Interventions sur "aliment"

241 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

Tel qu'il est rédigé, l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation ne confère pas de caractère obligatoire à l'enseignement concernant l'alimentation. L'article L. 551-1 auquel il renvoie traite en effet des activités périscolaires, dans le cadre duquel elles doivent s'inscrire. C'est la raison pour laquelle le constat est unanime aujourd'hui sur la faiblesse de cet enseignement, qui, dans les faits, relève du bon vouloir des enseignants. Cet amendement vient donc compléter l'article 4 de la proposition de loi et conforter le dispositif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...icle L. 312-17-3, qui pose selon moi une obligation. D'où le fait que je réitère mes arguments contre cet amendement. Vous évoquiez tout à l'heure notre commission d'enquête. Je rappellerai que, auditionnée par la commission, Mme Véronique Gasté, cheffe du bureau de la santé, de l'action sociale et de la sécurité au ministère de l'éducation nationale, a expliqué que, dès lors que l'éducation à l'alimentation était inscrite dans les programmes, elle était obligatoire et que tous les élèves de France bénéficiaient donc, à un moment donné, de cet enseignement. Nous ne voterons donc pas cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ociaux. Elle participe à la destruction du droit du travail et des systèmes sociaux européens : inégalités salariales, conditions de travail dégradées et dangereuses, fraudes aux caisses de sécurité sociale et aux caisses de retraites. Elle porte également atteinte à l'idée que nous nous faisons de l'Europe, celle d'une Europe de la coopération et de l'échange fondée sur un accord entre égaux, et alimente ainsi le rejet légitime par les populations de cette union qui se fait contre eux et sur leur dos. Cette directive était censée favoriser la circulation des personnes et valoriser les qualifications spécifiques, mais elle a produit une surexploitation des salariés, l'explosion de la précarité, un travail sous-payé et, de fait, par contamination à l'ensemble des droits sociaux, une fragilisation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...le ne l'est pas physiquement (Sourires), composée des représentants des deux principales organisations de défense des consommateurs : M. Olivier Dailly, directeur général adjoint de l'Institut national de la consommation (INC) et éditeur du magazine 60 millions de consommateurs, qui est accompagné de Mme Patricia Chairopoulos, journaliste à ce magazine, et M. Olivier Andrault, chargé de mission « alimentation et nutrition » de l'Union fédérale des consommateurs (UFC)-Que Choisir. Les auditions ont permis à notre commission d'enquête de mesurer toute l'importance d'une information précise et loyale donnée aux consommateurs. Ceux-ci se montrent d'ailleurs de plus en plus exigeants, des affaires comme celle de « la viande de cheval » et des scandales sanitaires récurrents leur ayant fait prendre co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je vous remercie pour cette présentation exhaustive. Les exemples concrets que vous avez donnés pour montrer l'évolution de notre mode d'alimentation, par exemple lors du petit-déjeuner, rejoignent les constats que nous avions été précédemment amenés à faire. Je souhaite revenir sur le numéro de 60 millions de consommateurs qui a établi une liste d'additifs à proscrire dans l'alimentation. Pouvez-vous nous préciser si certaines familles d'additifs sont, selon vous, plus dangereuses que d'autres ? Vous avez aussi évoqué les méthodes de m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

Nous avons parlé des « effets cocktail » des additifs. Puisque l'abandon de l'utilisation d'additifs n'est pas envisageable, nous devons nous demander comment nous pouvons positionner un curseur qui prenne en compte la nocivité différente de ces additifs. Je souhaite avoir votre avis sur ce sujet. L'étiquetage Nutri-Score des alimentaires a été mis en place en octobre dernier, avec la signature d'un arrêté interministériel. Neuf mois après son application, quelle appréciation portez-vous sur la pertinence de cet outil et quelle préconisation faites-vous pour en améliorer la visibilité ? Et que pensez-vous des autres initiatives qui ont été lancées, comme les applications Yuka ou Open Food Facts ? Le Nutri-Score vous semble-t-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

Nous avons parlé de l'éducation des consommateurs. À ce sujet, je voudrais savoir combien de personnes achètent votre magazine. J'imagine qu'à chaque fois que vous sortez un numéro consacré à l'alimentation, vos ventes font un bond qui vous permet de constater une prise de conscience des « consomm'acteurs » sur ces sujets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Mes chers collègues, nous accueillons à présent M. le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Il est accompagné de Mme Joëlle Carmes, sous-directrice en charge de la prévention des risques liés à l'environnement et à l'alimentation, de Mme Laurence Caté, adjointe à la sous-directrice, de Mme Carole Rousse, cheffe du bureau « alimentation et nutrition », du docteur Michel Chauliac et de Mme Anne Giguelay, chargés de dossier à la direction générale de la santé (DGS). Il est évidemment très important pour la commission d'auditionner les responsables de la direction générale de la santé (DGS), au regard du thème de notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

... qui est en effet complet et qui m'incite cependant à réagir. Vous avez parlé de l'hypertension, du diabète, du cancer, de l'obésité et du surpoids. On voit émerger ces pathologies chroniques, ce qui a contribué à l'organisation de cette commission d'enquête. Puisque vous êtes impliqué dans ce Plan national de santé publique, je voudrais que vous nous donniez votre point de vue sur l'impact de l'alimentation dans les problèmes de santé publique. Il me semble que c'est une difficulté majeure. Est-on alarmiste, ou au contraire en dessous de la réalité ? Ces problèmes semblent émerger de manière exponentielle ces derniers temps. Vous faisiez mention des études. Quasiment toutes les semaines, on publie une nouvelle étude établissant des liens entre certaines pathologies, l'alimentation ultra transf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

En matière de rigueur scientifique, les travaux de l'ANSES font autorité. En 2011, elle a recommandé que onze composants toxiques présents dans les aliments pour enfants soient retirés de leur fabrication ; en 2016, elle a formulé la même recommandation. La commission d'enquête aimerait comprendre pourquoi ses recommandations n'ont pas été suivies ? Quelle autorité serait chargée de les mettre en oeuvre ? Pourriez-vous nous éclairer sur le processus de décision ? Si des recommandations émanant d'une autorité indépendante reconnue par ses pairs reste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

J'aimerais m'assurer d'avoir bien compris. Est-ce à la DGCCRF et à la DGAL, sur la base des recommandations de l'ANSES, de prendre la décision de demander un changement de formulation d'un produit alimentaire, un retrait du marché ou une interdiction pure et simple ? Votre réponse nous intéresse particulièrement, car nous avons posé la même question aux responsables de la DGCCRF ce matin même et ils n'étaient pas aussi catégoriques que vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

S'il y a un doute sur un aliment ou un additif et que la littérature scientifique ne permet pas d'adopter une position certaine, la DGS peut-elle appliquer le principe de précaution ? Avez-vous le pouvoir de décider du retrait de cet aliment ou de cet additif de la liste des produits consommables ? Ou bien est-ce que ce sont la DGCCRF ou la DGAL qui sont compétentes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

L'EFSA vient de lancer un nouvel outil pour mesurer l'exposition aux additifs alimentaires. Qu'en pensez-vous ? Pourriez-vous nous donner des précisions sur les effets « cocktail » ? Avez-vous formulé des préconisations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...ns. Il est censé mesurer la quantité de substances chimiques que l'on peut ingérer quotidiennement tout au long de sa vie sans qu'il y ait de risques pour la santé. Comment le faire évoluer en fonction de l'état des connaissances scientifiques ? La nouvelle Stratégie nationale de santé se concentre davantage sur le préventif que sur le curatif. Comment se traduit-elle en matière de comportements alimentaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Vous avez insisté, monsieur le directeur général, sur les multiples facteurs qui concourraient à l'état de santé des individus, qu'il soit bon ou mauvais. C'est une course en avant car chaque jour, de nouveaux dangers dans notre alimentation sont découverts, à mesure que la recherche scientifique progresse mais aussi que l'opinion publique se mobilise. Dans la population, de fortes inquiétudes s'expriment, qui sont la plupart du temps fondées. Vous avez en quelque sorte une guerre de retard, car les exigences de rigueur de la méthodologie scientifique impliquent des délais. Nous avons l'impression qu'il y a eu, en quelques anné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Nous accueillons ce matin Mmes Isabelle Girod-Quilain et Cécile Pinel qui représentent le Syndicat national des ingrédients aromatiques alimentaires (SNIAA), M. Hubert Bocquelet, du Syndicat national des fabricants de produits intermédiaires pour la boulangerie, la pâtisserie et la biscuiterie (SYFAB), et Mme Mélanie Le Plaine-Mileur, de l'Association professionnelle des ingrédients alimentaires de spécialité (SYNPA). Il aurait été incompréhensible que notre commission, dont le thème est l'alimentation industrielle et ses conséquences, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je vous remercie. Le ton volontairement positif de votre discours, mesdames, m'étonne. Madame Girod-Quilain, vous dites travailler pour le bon goût des aliments, et, à vous écouter, on a l'impression que tous les arômes que vous utilisez sont naturels. Madame Le Plaine-Mileur, vous nous expliquez aussi que le SYNPA oeuvre pour une alimentation belle et bonne, sans faire à aucun moment référence aux additifs de synthèse. Vous utiliseriez de simples ferments, entrés dans les process de fabrication au fil de l'histoire, faisant fructifier les progrès de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je ne partage pas votre constat. Vous avez évoqué les facteurs de cancer que sont le surpoids et l'obésité. Or des liens ont été établis entre l'alimentation industrielle – rendue attractive par l'utilisation massive d'additifs – et la hausse de l'obésité et du diabète. Plusieurs additifs pourraient sortir des listes au motif d'une insuffisance de documentation. Pour le coup, la pierre est dans votre jardin. Quels éléments communiquez-vous aux agences pour évaluer l'innocuité de ces additifs ? Quel regard portez-vous sur la réévaluation de ces a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

J'imagine que vous exercez aussi une veille sur les recommandations de l'ANSES. Comment sont-elles prises en compte, intégrées dans les process de fabrication, transmises aux utilisateurs d'additifs ? Prenons l'exemple de l'étude sur l'alimentation totale (EAT) infantile de 2016, qui soulignait la présence de composants problématiques, notamment dans les aliments pour bébés. L'ANSES, jugeant la situation préoccupante, a recommandé de faire des efforts pour limiter les niveaux de contamination et réduire l'exposition des enfants. Pourtant, on s'aperçoit que cette recommandation avait déjà été faite en 2011 et qu'elle n'a pas été suivie ...