Interventions sur "agriculteur"

548 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'amendement CE44 vise à rendre impossible l'importation de produits issus de l'agriculture et de la viticulture soumis à des règles phytosanitaires non autorisées en France. Il s'agit, d'une part, de protéger la santé des Français, à commencer par celle des agriculteurs eux-mêmes, mais aussi de nous protéger contre une forme de concurrence déloyale pratiquée par certains de nos partenaires européens ou par des producteurs extra-européens. Le plan « Écophyto 2018 », issu du Grenelle de l'environnement, a pour objectif de diviser par deux l'usage des pesticides, et va plus loin que la réglementation européenne sur l'ensemble des produits phytosanitaires, ce qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Je félicite et remercie M. Arnaud Viala pour le travail qu'il a accompli. Chacun sait que présenter une proposition de loi exige une grande conviction et ne peut se faire que sur la base de l'expérience acquise sur le terrain, en étant à l'écoute des habitants et des acteurs économiques – en l'occurrence les agriculteurs ; je regrette d'autant plus de voir tout ce travail piétiné de la sorte. (Exclamations.) C'est d'autant plus dommage que nous sommes capables de travailler ensemble : nous l'avons montré lors des États généraux de l'alimentation – dans le cadre des auditions plus que dans celui des ateliers, pour des raisons d'organisation. Je m'étonne que certains de nos collègues, pourtant expérimentés, puiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...s de développement durable. Permettez-moi de vous fournir deux clés : d'une part, l'Europe et la France doivent respecter l'article 349 du traité de Lisbonne qui permet des adaptations, d'autre part, vous pouvez vous battre pour mettre en place un programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité (POSEI) pêche en Martinique. Par ailleurs, que comptez-vous faire pour soutenir les agriculteurs martiniquais et guadeloupéens après la catastrophe causée par les ouragans Irma puis Maria ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Monsieur le ministre, vous n'aviez malheureusement pas eu le temps de répondre à toutes mes questions lors de votre audition du 26 juillet dernier, je reviens donc à la charge. Les taxes sur la transmission des exploitations sont une véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête de nos jeunes agriculteurs qui ont pourtant le courage de se s'engager dans une belle aventure entrepreneuriale. Des mesures sont-elles prévues pour alléger leur fardeau et leur permettre de se lancer plus sereinement dans la reprise d'une exploitation agricole ? D'une façon plus générale, les taxes pénalisent lourdement nos agriculteurs ; elles sont au coeur de notre problème de compétitivité. La taxe sur le foncier non...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ls espérer un apport de trésorerie remboursable (ATR), par le biais du système dérogatoire que votre prédécesseur avait mis en place en 2015 et 2016 pour les aider ? Allez-vous reconduire cette mesure pour 2017 ? Enfin, je voudrais vous faire part d'une inquiétude, qui s'est trouvée confortée lors des dernières journées « Bienvenue à la ferme » en Bretagne, sous l'égide de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, auxquelles a d'ailleurs assisté le préfet de Bretagne, M. Christophe Mirmand. On sent se développer un climat hostile à l'endroit de l'agriculture et des agriculteurs, autour des questions environnementales et sanitaires, ou du bien-être animal – je pense entre autres aux actions de l'association L214 et des lobbies vegans. À chaque fois qu'ils se manifestent, les agriculteurs voient les ventes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Interrogé hier sur le glyphosate lors des questions au Gouvernement, le Premier ministre a donné une réponse un peu floue. Je voudrais savoir s'il est confirmé que, s'il n'y a pas de produit de substitution pour les agriculteurs, la France reviendra sur sa position ? Ma seconde question porte sur l'Office national des forêts. L'ONF a en effet traversé par le passé une période sombre. Depuis 2000, il a perdu un quart de ses effectifs, et les tensions sociales ont conduit au suicide de plusieurs agents. Alors que l'établissement avait retrouvé la paix sociale à la suite d'un audit socio-organisationnel en 2012, il sembl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

...'agriculture et cesser de supprimer des molécules de façon intempestive ? Le principe de précaution devrait en effet valoir non seulement pour l'introduction de nouvelles molécules mais aussi pour leur suppression, car une pandémie dans le règne végétal sera beaucoup plus difficile à enrayer que dans le règne animal. Prévoyez-vous par ailleurs un moratoire sur les normes, qui gênent beaucoup les agriculteurs ? En ce qui concerne l'agriculture connectée enfin, êtes-vous également décidé à vous battre pour raccorder aux réseaux l'ensemble du territoire, y compris dans les champs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Je m'associe aux propos de mon collègue Richard Ramos et pour faire écho à la première partie de son intervention, car je suis vraiment sorti de mes gonds en découvrant dans la presse, alors que je suis moi-même agriculteur, que les présidents de Danone et de Système U allaient animer l'atelier des EGA sur la valeur ajoutée… Et la FNSEA n'a pas manqué de me le rappeler. Puis c'est la préfecture qui m'appelle pour savoir ce que nous organisions parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle devait faire ! Je remercie le président de la commission des affaires économiques d'avoir organisé toutes ces auditions de grande valeur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je m'inscrirai dans la lignée de ce qui vient d'être dit par M. Nicolas Turquois. Au cours des auditions que nous avons menées ici même dans le cadre des États généraux, des agriculteurs sont venus nous dire : « Il nous faut un nouveau contrat social entre les agriculteurs et la société. Qu'attend-on de nous ? Vous voulez la compétition, le modèle néo-zélandais : on le fera ; une agriculture familiale de proximité qui intègre le bien-être animal : on le fera. Mais vous voulez tout à la fois. C'est aux Français et à vous les politiques de fixer un cap ». Or, pour l'instant, je m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Bernard Sempastous :

Monsieur le ministre, vous avez annoncé il y a quelques jours que l'État cesserait, à partir de 2018, de verser les aides au maintien aux agriculteurs biologiques pour se recentrer sur les aides à la conversion. Les aides au maintien versées après les trois premières années d'activité sont destinées à stabiliser et à pérenniser les jeunes exploitations bio. Estimant qu'il revient au marché de soutenir le maintien de l'agriculture biologique, compte tenu de l'importance de la demande en bio, vous proposez de nouveaux mécanismes abondés par des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

...ppelle ce dont nous avons convenu : cette audition portera sur les enjeux liés aux états généraux de l'alimentation et à ceux de la filière agricole ; nous tiendrons une audition spécifique sur la pêche à la rentrée, afin de consacrer tout le temps qu'il mérite à ce sujet également important. En 2016, le revenu moyen et net de charges d'un exploitant agricole français a chuté de plus de 20 %. Un agriculteur sur deux a perçu un revenu inférieur à 350 euros nets par mois. Une exploitation agricole disparaît toutes les quinze minutes. Plus que jamais, les paysans français sont « fauchés » dans tous les sens du terme, et il est urgent de s'atteler à ce défi. En même temps, les habitudes alimentaires changent, les défis écologiques sont plus grands que jamais et de nouveaux modes de production et de dist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

Ma question, Monsieur le ministre, porte sur le régime d'aides directes de la PAC. Les agriculteurs, notamment ceux de mon département, l'Eure-et-Loir, sont particulièrement inquiets pour deux raisons. Tout d'abord, d'après des informations qui circulent, il semble que l'on ait découvert une insincérité budgétaire dans la maquette de la programmation des indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) et, plus généralement, dans le deuxième pilier de la PAC : un montant de 853 millions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Vous rappelez régulièrement, Monsieur le ministre, que notre agriculture est l'une des plus belles et des plus performantes du monde ; c'est vrai. Permettez-moi tout de même de formuler trois constats préoccupants : nous décrochons peu à peu des classements européens et mondiaux – la France ne possède plus la première agriculture d'Europe –, les revenus des agriculteurs n'ont cessé de se dégrader et l'agriculture risque de disparaître de certaines parties du territoire national. Il est donc indispensable, en ce début de législature, de réaffirmer la vocation de notre agriculture, qui est d'être la première en Europe, de produire et d'exporter, et de reposer sur des agriculteurs présents sur l'ensemble du territoire qui vivent de leur travail. J'en viens ensuit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...ans des délais plus raisonnables, sachant qu'actuellement, les retards atteignent jusqu'à deux ans, alors que la conjoncture est particulièrement difficile. Puisque l'un des objectifs des états généraux de l'alimentation vise à améliorer la répartition de la valeur ajoutée, il est indispensable que l'État lui-même se montre exemplaire et ne soit pas à l'origine de difficultés financières pour les agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...cheresse. Enfin, les exploitations ont été victimes de violents orages, avec des grêlons d'une taille exceptionnelle – de l'ordre de celle d'une balle de golf – qui ont décimé les champs et plantations de blé, de colza, d'orge, de lin, de pommes de terre ou encore de betteraves ; je vous ai d'ailleurs interrogé par écrit sur ces deux événements. Pour se protéger contre les aléas climatiques, les agriculteurs peuvent souscrire des contrats d'assurance multirisques climatiques des récoltes. Cependant, ces contrats sont très complexes et trop coûteux : fixées à 30 %, les franchises représentent une charge exorbitante pour les agriculteurs. En conséquence, nombreux sont ceux qui renoncent à s'assurer. Le monde agricole souhaite une réforme des assurances agricoles afin de simplifier le fonctionnement de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger :

...à la fois sur une partie de la ville de Metz et sur des zones rurales – la combinaison de ces deux éléments est d'ailleurs d'une grande richesse pour un député. Comme de nombreux élus de circonscriptions partiellement ou entièrement rurales, je constate une crise majeure des vocations. Avez-vous prévu un dispositif propre à y remédier dans le cadre des aides que nous pourrions apporter aux jeunes agriculteurs ? Vous avez raison, Monsieur le ministre, de mettre l'accent sur la formation et la recherche, mais la crise des vocations, la difficulté à reprendre des exploitations, les faillites et les problèmes bancaires touchent plus spécifiquement les jeunes agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Les groupes ont normalement trois minutes pour s'exprimer, Monsieur le président. Ma deuxième question porte sur la simplification : elle est un facteur supplémentaire d'asphyxie des agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...nnemental que nous avons auditionné ce matin, M. Guillaume Duval, nous a invités à nous appuyer sur nos potentialités pour relancer la croissance, notamment en matière d'agriculture et d'alimentation. Comme vous l'avez rappelé, Monsieur le ministre, les états généraux de l'alimentation doivent être l'occasion de tirer parti de ce levier et de cette chance qu'est notre agriculture. Il faut que les agriculteurs et les éleveurs reprennent confiance. Concrètement, comment bâtir un modèle durable de rémunération qui repose sur une meilleure répartition de la valeur ajoutée ? Quelles sont vos propositions concrètes pour convaincre les distributeurs ? Tout dépendra également de la place que donnera l'Europe à l'agriculture dans la construction de la nouvelle PAC 2020. L'agriculture de montagne ne doit pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Je remercie M. Guillaume Kasbarian de vous avoir interrogé sur les transferts entre le premier pilier et le deuxième pilier de la PAC, car plusieurs d'entre nous ont été alertés par les agriculteurs, les fédérations ou encore les syndicats. Vous avez rappelé, Monsieur le ministre, qu'il n'est pas tenable pour un paysan, au sens noble du terme, de vivre avec 400 euros par mois. Dans la région des Hauts-de-France, cet éventuel transfert entre les deux piliers de la PAC et l'effet de vases communicants qu'il entraînera pourrait représenter 32 millions d'euros, soit 15 euros par hectare, par an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...oeuvre pour redonner confiance aux propriétaires de troupeaux, mais également aux bergers, confrontés en première ligne à cette problématique ? Vous avez à peu près répondu sur les retards de versement des aides. Nous attendrons donc… Cela étant, je me souviens d'une des promesses de campagne du Président de la République : il avait évoqué une enveloppe de 200 millions d'euros pour rémunérer les agriculteurs pour « services environnementaux ». Quels seront les critères d'affectation de ces crédits ? Il ne faudrait pas que ces aides soient détournées de leur objectif premier comme cela a pu être le cas des droits à paiement de base (DPB) applicables aux estives, parfois attribués alors que les éleveurs ne sont plus dans l'estive. À partir de quand ce dispositif sera-t-il mis en place ?