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Monsieur le ministre d'État, chers collègues, nous nous félicitons de ce plan « biodiversité », qui donne le cap et ouvre de nouvelles perspectives pour sortir d'une situation objectivement catastrophique, comme le soulignait notre rapport sur l'application de la loi du 8 août 2016. Votre plan confirme la pertinence des recommandations que nous avions formulées. La France dispose désormais d'une boîte à outils qu'il convient d'utiliser au mieux, de même que les financements que vous ave...
Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, chers collègues, vous vous doutez que je vais parler des outre-mer et de leur besoin de protection, qui n'est pas satisfait, alors qu'ils concentrent une biodiversité exceptionnelle. Nous avons auditionné un nombre important d'acteurs à La Réunion, et le constat est alarmant face au changement climatique. La lutte contre les espèces exotiques envahissantes prend du retard. Nous recommandons en outre de prendre en compte les problèmes causés par les nouveaux animaux de compagnie, comme les reptiles : nos geckos endémiques sont aujourd'hui menacés de disparitio...
...ge de ces peintures sont à l'étude. J'ai organisé, au mois de mars dernier, une table ronde sur le bassin d'Arcachon, et je sais que les acteurs sont très attentifs à ce sujet et prêts à travailler ensemble. Une campagne de sensibilisation est d'ailleurs prochainement envisagée par le syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon sur notre territoire. Alors que le rapport d'application de la loi « biodiversité » appelle à renforcer les mesures de protection des océans, l'AFB ne pourrait-elle pas superviser le développement de nouvelles solutions plus écologiques, avec des procédés non polluants pour le milieu aquatique ?
Je voudrais, monsieur le ministre d'État, introduire mon propos en citant Barry Commoner, biologiste américain, qui disait que la première règle de l'écologie est que les éléments sont tous liés les uns aux autres. C'est sur ce lien entre les différents enjeux écologiques que j'aimerais vous interroger. Il nous faut aujourd'hui faire preuve, pour préserver la biodiversité, d'une volonté égale à celle avec laquelle nous menons la lutte contre le changement climatique. Ces deux causes apparaissent comme complémentaires et indissociables. Pensez-vous, par conséquent, qu'elles soient suffisamment liées entre elles pour que l'une n'ait pas un impact négatif sur l'autre, à l'image par exemple des barrages hydroélectriques ou de l'exploitation de la biomasse végétale, qu...
Je tiens d'abord à vous féliciter, monsieur le ministre d'État, car vous ne lâchez rien et vous souhaitez plus que jamais faire avancer le dossier de la biodiversité, sans vous laisser freiner par les différentes mesures qui, jusqu'à maintenant, n'ont pas suffisamment porté leurs fruits. J'aimerais vous rassurer : pour reprendre l'une de vos expressions récentes qui avait particulièrement frappé les esprits, tout le monde ne « s'en fout » pas. Mais ce sont souvent les acteurs les moins visibles sur le devant de la scène qui font la plus grande partie du trav...
Il existe, monsieur le ministre d'État, une espèce qui ne risque pas de disparaître : celle des plans non suivis d'effet. Votre plan pour la biodiversité n'en fera pas partie, à condition, bien sûr, que soit adopté un principe de cohérence, notamment sur la question de la lutte contre l'artificialisation des sols. Vous connaissez le travail mené par M. Philippe Duron dans le cadre du conseil d'orientation des infrastructures. Une loi de programmation doit, d'ici quelques mois, déterminer le développement futur de ces infrastructures routières et ...
...hangement climatique, la lutte contre la pollution de l'air, le passage à 50 % d'énergie nucléaire, etc. Le problème, c'est que lorsque tout est prioritaire, plus rien ne l'est réellement. On l'a vu sur l'augmentation du CO2 en 2017 : lorsque l'on consomme moins de diesel, on consomme davantage d'essence, donc il y a davantage de particules fines, même s'il y a moins de CO2, etc. Nous parlons de biodiversité : qu'en est-il des chauves-souris et des oiseaux, notamment des passereaux en migration et des rapaces nicheurs, qui sont tués par les éoliennes ? Est-ce qu'à force de vouloir tout résoudre simultanément, on ne rate pas justement quelques priorités hiérarchisées ? « Gouverner, c'est choisir », disait Pierre Mendès France, mais « entre deux mauvaises solutions ».
Ma question, monsieur le ministre d'État, porte sur la déforestation importée et ses conséquences sur la biodiversité chez nous. La biodiversité en agriculture passe par des assolements diversifiés, des rotations plus longues, avec du colza, du tournesol, des protéines, et j'en passe. Or, entre l'ester argentin et l'huile de palme indonésienne, importée notamment par Total à La Mède à raison de près de 1 000 tonnes par jour, les productions locales sont menacées, et avec elles des unités de transformation – je ...
Vous venez d'affirmer, monsieur le ministre d'État, que des moyens adéquats devaient être mis au service des objectifs que nous nous sommes fixés. Vous rappelez aussi qu'il y a urgence à agir. Faut-il préciser que, sur les deux registres de la biodiversité et de la disponibilité de la ressource en eau, la Guyane se place parmi les premiers des classements mondiaux ? Il est toutefois utile de rappeler que ce territoire absorbe déjà chaque année près de 13 tonnes de mercure issu de l'orpaillage illégal, et que nous nous orientons, de surcroît, vers le déversement de 47 000 tonnes de cyanure, sur les deux ans à venir, du fait du fameux projet « Monta...
Je salue, monsieur le ministre d'État, l'ampleur de votre plan pour la biodiversité, et particulièrement votre engagement fort de fixer des délais pour atteindre l'objectif de zéro artificialisation nette. L'artificialisation des sols représente la consommation d'une superficie équivalente à un département français tous les dix ans. Elle nuit à la biodiversité, aggrave les risques d'inondation, mais elle a aussi des conséquences financières importantes pour les collectivités lo...
...ée en fonctions, vous semblez actif et sincère, monsieur le ministre d'État, dans votre volonté de piloter une transition écologique et énergétique pour la France. Il reste cependant de nombreux sujets sur lesquels l'action semble parfois en contradiction avec vos affirmations. Je voudrais ainsi vous interpeller, à mon tour, sur la nécessité de concilier transition énergétique et protection de la biodiversité. Vous venez par exemple d'autoriser l'implantation, en plein coeur d'un parc naturel marin, d'un parc d'éoliennes offshore de 62 machines. On nous dit qu'il s'agit de produire une énergie respectueuse de l'environnement, mais cette implantation sera particulièrement destructrice de la biodiversité de nos fonds marins. Je voudrais savoir, monsieur le ministre, comment vous comptez concilier une p...
En matière de biodiversité, comme dans l'ensemble des politiques de préservation de notre planète, il faut de la continuité et beaucoup de volontarisme. On sait l'importance des résistances et des freins qui s'opposent à cette action. Pour agir fort, vous l'avez dit, monsieur le ministre d'État, il faut de la transversalité entre les différents ministères. On voit bien que le combat n'est jamais terminé, comme le montre l'...
Monsieur le ministre d'État, le rapport sur l'application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages comporte un volet relatif aux produits phytopharmaceutiques qui contiennent, pour bon nombre d'entre eux, des perturbateurs endocriniens. Sur ce point, vous déclariez il y a plusieurs mois que vous ne céderiez rien. Vous avez pourtant voté en faveur du texte présenté par la Commission européenne sur la nouvelle définition des perturbateurs endocriniens, qui avait été...
Ma question, monsieur le ministre d'État, porte sur la transition agro-écologique. Depuis plusieurs années, le monde agricole s'est saisi de l'enjeu que constitue la biodiversité. Quelles mesures concrètes préconisez-vous pour mobiliser les agriculteurs et faire de l'agriculture une alliée de la biodiversité, en accélérant la transition agro-écologique ? Quels pourraient être, selon vous, les freins, les résistances à cette transition ? Avez-vous prévu des supports d'information et de formation que nous pourrions populariser, nous les parlementaires, sur nos territoires, ...
Nous ne pouvons que nous féliciter, monsieur le ministre d'État, du vaste plan que vous avez annoncé, un plan qui a pour ambition la reconquête de la biodiversité, et qui vise à mettre un terme à l'artificialisation, à réduire l'usage des pesticides et à rétribuer les agriculteurs pour les services qu'ils rendent. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur le rôle que vous comptez voir jouer par les agriculteurs ? Car il serait regrettable, et dommageable pour notre agriculture, qu'elle subisse de nouvelles contraintes et se voie imposer de nouvelles norm...
Monsieur le ministre d'État, la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a pour ambition de valoriser notre patrimoine naturel pour faire de la France le pays de l'excellence environnementale. Dans ce cadre, l'érosion côtière est un véritable enjeu. Très mobilisé sur le problème du recul du trait de côte, j'ai été interpellé sur ce sujet par de nombreux responsables publics. Ils sont confrontés à une double exigence : faire coexister les...
Monsieur le ministre d'État, l'axe 3 de votre plan traite de la lutte contre les espèces invasives qui constituent, vous l'avez rappelé, une menace pour la biodiversité, parce qu'elles prennent la place d'espèces autochtones, ou parce que leur arrivée s'accompagne de la mise en danger d'espèces existantes. Je voulais vous interroger sur la pyrale du buis, dont la chenille est responsable de la disparition de forêts de buis naturel, mais aussi de massifs et de haies de nombreux monuments historiques. Cet exemple soulève plus largement la question de l'appréciat...
Je veux vous interroger, monsieur le ministre d'État, sur la manière dont on peut lier économie et biodiversité. La préservation de la biodiversité peut être une opportunité de développement économique et, si c'est le cas, c'est probablement un très bon moyen de stimuler, de faire comprendre et d'améliorer la protection de cette biodiversité. Dans le département des Alpes-Maritimes, dont je suis l'un des élus, vous avez choisi de retenir un contrat de transition écologique sur le thème de la biodiversité ...
Je propose que, si quelques autres réponses n'ont pu être données, elles soient envoyées par écrit. Cela vaut notamment pour les moyens de l'AFB, dont nous pourrons parler ultérieurement. Mieux vaut passer maintenant au rapport sur l'eau, dont les enjeux sont intrinsèquement liés à ceux de la biodiversité. Nous risquons autrement de n'avoir plus le temps de l'aborder. Je ne doute pas que la question des moyens soit posée de nouveau – peut-être par M. Martial Saddier ?
Monsieur le ministre d'État, il n'y a pas de biodiversité sans eau, et la biodiversité protège l'eau. Le danger serait donc d'opposer les deux. Or les débats autour du projet de loi de finances pour 2018 peuvent créer un climat susceptible d'opposer eau et biodiversité. Vous l'avez compris, je parle des budgets des agences de l'eau : pour la première fois depuis cinquante ans, l'instauration d'un plafond de recettes « mordant » a conduit à une ponction...