Interventions sur "SNCF"

449 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Il répond ainsi à la question que les députés ont posée tout au long de la semaine dernière, mais sans obtenir de réponse de Mme la ministre. Hélas, le Président oublie de donner les détails de l'opération : quelle part de la dette sera reprise ? Selon quelles modalités ? Surtout, comment s'assurer que la SNCF, devenue société anonyme à capitaux publics, ne produira plus 1,5 milliard d'euros de déficit par an ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...ret, puis celle du transport international de voyageurs, qu'il organise, sont autant d'avancées qu'il faut poursuivre. Toutefois, le projet de loi est loin d'être parfait : le statut du cheminot n'est pas supprimé. Il s'éteindra très progressivement, au profit d'un nouveau statut, lui-même très protecteur. La réforme du régime spécial des cheminots est renvoyée à la future loi sur les retraites. SNCF Réseau et SNCF Mobilités resteront liées par une société mère. La sagesse et l'efficacité auraient dû conduire à rendre le gestionnaire des infrastructures indépendant : c'est la seule manière de garantir une juste concurrence entre les opérateurs. Enfin, le Gouvernement a refusé d'inscrire dans la loi la moindre disposition garantissant le maintien des petites lignes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...n des territoires ruraux. Les déclarations ambiguës de la ministre sur les lignes capillaires et l'adoption d'un amendement visant à demander un rapport sur l'état des lignes nous inquiètent. Mes chers collègues, ce texte ne va pas très loin, mais il s'inscrit dans la logique qui a permis, depuis des décennies, de construire les fondations de l'ouverture du marché, garante de la continuité de la SNCF et permettant d'assurer la qualité du trafic à l'ensemble des Français. Il reste silencieux sur beaucoup de sujets, en particulier les grands chantiers d'envergure nationale, voire européenne, qu'il faudra aborder ultérieurement. Madame la ministre, si nous acceptons de voter ce texte, c'est en vous demandant d'être plus constructive lors de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...ers collègues, nous allons voter dans quelques minutes le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés a bien compris que voter ce texte ne revient pas à mettre un terme au service public du transport ferroviaire français. Nous savons que le texte ne prévoit pas l'arrêt des petites lignes, et nous avons bien compris que, par son intermédiaire, la SNCF n'était pas privatisée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

Le texte vise tout simplement à garantir la pérennité de la SNCF comme entreprise publique, à lui donner les moyens d'être pleinement actrice de la concurrence et d'améliorer le service rendu aux usagers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

En effet, le débat aura permis de répéter à de très nombreuses reprises que le texte n'entraîne pas une privatisation. Si le statut de la SNCF va bien être modifié pour qu'elle puisse redevenir une structure de sociétés nationales, comme cela était le cas avant 1982, les capitaux de ces sociétés seront 100 % publics et incessibles. À ceux qui rétorquent que c'est une première étape vers la privatisation et que celle-ci ne nécessiterait aucune modification de la loi, nous rappelons qu'il n'y a pas de premier pas fait dans cette direction...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...ci, avec le soutien de la France, car les décisions de Bruxelles sont aussi celles de la France. L'ouverture à la concurrence doit donc permettre le renforcement de l'offre ferroviaire et l'amélioration de la qualité du service. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans tous les pays européens qui ont pris cette voie, bien avant nous. La réforme de la gouvernance du groupe permettra de donner à la SNCF les moyens d'être performante dans un cadre concurrentiel, performance qu'elle a déjà démontrée en obtenant d'excellents résultats dans le cadre des services aux voyageurs à l'étranger. À ceux qui nous opposent l'exemple de l'ouverture à la concurrence du fret français, je rappelle que Mme la ministre a, durant nos débats, rappelé les déterminants extérieurs, tels que la crise économique et fina...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

Je le répète, l'ouverture à la concurrence est l'objectif du projet de loi. Or l'ouverture du marché ferroviaire français doit être préparée et accompagnée. Ne pas soutenir ce projet de loi, c'est prendre le risque d'un échec de la transition ; ne pas soutenir ce projet de loi, c'est ne pas donner à la SNCF les moyens de réussir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...a permis d'enrichir le texte que nous votons aujourd'hui d'un calendrier qui prend en compte les contraintes des régions, et surtout d'inscrire dans la loi la garantie de la portabilité des droits des cheminots en cas de changement d'opérateur ferroviaire. La poursuite des débats au Sénat permettra, nous l'espérons, de continuer l'approfondissement des réformes nécessaires au fonctionnement de la SNCF, à l'accompagnement des cheminots et à l'amélioration de la qualité de service pour les usagers. Par cette loi, la SNCF restera la grande entreprise française à laquelle nous sommes toutes et tous attachés. Elle sera mieux armée, et donc plus agile, pour relever les défis du XXIe siècle. Tous ses salariés, qu'ils soient au statut ou non, seront protégés, et leur mobilité sera facilitée. Les Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, monsieur le rapporteur pour avis, mes chers collègues, il y a plus de quinze ans, l'Union européenne posait les bases de l'ouverture du rail à la concurrence. Cette ouverture stimulera la SNCF. Or celle-ci en a besoin. C'est une vieille entreprise publique de 80 ans, qui devrait faire la fierté de notre pays. Pourtant, à peine 55 % des Français en sont satisfaits – et ce chiffre baisse de façon constante. La SNCF a fait des efforts de transformation importants, mais elle est aujourd'hui à un tournant de son histoire. Si elle n'arrive pas à se moderniser et à revoir son rôle pour deveni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Il est maintenu pour les cheminots actuellement en poste. Il s'agit d'une mesure juste qui ne remet pas en cause les engagements pris lors de leur embauche. S'agissant des nouveaux embauchés, s'en remettre à la négociation collective est une façon de faire confiance aux syndicats. En plus d'être une chance pour la SNCF, cette réforme peut véritablement en être une pour l'aménagement du territoire. La possibilité de moduler les péages ferroviaires afin d'assurer une péréquation entre dessertes, de favoriser les lignes les moins rentables et d'irriguer les territoires est une première piste, désormais inscrite dans la loi. Il faudra l'appliquer le plus largement possible ; il faudra que l'État prenne des engageme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

… à condition qu'ils en aient les moyens. Nous restons cependant sur notre faim au sujet de la dette colossale de la SNCF, dont les membres de notre groupe auraient préféré la reprise immédiate afin de donner de l'oxygène à l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Les propos tenus par le Président de la République sur ce point constituent – enfin ! – un engagement. Même si la reprise de la dette est mécanique en raison de la transformation de la SNCF en société anonyme, un calendrier précis et des chiffres clairs manquent – nous les aurons, espérons-le, très prochainement. Cette dette va devenir celle de l'État : vis-à-vis des contribuables et de nos engagements européens, vous marchez sur des oeufs, madame la ministre. Quant à la gestion du patrimoine de SNCF Réseau, nous ne l'avons pas évoquée jusqu'à présent. Elle constitue sans doute une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Le statu quo dont certains rêvent est dangereux pour la SNCF et pour ses salariés. Priorité doit être donnée à l'entretien et au renouvellement des infrastructures ainsi qu'à la complémentarité des modes de transport comme entre lignes TGV et lignes TER. Nous sommes cohérents avec la position qui est la nôtre depuis de nombreuses années. Nous voterons donc pour le projet de loi. Plus que jamais, nous n'avons donc pas le droit à l'échec.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...le processus d'ouverture à la concurrence initié dans les années 1990. Vous le faites, madame la ministre, selon un modèle que nous connaissons : celui dont procède l'organisation des transports publics urbains dans nos territoires. Il comporte ensuite ce que ne demande pas l'Europe. L'Europe ne demande pas la fin du statut des cheminots. L'Europe ne demande pas davantage la transformation de la SNCF en société anonyme. Certes, vous ne privatisez pas la SNCF aujourd'hui, mais vous la rendez privatisable demain. Il s'agit, en quelque sorte, d'une présomption de privatisation. Le contexte est d'abord celui de la dette. Il vient de loin et constitue aujourd'hui un enjeu important en raison même de l'ouverture à la concurrence. Il ne s'agit pas de savoir pourquoi il existe une dette – à moins de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

C'est enfin une réforme à risque. En transformant la SNCF en société anonyme, vous faites peser un risque sur le réseau – qui est le patrimoine des Français – en le mettant à la merci d'intérêts privés. Ce faisant, vous menacez ce patrimoine des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Mon intervention se fonde sur l'article 58 du règlement concernant le bon déroulement de notre séance. À ce titre, je voudrais poser une question simple à Mme la ministre chargée des transports. Nous avons été nombreux, je pense, à écouter l'entretien télévisé du Président de la République au cours duquel il a annoncé un nouvel investissement en faveur de la SNCF d'un montant de 10 millions d'euros par jour pendant dix ans, ce qui fait 3,56 milliards par an. Comment cette somme est-elle gagée ? À quel endroit figure-t-elle dans notre budget ? Comment ces montants seront-ils investis ? C'est une dépense nouvelle dont l'importance est significative et il serait bon d'avoir ces renseignements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Comme tout le monde, j'ai écouté l'intervention du Président de la République, lequel nous a dit en substance : « Ne vous inquiétez pas pour la SNCF, cela restera un grand service public : regardez La Poste ! » Eh bien oui, justement regardons La Poste : c'est exactement ce que nous ne souhaitons pas comme avenir pour notre SNCF ! Cet amendement vise à essayer de faire gagner de l'argent pour mieux financer les infrastructures de transport en modifiant les règles sur la déductibilité fiscale des intérêts d'emprunt des sociétés privées d'auto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

En suivant ce débat, madame la ministre, je me pose la question suivante : qui détient la dette de la SNCF ? Pourriez-vous nous donner quelques précisions sur cette affaire-là, même si tel n'est pas l'objet de mon amendement ? Nous considérons que le train est le mode de transport collectif du XXIe siècle capable de répondre efficacement aux enjeux de la mobilité, aux impératifs sanitaires et environnementaux tout en offrant un service fiable et exigeant en termes de sécurité. Le débat qui nous réun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Madame la ministre, pardonnez-moi si je continue de vouloir aller au fond des choses. J'ai bien compris que la question du statut était l'alfa et l'oméga de cette réforme, qu'elle allait permettre de régler à la fois le problème de la rénovation de nos lignes et celui de la compétitivité de la SNCF. Mais, quand je vois que vous voulez recréer une convention collective, je me pose deux questions. Premièrement, êtes-vous en train de créer une sorte de nouveau statut qui sera applicable à toutes les entreprises, bien au-delà de la SNCF ? Mais alors pourquoi supprimer le statut des cheminots si c'est pour en recréer un autre ? Deuxièmement, vous ne nous avez toujours pas dit d'où viendraient ...