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Je ne parlerai pas des sollicitations que j'ai reçues à titre personnel. Il faudrait communiquer le numéro du centre de crise à tous les parlementaires afin que chacun puisse prendre les choses en main et évoquer directement ses cas avec ce dernier, sans passer par la commission des affaires étrangères : en fait, chaque cas est particulier.
...on la gérer ? Reconnaissons-le, l'Union européenne a totalement failli ; ce sont les pays qui ont des frontières qui ont évité une forte contagion – Singapour, Taïwan, la Russie. Ce sont aussi ceux qui ont réussi à maintenir une industrie locale, alors que nous manquons de tests et de masques du fait des délocalisations et que notre usine de production d'oxygène médical est en redressement judiciaire. Il nous faudra y réfléchir même si, pour l'heure, l'urgence est au rapatriement de tous les Français et aux soins de tous nos malades.
Je m'associe aux remerciements de mes collègues, pour l'aide que vous m'avez apportée dans le rapatriement des concitoyens de ma circonscription. Ma question sera iconoclaste, mais elle prolonge celle d'Anne Genetet. Je viens d'une région de la côte Atlantique, où l'exode des propriétaires de résidences secondaires venus s'y confiner a suscité bien des réactions. De la même façon, le retour de Français rapatriés de l'étranger suscite de l'inquiétude, sinon une forme de xénophobie : on craint les contaminations car ces Français arrivent parfois de zones fortement atteintes par le coronavirus. Le retour d'une personne partie en voyage touristique est une chose, mais le retour d'exp...
...iements. J'ai été alerté sur le cas d'un groupe de trente-cinq personnes bloquées à Sihanoukville au Cambodge, parmi lesquelles vingt-neuf ont été testées positives au Covid-19, dont deux sont dans un état critique – les autres n'ont pas développé de symptômes. Comment gérez-vous le rapatriement de personnes testées positives ne nécessitant pas de soins médicaux particuliers ? Les conditions sanitaires locales sont déplorables et elles craignent qu'en restant bloquées, leur état ne s'aggrave, sans issue possible.
Je tiens à féliciter le centre de crise du Quai d'Orsay pour son travail remarquable. Au-delà des membres de la commission des affaires étrangères, tous nos collègues devraient être informés de votre action. Après la crise, il conviendrait que vous veniez expliquer votre rôle à l'Assemblée nationale, car votre action exemplaire est relativement méconnue de nos compatriotes. On pourrait également envisager une émission télévisée ou un reportage dans le cadre du journal de vingt heures. Ma question rejoint celle de M. M'jid El G...
Vous avez regretté, à juste titre, l'absence de réponse multilatérale. Nous attendons toujours la réponse du G20 et l'Eurogroupe n'a pas réussi à se mettre d'accord. Vous ne nous avez pas parlé d'ECHO, la direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne. Travaillez-vous avec l'Union européenne à une réponse humanitaire dans l'urgence ?
...etour en France d'un très grand nombre d'entre eux. Certains considèrent que la France devrait prendre en charge leur retour alors qu'ils étaient en vacances et que les compagnies aériennes, Vueling par exemple, les ont remboursés ou ont délivré des avoirs. Ils ont refusé de monter dans les avions, qui sont repartis avec des taux de remplissage d'à peine 50 % – en tenant compte des barrières sanitaires ! Cela montre les limites de la générosité et de l'engagement des consulats, des ambassades et du centre de crise – en témoigne l'attitude de certains individus sur les réseaux sociaux. Je partage le constat de Michel Herbillon : les autorités diplomatiques se donnent sans compter, tout comme le centre de crise. Il faudra savoir leur rendre hommage : s'ils n'étaient pas aussi engagés, nos comp...
Une solution temporaire d'hébergement d'urgence a été mise à disposition des Français bloqués à l'étranger : le site internet www.sosuntoit.fr. Les autorités françaises comptent-elles compléter ce dispositif pour ceux dont le séjour se prolonge et qui éprouvent des difficultés pour subvenir à leurs besoins ? Suite à l'appel au confinement de ceux qui peuvent rester sur place, lancé par le ministre, comment les autorit...
Je précise que nous avons programmé une conférence téléphonique de travail vendredi avec la directrice des Français à l'étranger et de l'administration consulaire, Laurence Haguenauer. Nous pourrons entrer dans le détail de certains des mécanismes que vous allez nous présenter.
Qu'en est-il des voyageurs temporaires au Brésil, dont le retour était prévu dans deux ou trois mois, notamment les étudiants ? N'est-il pas dangereux pour eux de rester sur place, alors que l'épidémie s'y répand ?
Je reçois de plus en plus de propositions pour des médicaments chinois, des décoctions, des compléments alimentaires. Pouvons-nous les accepter ?
Les élus consulaires sont présents partout sur le terrain, ils sont très engagés. Leurs coordonnées sont fournies sur les sites des ambassades et ils sont tout à fait disposés à fournir des informations parfaitement fiables, ce qui évitera d'engorger les consulats.
...e Lakrafi me fait savoir que les rotations sur les plateformes pétrolières viennent de s'effectuer : la question du retour des équipes se posera donc dans vingt-huit jours. Monsieur Cruau, nous serons – malheureusement – amenés à rester en contact dans les jours et les semaines à venir, qui promettent d'être difficiles. Nous pensons à tous ceux qui oeuvrent au centre de crise du ministère des affaires étrangères, ainsi qu'à nos diplomates en poste. J'appelle régulièrement des ambassadeurs au nom de la commission des affaires étrangères pour faire le point avec eux sur les événements dans leur pays. Nous vous adressons nos vifs remerciements, ainsi qu'à toutes vos équipes.
...les sujets auxquels nous avons été confrontés à l'occasion du drame de Notre-Dame de Paris et du drame de Lubrizol. Ce sont toujours les mêmes questions : Comment anticiper ? Comment informer ? Comment agir au plus vite ? Quelle est la bonne réaction à adopter au fur et à mesure du déroulé de l'événement ? Et comment la voix des sciences et technologies, des agences, des organismes, peut-elle se faire entendre, quand une catastrophe se produit, pour surnager dans le tumulte médiatique qui s'ensuit ? Il s'agit de transmettre les bons messages, à la fois en responsabilité et en dehors des mouvements de panique. À l'occasion de l'incendie de Notre-Dame de Paris, une audition nous avait alertés sur la grande complexité du diagnostic et des mesures, l'importance d'avoir la bonne couverture en cap...
Je vous propose de passer à la seconde table ronde. Nous parlerons de mesures à court terme post-crise et évoquerons les moyens à mettre en oeuvre une fois la crise déclenchée. Nous accueillons Mme Véronique Delmas, directrice d'ATMO Normandie, association agréée de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) compétente dans la région Normandie, sur les moyens mobiles de mesure de la qualité de l'air qui devraient ou pourraient être déployés rapidement après la crise. Ce sera l'occasion de revenir en particulier sur Lubrizol.
La situation dans le domaine de l'air est donc moins bien maîtrisée et plus complexe que dans le domaine de l'eau. Par rapport à la masse de données dont vous disposez, vous avez besoin de références, de référentiels et de cadres pour vous permettre de mieux comprendre et de mieux agir. Permettez-moi de mettre les pieds dans le plat. Pendant l'épisode Lubrizol, les hommes politiques ont été pris dans une dure polémique où fusaient l...
Je vous entends. Mais, d'un point de vue opérationnel, qui doit faire ce retour d'expérience, et comment ? Que devons-nous faire, maintenant, et quelles préconisations devons-nous formuler pour qu'un tel épisode ne se reproduise plus, en tout cas pas dans la confusion que l'on a vue ?
Mes collègues parlementaires ont-ils des questions ? Nous parlions de Lubrizol. Y a-t-il, dans le domaine de la pollution des sols, une catastrophe ou une polémique un peu emblématique qui a permis d'identifier un besoin de revoir ou d'améliorer les dispositifs ?
Vous parlez d'organisation d'exercice de crise orientée sur la gestion des conséquences environnementales. Dans l'air, on imagine bien un incendie dans une usine. Mais à quoi pourrait ressembler l'exercice de crise que vous souhaiteriez organiser ?
Merci beaucoup à tous les intervenants. Je vous livre quelques éléments que j'ai trouvés marquants dans cette audition. En premier, le contexte extraordinairement complexe auquel vous devez faire face. Il y a beaucoup d'incertitudes et de flou, notamment sur les valeurs de référence, comme vous l'évoquiez. Qu'est-ce qu'une valeur de référence ? Selon quels critères est-elle calculée ? La difficulté vient aussi de la modélisation, en particulier quand il s'agit de qualité de l'air, avec les questions de vent, de topographie, de flammes ; elle existe a...