Interventions sur "alimentaire"

317 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...iette pour pouvoir faire des choix éclairés. Aujourd'hui, il est très difficile, s'agissant de nombreux aliments, de savoir s'il y a des pesticides ou comment ont été nourris et élevés les animaux dont ils proviennent. Nos amendements visent à ce que la commercialisation de ces produits en France et en Europe soit plus respectueuse de cette demande légitime. On sait aujourd'hui que des produits alimentaires peuvent poser des problèmes pour la santé, mais on ne peut pas choisir de les éviter, à moins d'acheter du bio – et même, dans ce cas, on peut avoir des doutes, notamment quand il s'agit de bio étranger. Ces amendements proposent que soient indiqués les modes de production de notre nourriture, notamment de la viande en provenance d'animaux nourris aux OGM. Nous avions adopté un amendement relat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...ation qui devait s'achever à la fin de cette année, un tel étiquetage permettant de valoriser la production française. Je ne peux pas laisser dire, en effet, que les produits fabriqués en France par les agriculteurs français ne seraient pas sains ou feraient courir des dangers à ceux qui les consomment. On n'a jamais vécu aussi vieux qu'actuellement et il n'y a jamais eu aussi peu d'intoxications alimentaires. Les producteurs français n'ont pas à rougir par rapport à leurs concurrents étrangers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... dans le territoire et le lien entre la production agricole et la société civile. Nous devons prêter attention aux attentes des consommateurs. J'ai conscience que cette mesure sera difficile à mettre en oeuvre pour des raisons pratiques – et je pensais d'ailleurs, monsieur le ministre, que ce serait l'un de vos arguments. L'étiquetage, ce n'est pas une chose simple et je sais que l'industrie agroalimentaire est vent debout contre cette mesure, parce qu'elle ne sait pas comment elle va s'y prendre. Mais des recherches ont été faites et il existe désormais des logos qui assureraient un étiquetage efficace. Cette démarche sera par ailleurs complétée par un immense effort de pédagogie à l'échelle du pays, au sujet de l'acte même de consommer. Ces amendements, je le répète, loin d'être pénalisants, vont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...est certainement parce que le ministre de l'agriculture a retravaillé cette question. Je rappelle en effet que cet amendement a été adopté en première lecture contre l'avis du Gouvernement. Deuxièmement, je voudrais rappeler, parce que je l'apprécie et que j'ai un peu de mémoire, que Guillaume Garot a fait partie d'un gouvernement il y a quelques mois – c'était hier – où il était chargé de l'agroalimentaire. Je me souviens des débats difficiles que nous avons eus avec Stéphane Le Foll, mais aussi avec Benoît Hamon, qui était chargé de la consommation, sur les problèmes d'étiquetage. Je me souviens, comme je l'ai déjà indiqué en première lecture, être allé en délégation à Bruxelles avec Benoît Hamon pour convaincre nos collègues de l'Union européenne de nous autoriser à mener l'expérimentation dont i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

...e santé publique. Aussi l'amendement no 75 vise-t-il à renforcer le livre préliminaire du code rural et de la pêche maritime en exprimant clairement le refus de la France d'importer des viandes bovines issues d'animaux nourris aux farines animales. Il convient d'introduire explicitement dans la rédaction de l'article 11 undecies A l'interdiction de l'importation de ces produits et de ces denrées alimentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

L'alinéa 2 de l'article 11 undecies A est ainsi rédigé : « Il est interdit de proposer à la vente ou de distribuer à titre gratuit en vue de la consommation humaine ou animale des denrées alimentaires ou produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires ou d'aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d'identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation. » À mon sens, la rédaction actuelle suffit. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet autre amendement de M. Descoeur vise à renforcer le livre préliminaire du code rural et de la pêche maritime fixant les grands objectifs de la politique agricole et alimentaire française en définissant plus précisément le modèle agricole à valoriser sur nos territoires et en exprimant clairement le refus de la France d'importer des produits ne répondant pas strictement aux mêmes normes de production que celles imposées aux producteurs français pour protéger l'environnement, la santé des consommateurs et le bien-être des animaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Avant de défendre cet amendement, je voudrais, dans le cadre du temps de parole qui m'est imparti, aborder une question qui est liée à cet article 11 undecies, et plus particulièrement à son alinéa 5 : celle de l'aide alimentaire. Je souhaite en effet alerter M. le ministre sur l'inquiétude très forte qui, depuis quelques semaines, pèse sur le maintien du Fonds européen d'aide aux plus démunis, le FEAD. Je rappelle que le FEAD a été créé en 2014 après trois ou quatre années de discussions extrêmement dures au sein de l'Union européenne. Il existait auparavant une aide alimentaire qui était menacée de disparition. Or le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Il a proposé un amendement, dont l'objectif est de compléter l'alinéa 7, qui deviendrait : « promouvoir l'indépendance alimentaire de la France« – c'est un concept parfaitement clair, encore qu'on pourrait le reprendre, mais il n'est nul besoin de travailler pendant des années, comme vous nous suggérez de le faire – « à l'international, en préservant son modèle agricole ainsi que la qualité et la sécurité de son alimentation, en privilégiant notamment le développement des petites fermes et en interdisant les fermes-usines »....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...e, intrigue, inquiète. Il y a une heure, notre groupe a défendu, par la voix de Mme Auconie, un amendement qui a pu passer inaperçu. Cet amendement no 114 tendait à insérer dans la loi la mention suivante : « en privilégiant les systèmes agricoles à taille humaine et familiaux, économes en intrants, valorisant les ressources naturelles telle que l'herbe et en refusant les importations de produits alimentaires ne respectant pas strictement les mêmes normes de production que les systèmes français ». Voilà qui exprime une vision politique et stratégique de l'agriculture. Pour ma part, contrairement aux auteurs de l'amendement no 670 , je ne mettrai pas en avant la notion de « petite ferme ». En 1959, mes parents se sont installés dans une exploitation de cinq hectares, où ils ont élevé leur quatre enfa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

L'article 15 aborde la thématique de la lutte contre le gaspillage alimentaire. L'amendement no 1522 porte sur le don alimentaire et la difficulté que rencontrent souvent les associations caritatives ainsi que les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale – CCAS et CIAS – pour récupérer des denrées. Bien qu'il soit tard dans la nuit et que nous soyons tous fatigués, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

… je souhaite saluer les bénévoles qui oeuvrent tous les jours en faveur du don alimentaire et qui confectionnent des paniers repas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

Je voudrais que nous leur rendions hommage et que nous pensions à eux. En France, nous avons bien besoin du bénévolat ! La lutte contre le gaspillage alimentaire et la redistribution des denrées alimentaires non consommées, non réchauffées et sous vide aux personnes dont les moyens ne leur permettent pas de se nourrir à hauteur de leurs besoins sont des nécessités à la fois environnementales, sanitaires et sociales. Dans cette optique, en ouvrant le don alimentaire à la restauration collective, l'article 15 marque une avancée considérable. Cependant, il c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Cet amendement vise à prévoir, dans un délai de deux ans à compter de la publication des ordonnances, la rédaction d'un rapport permettant d'identifier et de valoriser des actions complémentaires afin de favoriser les pratiques de lutte contre le gaspillage et d'inciter au don alimentaire dans le secteur de la restauration collective privée et les restaurants privés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...able éducation à l'alimentation était aussi très forte dans notre société. Cet amendement vise à ce que, durant les parcours préparés par l'éducation nationale – et associant donc le ministère de l'éducation nationale – , l'école prépare les élèves en leur transmettant des repères fondamentaux, d'abord sur la qualité nutritionnelle d'une bonne alimentation, puis sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, évoqué plusieurs fois ce soir, sur la nécessité de pratiquer une activité physique de façon régulière, mais aussi à ce qu'elle leur transmette les valeurs de l'alimentation – la valeur marchande et les valeurs économiques, bien sûr, mais aussi, comme je le disais tout à l'heure, des valeurs culturelles et patrimoniales très fortes, car l'alimentation est un lien social et elle est aussi ce qui n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...entation tout au long des parcours scolaires. Voilà, madame la présidente, chers collègues, ce que je voulais verser ce soir à votre réflexion. Monsieur le ministre, si nous voulons opérer un saut qualitatif dans la politique de l'alimentation en France, il faut bien évidemment prendre en considération cette nécessaire éducation à l'alimentation, qui est un axe fondamental d'une grande politique alimentaire pour la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Gaillard :

...ant que citoyen, le consommateur a une responsabilité pour lui-même mais aussi envers la société et l'environnement. Son alimentation peut générer des risques pour lui-même et pour son environnement. Elle peut a contrario contribuer à sa bonne santé, ainsi qu'au respect de l'environnement. La consommation excessive ou surconsommation de produits très caloriques et d'alcools sont des comportements alimentaires symptomatiques de ceux qui causent des coûts sociaux et environnementaux très importants, supportés par l'ensemble de la société. L'objectif de cet amendement est de développer, outre la prévention et la dissuasion de ces comportements fondés sur les risques et les sanctions, des actions développant la connaissance des produits alimentaires et les consommations éduquées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Le présent amendement propose d'élargir le champ des missions des projets éducatifs territoriaux à la lutte contre le gaspillage alimentaire et la promotion des bonnes pratiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

En deux mots, il s'agit de clarifier les performances en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire dans le cadre des marchés publics. Nous passons allègrement sur ce sujet mais nous voudrions au moins que le Gouvernement nous rende un rapport, dans des délais variables suivant les différents amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il s'agit de préparer de la façon la plus efficace possible le projet de loi de finances qui arrivera à l'automne. Lors des États généraux de l'alimentation, l'atelier contre le gaspillage alimentaire, que j'avais l'honneur de présider, a travaillé sur les meilleurs moyens de financer la lutte contre le gaspillage alimentaire. Après avoir auditionné des experts et beaucoup débattu entre nous, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait étudier comment une partie de la TGAP – taxe générale sur les activités polluantes – pouvait financer des actions contre le gaspillage alimentaire. Une l...