958 interventions trouvées.
Il vise à réduire le taux de TVA applicable aux services publics de transport terrestre régulier de personnes à 5,5 %. Une telle baisse se traduirait par une augmentation du pouvoir d'achat des voyageurs, grâce à la baisse du prix des billets, et par une baisse des charges supportées par les employeurs dans le cadre du remboursement des frais d'abonnement. Elle réduirait également l'utilisation de la voiture individuelle, deven...
Très honnêtement, les baisses de TVA se sont-elles, jusqu'à présent, traduites par des baisses de prix à la consommation ? La TVA sur la restauration ramenée à 5,5 % ne s'est pas traduite par une baisse des prix – signalez-le moi si vous en avez observé, car tel n'est pas mon cas, et pourtant, je mange, et cela se voit…
Les mesures proposées vont, selon moi, dans le bon sens. Je voterai donc ces amendements. Il faut tout d'abord savoir qu'un grand nombre de pays européens ont effectivement réduit le taux de la TVA sur les transports en commun, comme l'Allemagne, récemment. Mme Rossi a rappelé à juste titre qu'il s'agit de services de première nécessité. Cette mesure simple et lisible serait, en outre, très bien comprise par les Français, en particulier par tous ceux qui travaillent sur ces sujets, notamment au sein d'associations. Le message serait aussi clair que cohérent. Mme la secrétaire d'État a eu ...
Madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, je comprends vos arguments. J'ai toutefois précisé, en défendant mon amendement, que cette réduction du taux de TVA n'est pas destinée prioritairement à améliorer le pouvoir d'achat de l'usager par une baisse de la tarification, mais que les autorités organisatrices et les opérateurs pourront en tirer des ressources nouvelles pour améliorer le réseau des transports en France. Tout l'enjeu de la loi d'orientation des mobilités était précisément d'en finir avec les zones blanches en matière de transports collect...
...territoire, saisie pour avis. Son rejet par la commission des finances et par le Gouvernement est riche d'enseignement : l'ordre des priorités n'a pas changé. Les décisions sont toujours prises à Bercy. C'est toujours l'économie avant l'écologie, et la commission des finances avant celle du développement durable. De plus, l'argument selon lequel le consommateur n'a pas profité de la baisse de la TVA dans la restauration ne vaut pas : les transports sont des outils publics, et il est possible de demander aux acteurs concernés de faire des choix, qui ne porteront pas nécessairement sur le prix du billet, mais pourront concerner l'investissement. Quid de cet outil que devrait être la SNCF dans une politique de retour des lignes du quotidien ? De quelles marges de manoeuvre en matière d'investis...
Je ne suis pas membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, mais je représente le groupe Socialistes et apparentés, qui soutiendra ces amendements. Sur plusieurs bancs, nous essayons de vous convaincre qu'il est à la fois nécessaire d'être cohérent et urgent d'apporter une réponse écologique au problème des transports. Selon moi, la réduction du taux de TVA à 5,5 % pour les services publics de transport terrestre régulier de personnes serait un signal très intéressant. Peut-être pourrions-nous, dans un premier temps, soutenir cette proposition sur tous les bancs, puis profiter de la navette – elle existe et présente cette utilité – pour examiner la pertinence, in fine, du dispositif.
...s le fond des amendements – car, évidemment, je serais alors favorable aux différentes propositions que vous avez émises. Cependant, je le répète, l'article 14 de la directive européenne applicable en la matière interdit de telles mesures. Vos amendements ne peuvent donc pas prospérer. S'agissant du débat précédent et des comparaisons avec les autres pays européens, n'oublions pas que le taux de TVA hyper-réduit en Allemagne reste supérieur au taux réduit en France ! Telle est la réalité.
Lorsque l'on fait des comparaisons avec les autres États, il faut être prudent. De même, le taux de TVA hyper-réduit en Italie correspond au taux normal en France. Je suis défavorable à ces amendements, qui sont contraires à la directive européenne.
La question de la sécurité civile et du financement de nos pompiers est essentielle. Je vous l'accorde, monsieur le rapporteur général, l'exercice ne peut pas se faire tel que proposé dans ces amendements. En revanche, nous pouvons procéder comme le suggère M. Pupponi : nous pouvons agir sur la dotation aux collectivités comme nous le faisons pour la récupération de la TVA. Nous savons le faire. Réfléchissons au moyen qui permettra à nos pompiers d'avoir plus de ressources. Nous avons gagné certains combats, je pense à l'accès aux autoroutes et à la récupération des frais autoroutiers. Plus que jamais, nous devons nous unir pour soutenir nos pompiers et leur donner des moyens financiers.
Nous avions déjà examiné ces amendements l'an dernier. Nous avions finalement abouti à un délicat équilibre entre la définition des taux de TGAP et la réduction de la TVA sur le recyclage. Je suis défavorable à toute remise en cause de cet équilibre.
L'assujettissement à la TVA des taxes sur les carburants et l'électricité est souvent mal compris par nos concitoyens. Lorsque j'ai soulevé la question, on m'a expliqué que cela résultait d'une directive européenne. Cette réponse ne peut évidemment pas satisfaire les Français.
...E finance la transition écologique. Les différents ministères et agences mènent de multiples actions en ce sens. Cette année, mon collègue Hervé Pellois et moi-même avons par exemple analysé le budget des agences de l'eau. Il existe un grand nombre de services et d'actions de l'État en faveur de la transition écologique déjà financés par le budget de l'État. Mettre en réserve 2 % des recettes de TVA sans disposer réellement de programmes identifiés, alors que nous sommes précisément en train de mettre en place le budget vert, ce serait mettre la charrue avant les boeufs. Je m'étonne qu'un scrutin public ait été demandé sur un amendement d'appel. La mesure proposée ne serait pas efficace et ne pourrait pas être mise en oeuvre dans le projet de loi de finances pour 2020.
...s villes en déprise – notamment dans le centre de la France, que je connais bien – que nombre de commerces physiques en ont disparu. En outre, je ne suis pas certain que la distinction entre communes de plus et de moins de 20 000 habitants serait juridiquement validée sans difficulté. Je rappelle que le texte actuel inclut déjà tout un « paquet » de mesures relatives au commerce en ligne et à la TVA, qui sont favorables à l'équité fiscale. Enfin, en étudiant, notamment au moment où nous avons discuté de la TSN, cette question qui me tient à coeur autant qu'à vous, j'ai observé que de nombreux petits artisans et petites entreprises ne disposant pas de magasins physiques ni de distributeurs agréés, à cause du coût que cela représente, utilisent ces services en ligne ; ceux-ci ne sont donc pas...
...elle que cette baisse se traduira par 5 milliards de dépenses publiques en moins – puisque, selon votre doxa, le déficit ne peut pas dépasser 3 % du PIB – , donc par moins d'aides et de contributions de l'État, et par moins de services publics aux populations, notamment à celles qui en ont le plus besoin. En outre, vous touchez au seul impôt qui permet de redistribuer. Vous auriez pu agir sur la TVA ou les impôts les plus injustes, mais non ! Vous touchez l'impôt qui, par excellence, continue – tant bien que mal et de manière de plus en plus réduite – à redistribuer. En réalité, si on vous laisse faire, vous allez supprimer progressivement l'impôt sur le revenu, qui, aujourd'hui, pèse 2,5 fois moins que la TVA dans les recettes fiscales du pays. Pour toutes ces raisons, nous nous opposerons...
...x marginal était de 60 %. Il est passé à 65 % sous Mitterrand. Aujourd'hui, il a été réduit à 45 % et son application est par ailleurs minée par les niches fiscales. Surtout, le passage de quatorze tranches à cinq a donné lieu à un lissage et l'on n'opère plus de réelle différenciation entre les niveaux de revenu. Cela s'accompagne de l'augmentation des impôts les plus injustes : le produit de la TVA et de la TICPE est largement assumé par les plus pauvres, qui y laissent 10 % de leurs revenus, tandis que les plus riches n'y consacrent que 6 %. Vous justifiez cet article par les demandes des gilets jaunes, mais ces derniers réclamaient la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, pas une baisse de l'impôt sur le revenu !
...a population. Il faut aussi faire ce constat. Avec cet amendement, nous proposons de revenir – je l'ai dit tout à l'heure – à quatorze tranches, comme en 1987, et de répartir l'impôt sur le revenu entre tous les Français. Par conséquent, les 57 % de Français qui ne paient pas d'impôt sur le revenu actuellement en paieraient une part. Mais comme certaines de nos mesures prévoient une baisse de la TVA, par exemple sur les denrées de première nécessité, les classes les plus défavorisées y trouveraient leur compte. Nous avons d'ailleurs calculé, grâce au LexImpact – ce nouveau logiciel très pratique – que nos propositions feraient économiser 723 euros d'impôts par an à un célibataire, avec un enfant, gagnant 2 500 euros par mois. À l'inverse, les impôts d'un célibataire gagnant 30 000 euros par...
... à ceux qui nous regardent quelles seraient les conséquences de l'amendement no 475. Si, comme le prévoit celui-ci, le barème comprenait quatorze tranches, ceux qui sont aujourd'hui exonérés d'impôt sur le revenu en paieraient au minimum à hauteur de 1 % – nous sommes bien d'accord ? Vous acceptez donc l'idée que tout le monde paie l'impôt sur le revenu, quand bien même tout le monde paie déjà la TVA ou la CSG – contribution sociale généralisée – dans des proportions bien plus élevées. Vous devrez assumer un tel choix. Vous assumerez aussi le fait qu'au-delà du taux marginal actuel supérieur de 45 %, trois tranches supérieures supplémentaires pourraient s'appliquer. Les contribuables soumis à ce taux sont donc pour vous tellement riches qu'ils pourraient tous supporter une imposition supplém...
Vous adorez la polémique. J'espère que vous la pratiquerez un peu moins quand vous serez à notre place ! Vous n'avez pas écouté ce que j'ai dit tout à l'heure. Nous souhaitons réformer la fiscalité de manière globale, ce qui passe aussi par une réduction du taux de TVA sur tous les produits de première nécessité. Tous les chiffres montrent, en effet, que les Français les plus défavorisés paient proportionnellement plus de TVA que les Français les plus riches – tout simplement parce que, quand on a atteint un certain niveau de richesse, on spécule, on thésaurise, mais on ne consomme pas tout ce qui est produit. À l'inverse, nous souhaitons relever le taux de TVA...
Des frais de gestion affectés aux régions disparaissant du fait de la suppression de la taxe d'habitation, l'article 5 prévoit une compensation par le versement d'une dotation budgétaire. L'amendement I-CF456 vise à substituer à celle-ci une fraction complémentaire de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
... taxes locales, dont le montant à compenser est estimé à 272,1 millions d'euros en valeur 2017. L'article 5 prévoit que cette perte de recettes sera compensée par le versement d'une dotation budgétaire. Parce que nous craignons pour le devenir de ces dotations, nous avons déposé l'amendement I-CF535, qui vise à remplacer le vecteur de la compensation financière par une fraction complémentaire de TVA, plus avantageuse et moins risquée pour les régions.