Interventions sur "banque"

593 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

Cette réunion est la septième de notre cycle « Au coeur de l'économie ». Ces rendez-vous réguliers sont désormais bien installés dans l'agenda de notre commission et je veux encore une fois remercier les partenaires extrêmement fidèles que sont la Banque de France et l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Au fil de ces séances, en liaison avec la Banque de France et l'INSEE, nous avons associé d'autres intervenants économistes : Xavier Ragot pour l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Denis Ferrand pour le Centre de recherche pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

... le relèvement de dispositifs comme la prime d'activité et des créations nettes d'emplois à un rythme très élevé, y compris dans l'industrie. Ma remarque est d'ordre général : pour nous, commissaires aux finances, il semble que vos analyses valident l'hypothèse raisonnable de croissance projetée pour 2019 et 2020, autour de 1,3 % ou 1,4 %. Une question plus particulière : jusqu'à quel point les banques – notamment les banques françaises – ont avantage à détenir de la dette publique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

... résulte de sa trop forte exposition à l'exportation. En France, compte tenu de notre déficit commercial, nous courons beaucoup moins ce risque. Vous avez affirmé que le bâtiment se portait bien en France, ce qui me fait craindre, dans le prochain PLF, des mesures qui auront un impact direct sur le secteur qui bénéficie aujourd'hui d'une stabilité importante. Ma première question s'adresse à la Banque de France et porte sur la synthèse des projections pour notre pays. Il est indiqué que l'investissement public en 2019 s'est maintenu à un niveau très élevé. Si l'investissement des ménages est plutôt en déclin par rapport à ce qu'on a pu connaître en 2016, 2017 et 2018, cette baisse est compensée par l'investissement des entreprises. J'aimerais avoir une explication concernant ce schéma en 2019,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

La BCE fait depuis cinq ans des efforts extraordinaires à base de rachats d'actifs et de baisses de taux pour relancer l'inflation et faire que les banques prêtent aux entreprises. Les banques ont beaucoup profité de ces liquidités pour renforcer leurs fonds propres mais elles n'ont pas ouvert plus que cela les vannes du crédit aux petites et moyennes entreprises. En relançant l'endettement public, aussi utile soit-il pour les comptes publics grâce aux primes à l'émission, ne risque-t-on pas d'aspirer encore plus les capitaux vers de la dette publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...nancer la transition écologique. Ma première question est la suivante : ces États seront-ils solvables le jour où la politique des taux négatifs ne sera plus tenable ? Cette politique, à mon sens, est intenable. D'où ma deuxième question, qui concerne son impact financier sur le pouvoir d'achat des ménages. On peut imaginer que la politique des taux négatifs va finir par mettre en difficulté les banques commerciales ; d'ailleurs les plus pessimistes évoquent les risques de faillite bancaire qui pèsent sur l'Europe. Les banques, n'ayant plus les moyens de se rémunérer au vu de cette courbe des taux, vont nous faire payer les dépôts des particuliers et vont devoir les facturer. Cela a déjà commencé dans d'autres pays et ce sont toujours les mêmes qui vont trinquer : ceux qui travaillent, ceux qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Traditionnellement, en France, le soutien au pouvoir d'achat aboutit immédiatement à une forte hausse des importations et à la dégradation de la balance commerciale. Pourriez-vous développer ce point ? Je suis très étonné que la dette publique ne soit pas analysée par les représentants de la Banque de France en distinguant le déficit de fonctionnement et les investissements. La grande différence avec certains pays, c'est qu'en France il n'y a pratiquement plus d'investissement public de l'État – 20 milliards d'euros. Cela n'a pas du tout la même incidence qu'une dette publique ayant financé des investissements durables, à tel point d'ailleurs que l'actif net négatif de l'État est maintenant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana :

Le thème de ce matin était celui de la dette utile. En tant qu'ancien élu local, j'aurais tendance à dire que la dette utile est celle qui finance l'investissement. Nous avons parlé de dette publique toute la matinée et je voudrais vous poser une question sur l'endettement privé. En France, on observe une croissance très importante de l'endettement privé. La Cour des comptes ainsi que la Banque de France nous ont alertés avant l'été sur cet accroissement et sur les risques qu'il pouvait faire courir à notre économie. Nous n'avons parlé que de la dette publique, mais pensez-vous que cet endettement privé peut nous fragiliser et impacter la maîtrise que nous voulons avoir de la dette publique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

Nous recevons François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Monsieur le gouverneur, au mois de mars, la Banque de France a publié son rapport annuel 2018. Vous l'avez complété par votre traditionnelle lettre au Président de la République et aux Présidents des deux Assemblées, qui procède de façon synthétique à un tour d'horizon de la situation économique. Comme le 18 juillet dernier, voici tout juste un an, votre audition constitue un temps fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

... comme un instrument de spéculation, mais sur une monnaie avec une réserve monétaire ou en tout cas une contrepartie composée d'un panier de monnaies facilitant les échanges économiques – on ignore à quel niveau et comment. Cela commence à ressembler un peu à une monnaie fondée sur un actif financier, qui serait plus solide, échappant évidemment à la vigilance, au contrôle et à la supervision des banques centrales. Que pensez-vous de cela ? Et ce sans être trop langue de bois : on peut considérer que c'est bien d'être moderne, d'engager le train de la modernité mais on peut aussi penser que certains veulent échapper aux règles qui font qu'une vie en commun est possible et que les États peuvent continuer à exister avec une souveraineté qui soit également une souveraineté économique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

...es finances publiques. Vous nous apportez un éclairage différent du sien sur un certain nombre de sujets, même si tout cela peut converger. Si vous le permettez, je souhaiterais aborder deux sujets. L'environnement de taux très bas a conduit à une nette augmentation du niveau d'endettement privé des ménages comme des entreprises. Vous avez nommé l'accroissement de ce matelas de fonds propres des banques en utilisant un joli mot dont j'ignorais l'existence jusqu'à présent : le coussin contracyclique. Ce coussin ne devrait-il pas aboutir à un ralentissement de l'octroi de prêts ? Ce signal donné par le Haut Conseil de stabilité financière n'est-il pas orthogonal à la politique de la BCE dans un contexte de croissance ralentie ? Concernant les politiques liées à l'environnement, quel doit être se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

... pour cet exposé très clair. J'avais deux questions, l'une plutôt rétrospective et l'autre prospective. J'aurais aimé avoir votre regard sur un certain nombre d'expériences qui se développent depuis une dizaine d'années en France sur les monnaies locales. Peuvent-elles selon vous être un outil de développement économique et citoyen ? Ont-elles un avenir ? Deuxième question plus prospective : la Banque de France étant à l'origine de la fabrication des espèces que nous avons dans nos poches, l'idée d'une « France sans cash » est-elle une perspective que vous jugez réaliste, sinon souhaitable ? Si oui, à quel horizon ? Un certain nombre d'arguments jouent en faveur de cette hypothèse, comme le fait que maintenant, même pour des sommes très limitées, on puisse payer par carte bancaire ou le fait q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

La Banque de France s'était saisie de la question du risque climatique en lançant, avec le One Planet Summit, un réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier. Où en sommes-nous aujourd'hui ? La gestion du risque climatique relève-t-elle pleinement du second objectif ? Peut-on dire que le risque climatique est aujourd'hui une source de risque financier et l'assu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Merci Monsieur le gouverneur pour cette présentation. Le rôle de la Banque de France dans la transition énergétique et dans la lutte contre le réchauffement climatique est réel et bienvenu, notamment dans le cadre du NGFS (Network for Greening the Financial System) qui, je l'espère, permettra à terme d'atteindre les objectifs fixés par l'Accord de Paris. Il existe toutefois, me semble-t-il, une contradiction entre votre action, qui vise à faire prendre conscience des fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ndez chaque année ces réserves de façon à arriver à l'équilibre. Que vont devenir ces réserves avec la réforme ? Est-il envisagé de vous les prélever ? La monnaie virtuelle se développe. Lorsqu'on vous a posé la question, vous étiez extrêmement prudent, voire hostile à cela, mais ne faudrait-il pas en tirer des conséquences, c'est-à-dire augmenter vos compétences et demander des compétences à la Banque centrale européenne pour fixer des règles sur ces monnaies virtuelles à défaut de les interdire ? Ne pensez-vous pas que ceci va déstabiliser le système monétaire ? Quel est pour vous le sens d'une situation où les taux d'intérêt sont négatifs ? Partagez-vous le sentiment d'un certain nombre de vos prédécesseurs – Jean-Claude Trichet en particulier, mais aussi d'autres banquiers et grands respo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Monsieur le gouverneur, je regrette un peu que votre introduction ait plus un rapport avec la défense de la politique du Gouvernement – le ministre aurait pu faire la même chose – qu'avec le bilan même de la Banque de France. Je ne vais pas m'attarder sur mes remarques sur cette politique, que j'ai déjà soumises au ministre. Au niveau des baisses d'effectifs, comment la Banque de France va-t-elle continuer à assurer ses missions de service public, comme le tri des billets, le traitement du surendettement, le dispositif de droit au compte et plus généralement le contrôle des banques et des assurances, avec ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Christine Lagarde prendra la tête de la Banque centrale européenne à compter de novembre prochain. Concrètement, pour la politique monétaire de la BCE, qu'est-ce que cela pourrait changer ? À quelles inflexions et à quelle continuité peut-on s'attendre ? Le libra a été largement abordé. Quel est votre regard sur ces annonces ? Selon vous, est-ce, à terme, un concurrent potentiel de l'euro ? Quels enjeux présente-t-il en termes de souverainet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

...elle de leur manque de compétitivité ? Pour les particuliers, est-ce la conséquence d'une recrudescence de l'investissement dans leur logement ou de crédits à court terme nécessaires pour boucler les fins de mois, voire la mise en réserve de leurs économies, comme vous semblez nous l'avoir indiqué dans votre présentation ? Dernière question, concernant les exploitations agricoles françaises : la Banque de France connaît-elle leur niveau d'endettement ? Si oui, cet endettement suit-il la tendance des autres entreprises françaises ? Enfin, comment se situe-t-il par rapport aux exploitations agricoles européennes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Merci, Monsieur le gouverneur, pour l'ensemble des éléments et des réponses que vous nous avez apportés. Vous avez évoqué les nouvelles missions que développait la Banque de France ; j'aimerais que vous nous parliez de la médiation du crédit. L'année passée, vous nous aviez indiqué qu'une médiation nationale avait été ou devait être mise en place. Qu'en est-il ? Pouvez-vous nous donner des éléments sur la manière dont cela se passe sur les territoires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chassaing :

J'ai quelques questions au sujet de l'inclusion bancaire. Vous avez fait état de la mise en oeuvre satisfaisante de l'accord obtenu le 11 décembre dernier par les banques. Il faut effectivement saluer cette mise en oeuvre très rapide, en l'espace de deux mois. Un certain nombre de zones d'incertitude demeurent néanmoins dans cet accord car, au fond, les critères qui déterminent le fait d'être classé comme fragile peuvent varier d'une banque à l'autre. Cela pose un problème d'équité entre les individus et une question en termes de remontée d'informations et de tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana :

Monsieur le gouverneur, je souhaite vous interroger sur l'organisation interne de la Banque de France. Même si je salue vos efforts sur les dépenses de fonctionnement, leur baisse est quand même en grande partie due à la baisse de la masse salariale du fait des départs à la retraite. Conformément au rapport de la Cour des comptes de 2018, avez-vous mis en place un schéma de pilotage des nouveaux recrutements dans le but de contenir la masse salariale ? Avez-vous aussi pensé un plan pour...