Interventions sur "agriculteur"

548 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le deuxième pilier est l'environnement. On a souvent stigmatisé l'agriculture comme étant potentiellement destructrice de l'environnement, alors que les agriculteurs soulignent à juste titre, lors de débats parfois polémiques, qu'ils sont les premiers à respecter l'environnement, à vouloir le préserver, à l'entretenir et à faire en sorte que nous le transmettions aux générations futures dans les meilleures conditions possibles. Le troisième pilier est aujourd'hui au coeur de nos débats, et nous devons apporter une réponse au défi qu'il nous pose : il s'agit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...A et à la nécessité d'aller plus loin sur certains sujets – même si cette proposition de loi aborde des thèmes qui ne seront pas tous retenus à l'issue des EGA ; je comprends très bien qu'il n'a jamais été question d'adopter l'intégralité de ce texte. En revanche, je pensais qu'il pouvait être l'occasion de prendre de premières mesures qui constitueraient des réponses immédiates aux attentes des agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

… qui se font les chantres de la ruralité et de l'agriculture et qui nous présentent, nous, députés de La République en marche, comme des députés urbains, startupers déconnectés des réalités du terrain. Pour paraphraser un ancien Président de la République, je vous dirai que vous n'avez pas le monopole de la ruralité et de la défense de nos agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

En tant qu'agriculteur – précisément, en tant qu'éleveur allaitant – , je vis tous les jours l'urgence de la situation. Nous avons besoin d'un véritable choc pour rendre à nos producteurs leur compétitivité. Il faut une action coordonnée et collective de l'État et de toutes les filières. Nous devons aller vite, c'est sûr, mais de manière concertée et efficace. Nous avons créé, il y a deux mois, un groupe de parlementa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

... et sur le bien-être animal devront également être étudiés, ainsi que des objectifs de restructuration prioritaire par filière, pour permettre un ciblage du plan d'investissement en phase avec les objectifs de montée en gamme. Ce plan d'investissement de 5 milliards d'euros sera mis en place très rapidement. Il permettra notamment la prise en compte des services environnementaux réalisés par les agriculteurs. Un budget de 200 millions d'euros sera alloué à cet effet. D'autres projets de loi interviendront également concernant l'agriculture au cours du premier semestre 2018, comme le texte concernant le droit à l'erreur et la simplification administrative auquel nous travaillons depuis l'été au sein de la majorité présidentielle. Vous aurez tout loisir de proposer des amendements sur la simplificati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

… qui ne permet plus aux producteurs de vivre dignement de leur métier. Les schémas de production qui ne correspondent plus à aucun marché ou qui ne sont plus rentables doivent être stoppés ou réorientés. Il n'est point de modèle agricole et alimentaire durable sans prise en compte des enjeux environnementaux et sanitaires. Nos agriculteurs ont déjà fait beaucoup dans ce domaine, que ce soit en termes de diminution de l'utilisation des produits phytosanitaires ou en termes de montée en gamme de leurs productions. Il y a de la place pour tous les types d'agriculture, biologique, industrielle, exportatrice, à la seule condition qu'elle permette aux producteurs de vivre décemment de leur métier. Cela doit rester une priorité. Un cer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mauvaise réponse, insuffisante. Certains ont besoin d'oxygène. Nous aurions pu débattre de ma proposition sur le différé de TVA. Si certaines propositions recueillent votre assentiment, n'attendons pas : adoptons-les. Pour de nombreux producteurs, il sera trop tard dans quelques mois. Rejeter en bloc toutes nos propositions, c'est rejeter nos agriculteurs. Je vous en supplie : pour la survie de la ferme France, ne rejetez pas ces mesures salvatrices !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...oralise les relations commerciales et qu'on brise l'oligopole constitué par quatre centrales d'achat ; afin qu'on travaille sur la fiscalité agricole, la compétitivité, l'employabilité de la main d'oeuvre agricole à travers des exonérations de charges, notamment patronales – c'est le sens d'un amendement que le groupe les constructifs a déposé – ; afin aussi qu'on redonne de la souveraineté à nos agriculteurs. Nous souhaitons, nous, une France d'agriculteurs en nombre, souverains et qui maîtrisent leur destinée dans un cadre européen. Nous sommes prêts à en débattre, et c'est pour cela que nous voterons contre cette motion de rejet préalable. Je regrette que la majorité ne soit pas ouverte au débat et s'en tienne à des postures politiciennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

...ain. Nous devons respecter ce processus. Respectons-le, respectez-le ! Ces États généraux sont ambitieux : quatorze groupes de travail, plus de mille professionnels mobilisés, des dizaines de milliers d'heures de travaux, une plateforme numérique avec plus de douze mille propositions et cent mille votants, des événements en région, en prise directe avec nos territoires et leurs réalités, avec nos agriculteurs, partout en France et des parlementaires de tous horizons, pendant quatre mois. Le Président de la République s'est exprimé hier dans un discours courageux. Il a préfiguré des décisions structurantes pour garantir des rémunérations justes à nos producteurs et investir dans des plans de filière fiables, durables et équitables, qui se traduiront par une loi à l'issue du processus, au début de l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président de la commission des affaires économiques :

...chés agricoles dans la répartition de la valeur sont importants en France. Ils le sont aussi dans d'autres États membres, y compris celui dont vous venez, l'Irlande. Je crois savoir que vous avez mis en place une task force sur les marchés agricoles, afin d'améliorer la position des producteurs dans la chaîne d'approvisionnement et face aux aléas du marché. Il s'agit d'un sujet important pour nos agriculteurs. Une consultation publique est en cours. Avez-vous déjà des pistes d'amélioration pour les producteurs ? Nous souhaiterions également vous entendre sur la future politique agricole commune (PAC). Sera-t-elle dotée de nouveaux outils pour traiter des enjeux liés aux aléas climatiques, mais également pour accompagner la transition vers une agriculture plus durable ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

...tte politique ? Par ailleurs, le secteur agricole reste confronté à de nombreux aléas et à une grande vulnérabilité du fait des fluctuations des cours des matières premières agricoles. Le règlement dit « omnibus » traite d'ores et déjà de la gestion des risques. Le président de la République s'est pour sa part engagé en faveur d'une réforme de grande ampleur de la PAC, permettant de protéger les agriculteurs face aux aléas du marché et aux grandes crises. Quelle est la position de la Commission quant à la pertinence d'un tel outil et comment celui-ci pourrait-il être utilisé concrètement ? Avant de vous passer la parole, je souhaitais également vous interroger sur deux points d'actualité. La France entre dans le processus de ratification de l'accord économique et commercial global (dit CETA pour co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

...t inédite » une réforme de cette PAC qui soit « l'instrument de la transition agricole et de la souveraineté de l'Europe face aux grands défis de la mondialisation ». Ma première question porte sur la nécessité d'assurer la résilience de toutes les exploitations agricoles. En effet, la nouvelle PAC va-t-elle instituer des filets de sécurité et des mécanismes assurantiels contracycliques pour les agriculteurs les plus fragiles – les jeunes, les modestes, ceux qui sont dans une filière en difficulté – afin de leur assurer une réelle protection contre les aléas climatiques et économiques ? Ma deuxième question porte sur la place des agriculteurs dans la répartition de la valeur ajoutée au sein de la chaîne alimentaire. Comme le rappelé M. Lescure, cette question est le premier chantier des États génér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Vous avez souligné que la France a une voix forte en Europe ; vous avez indiqué qu'elle a souffert de l'embargo russe ; vous avez évoqué une PAC plus moderne, plus adaptée, plus efficace ; vous avez enfin rappelé combien les changements climatiques nuisent aux agriculteurs. En 2017, les vignobles français, ainsi que les vergers et les exploitations maraîchères, ont connu de douloureux épisodes climatiques, notamment dans la région Auvergne Rhône-Alpes, deuxième région de France. À titre d'exemple, dans le Pilât, les récoltes de raisin ont été détruites à 85 % par la grêle et le gel ! Alors que les aléas climatiques se multiplient, il est urgent de rendre plus attr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...ec de petites fermes garantes de l'équilibre de nos territoires. Que comptez-vous faire pour maintenir ce modèle français ? S'agissant du CETA, vous avez dit à juste titre que l'Europe est un bouclier face à des productions différentes des nôtres. Pour autant, aujourd'hui en France, lorsque l'on élève des boeufs, il est, entre autres choses, interdit de les nourrir avec de la farine animale. Les agriculteurs doivent respecter un certain nombre d'interdictions, alors que le CETA n'est pas aussi exigeant, notamment sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Comment harmoniser les réglementations agricoles européennes – applicables à nos agriculteurs – et celles des autres producteurs de viande, notamment canadiens ? Concernant l'information nutritionnelle aux consommateurs, nous appliquons le N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

Je vous interrogerai à mon tour sur la PAC, au nom du groupe des Constructifs. En France, les dysfonctionnements administratifs et bureaucratiques – pour reprendre vos termes – de la PAC dans le traitement des demandes des agriculteurs entraînent des retards pouvant aller jusqu'à deux ans dans le règlement des aides. Cela jette un discrédit sur la pertinence de la politique agricole européenne. J'entends peu accuser Bruxelles mais plutôt l'administration française. J'aimerais avoir votre avis. Un écrivain français, Nicolas Boileau, disait « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ». Ne faudrait-il pas simplifier les disposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

J'interviens au nom du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. Monsieur le commissaire, vous avez résumé l'attente que vous aviez des agriculteurs français en disant « ils ont du talent et l'ambition de continuer à triompher ». Mais ce sont des mots ! J'ai moi-même peut-être un langage un peu vif mais vous ne tenez pas compte de la réalité : ce sont les décisions prises au niveau de la PAC qui, en fait, alimentent ce formidable affaiblissement de l'agriculture européenne et française. Quand vous parlez du CETA, vous usez de formules décon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Au nom du groupe de La France Insoumise, je rejoindrai l'interpellation de notre collègue André Chassaigne sur le CETA. J'aborderai également le dossier du glyphosate. Je tiens à faire part des préoccupations d'un certain nombre de chercheurs, d'agriculteurs et de citoyens français vis-à-vis de l'application du CETA, qui va faire primer les intérêts commerciaux et ceux des investisseurs, sans qu'un retour en arrière soit possible. Ainsi, la coopération réglementaire, nouveau mécanisme permis par le CETA, est un dialogue centré sur le commerce, en collaboration étroite avec des intérêts privés. Elle est d'ores et déjà appliquée, avant même que les no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

L'agriculture européenne, quelle que soit la filière, connaît une situation compliquée. Aujourd'hui, ce sont les aides de la PAC, et non la vente des produits, qui constituent tout ou partie du revenu de nos agriculteurs. De plus, à l'image de l'agriculture française qui était très exportatrice, la compétitivité de nos produits ne cesse de décroître. Il me semble que cela est dû à deux facteurs. Tout d'abord nous mettons en concurrence nos produits agricoles européens avec des produits qui n'obéissent absolument pas aux mêmes normes de production et dont les coûts de production sont donc significativement infér...