais dire à nos camarades de La France insoumise, qui nous disent que le PIB n'est pas le bon indicateur, que j'ai lu et relu leur programme : il est fondé sur le PIB, et même sur l'augmentation de 14 % à 16 % de la part des retraites dans le PIB ! Ce que vous ne dites pas assez, et que les Français n'ont pas encore compris, c'est que vous financez votre proposition par l'augmentation des cotisations de l'ensemble des Français, c'est-à-dire que vous baissez les salaires d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...ais travaille aujourd'hui en moyenne quarante-cinq jours par an pour rémunérer les actionnaires ; c'était neuf jours dans les années 1980. Nous avons seulement besoin, pour maintenir l'équilibre financier tout en assurant un âge fixe de départ à la retraite avec un bon niveau de pension, de consacrer une part un tout petit peu plus grande de nos richesses aux retraités. Vous dites vouloir que le PIB augmente, et même dans des proportions inconsidérées. C'est un débat que nous avons déjà eu : nous pensons, nous, qu'il y a de larges secteurs dans lesquels le PIB doit croître, et d'autres dans lesquels il doit décroître. Mais, quoi qu'il en soit, pour atteindre les objectifs que nous nous fixons, il ne faut consacrer aux retraites que 2 points de PIB supplémentaires d'ici à 2040. Ce n'est rien ...