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Le présent amendement vise à revenir sur la création par le Sénat, dans le livre des procédures fiscales, d'un article L. 83 A bis, dont l'objectif était d'aider les douanes à connaître la résidence fiscale des voyageurs lors des opérations de détaxes de TVA. Lors des auditions, les services des douanes ont indiqué qu'ils n'étaient pas demandeurs de ce dispositif, qui n'est pas opérationnel puisqu'il n'existe pas ...
Dans le cadre d'une procédure pénale, les banques peuvent être conduites à transmettre à l'OPJ, sur autorisation du procureur de la République, des copies des relevés de compte des personnes visées par la procédure. Toutefois, bien souvent, ces copies sont transmises sous des formats très difficilement exploitables par l'OPJ. Aussi le présent amendement vise-t-il à ce que le format auquel ces informations sont transmises soit précisé par un décret en Conseil d'État. Je citerai l'un des exemples qui ont motivé cette proposition. Une enquête sur un trafic de stéroïdes a conduit à l'analyse de mouvements de fonds soigneusement cachés par le biais de sociétés-écrans. On a compté 80 comptes bancaires susceptibles de figurer dans l'association de...
Votre amendement propose de modifier l'article 77-1-1 du code de procédure pénale pour que la transmission des informations s'effectue sous un format exploitable dont les spécifications techniques seraient précisées par décret. Toutefois, selon les informations que nous avons recueillies au cours de ces derniers jours, l'amendement n'a pas fait l'objet d'une concertation avec le secteur bancaire. Comme nous n...
Par l'amendement CF72, nous souhaitons insérer dans le code du travail un alinéa prévoyant qu'en cas de travail dissimulé l'employeur rembourse toute aide publique attribuée par l'État, les collectivités territoriales, leurs établissements ou leurs groupements, ainsi que toute aide financière versée par une personne privée chargée d'une mission de service public durant les cinq derniers exercices clos. Il s'a...
...es aides publiques ; remboursement des aides publiques déjà perçues au cours des douze derniers mois ; exclusion des contrats publics pour une durée maximale de six mois ; fermeture administrative temporaire ; redressement forfaitaire de cotisations sociales. Ces sanctions administratives sont indépendantes des suites données par l'autorité judiciaire au procès-verbal pour travail illégal. Votre amendement propose d'aller plus loin mais, considérant l'arsenal répressif comme déjà très important, j'émets un avis défavorable.
Le présent amendement vise à élargir aux personnes morales l'obligation de déclarer auprès de l'administration fiscale les comptes détenus à l'étranger, ainsi que les comptes des personnes physiques qu'elles gèrent. En effet, dans le cadre juridique actuel, seules les personnes physiques sont astreintes à cette obligation déclarative, alors que l'évasion fiscale par le biais d'entreprises représente une atteinte ...
Je partage votre volonté de lutter contre les pratiques d'évasion fiscale. Votre amendement présente néanmoins plusieurs imperfections légistiques qui introduisent une confusion sur les objectifs poursuivis. De plus, il tend à « écraser » tout simplement les modifications apportées par le Sénat qui incluent dans le champ de la déclaration les comptes détenus à l'étranger au cours de la période de déclaration, ce qui ne me semble pas opportun. Vous proposez en outre de compléter la...
L'amendement CF76 vise à supprimer un article déjà satisfait par le droit en vigueur. J'ajoute qu'il est parfois difficile de distinguer la fraude documentaire de l'erreur.
Par l'amendement CF83, nous proposons également de supprimer l'article 3 ter, dont nous doutons qu'il soit efficace, et qui contrevient, de notre point de vue, aux principes fondamentaux de solidarité nationale et du système de sécurité sociale. Nous pensons en outre que la fraude documentaire peut être combattue par d'autres moyens beaucoup plus efficaces comme l'ouverture des fichiers – comme du reste le pr...
Le présent amendement rétablit la définition initialement prévue par le Gouvernement – celle actuellement en vigueur à l'article 242 bis du code général des impôts – des opérateurs de plateforme concernés par les obligations de communication prévues au présent article. Le Sénat a en effet élargi la définition des plateformes de façon à inclure des opérateurs qui ne sont pas dans le champ du dispositif actuel et de...
Votre amendement, madame la rapporteure, vise-t-il les échanges en crypto-monnaie ? Ma question est une variante de celle de Mme Louwagie.
La crypto-monnaie peut être utilisée soit dans un but spéculatif, soit pour des échanges. Or, comme ces formes se développent, je souhaitais savoir si les crypto-monnaies étaient concernées par l'amendement CF189 ; il me semblait en effet que c'était plutôt le cas, madame la rapporteure, puisqu'il s'agit d'un moyen d'échange.
...ccasion entre particuliers ou de la co-consommation. Imposer aux plateformes de tout transmettre représente une charge assez lourde pour un résultat concret difficile à mesurer, puisque les ventes de biens d'occasion par les particuliers ne sont pas imposables. On peut par ailleurs se demander si l'administration ne sera pas submergée par ces transmissions et comment elle pourra les exploiter. L'amendement CF193 ne vise pas à imposer à la plateforme de qualifier la nature des revenus, mais à la dispenser de transmission lorsque l'objet de la transaction répond à ceux définis par l'amendement et qui par nature concerne des transactions exonérées. L'obligation d'informer les utilisateurs de leurs obligations fiscales et sociales est quant à elle bien maintenue.
J'ai une question, madame la rapporteure, sur les plateformes de covoiturage. Le covoiturage consiste en un partage de charges mais la limite entre ceux qui procèdent à un vrai partage de charges et ceux qui se font un peu de gratte, fait-elle partie du champ couvert par l'amendement ?
Je le retirer l'amendement CF193 afin de le reformuler, mais je pensais nécessaire que nous en discutions. Nous devons trouver une solution pour que ces plateformes ne deviennent pas un repoussoir, ne deviennent pas anxiogènes. Les plateformes ont d'ailleurs elles-mêmes intérêt à lutter contre les faux particuliers, qui sont en réalité des professionnels, parce que, souvent, elles sont gratuites pour les particuliers m...
...ments devant être communiqués par les opérateurs de plateformes le numéro de TVA du vendeur ou du prestataire. Or, certaines plateformes ne disposent pas de numéros de TVA fiables, mais disposent en revanche du numéro du système d'identification du répertoire des entreprises (SIREN). C'est pourquoi je propose que toutes les informations soient transmises, mais sans pour autant les « formater ». L'amendement vise donc à supprimer l'ajout du Sénat au texte de loi de la mention du numéro de TVA relevant en tout état de cause du niveau réglementaire.
Je rejoins l'avis de mes collègues : les arguments avancés en faveur de l'amendement sont faibles. En effet, pour les nombreux utilisateurs ne disposant pas de numéro de TVA, il suffirait d'ajouter les mots : « et le numéro de TVA s'il existe. » Ainsi ne nous poserions-nous plus la question de savoir si beaucoup ont ce numéro ou non.
Je souhaite que nous ajoutions que les plateformes de co-consommation ne sont pas soumises aux obligations déclaratives prévues par le nouvel article 242 bis du code général des impôts. Je vais toutefois retirer mon amendement, mais il me semble très important que nous ayons ce débat en séance publique afin d'éclairer les acteurs économiques. Plusieurs questions se posent en effet. Par exemple, quid de la plateforme qui ferait à la fois de la co-consommation, mais dont certaines activités produiraient également des revenus imposables ? Devra-t-elle transmettre les données des seuls utilisateurs qui dégagent des rev...
L'amendement CF197 vise à supprimer l'alinéa 16, introduit par le Sénat, et qui étend l'application de l'article 4 aux utilisateurs établis hors de l'Union européenne. En effet, l'alinéa 15 de l'article 4 le prévoit déjà.