Interventions sur "brexit"

506 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

Merci beaucoup, madame la secrétaire d'État. On ne peut que déplorer cette perte d'énergie due au Brexit que nous constatons depuis plus de deux ans. Nous aurions bien besoin de la consacrer à relever d'autres défis qui nous sont lancés, ainsi qu'à l'Union européenne !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

...é des démocraties parlementaires européennes ce lien est bien plus fort et contraignant que dans les institutions de notre Ve République. Avez-vous réfléchi à des évolutions qui seraient possibles au cours des prochains mois ? Il me paraît primordial qu'un Parlement national exerce un contrôle sur les décisions prises à Bruxelles, dont beaucoup concernent des questions nationales. La question du Brexit, qui consomme tant d'énergie, ne sera pas forcément résolue simplement. Nous devons donc nous demander sur quels dossiers nous pouvons parallèlement avancer, pour que ce sujet ne cannibalise pas l'intégralité des progrès européens. Le Président de la République, dans son projet de renaissance, a par exemple mis en avant l'idée d'un Conseil européen de la sécurité et de la défense qui associerait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

Madame la secrétaire d'État, chère Amélie de Montchalin, je m'associe évidemment à mes collègues pour vous féliciter de cette nomination, d'autant que je suis moi-même membre de la commission des finances dont vous êtes issue. Ce nouveau report du Brexit accordé au Royaume-Uni pour organiser une sortie ordonnée de l'Union européenne illustre le fait que le régime politique européen est soumis à une réalité financière et économique. Vous rappeliez – il est important de le faire – que nous n'avons pas à décider pour les Britanniques. La France s'est opposée avec intransigeance au report d'un an en faveur duquel plaidaient les autres États membres. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

..., puisque Boulogne possède des capacités dans les deux domaines. Rappelons d'emblée quelques chiffres : 70 % de la pêche des Hauts-de-France se fait dans les eaux anglaises, et 70 % du produit de la pêche anglaise est exporté. De plus, en reprenant leurs eaux, les Anglais n'auront pas les capacités nécessaires – ni en marins ni en navires – pour pêcher leurs quotas. Cela étant, il va de soi qu'un Brexit « dur » serait catastrophique pour notre activité de pêche, ce qui explique pourquoi les marins-pêcheurs français sont extrêmement inquiets. La Commission européenne se dit prête à aider les pêcheurs de l'Union au moyen d'une aide publique destinée aux bateaux qui resteraient à quai, accompagnée d'une modification du règlement relatif à la gestion durable des flottes de pêche externes afin de ga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

... guère comment cette situation pourrait s'améliorer dans les six mois à venir. On peut néanmoins en retirer un enseignement positif qui mériterait d'être débattu en vue des élections : cette situation met en lumière le danger que présente une sortie de l'Union qui soit irréfléchie et décidée à partir de mensonges. D'ailleurs, un éditorialiste connu, Peter Oborne, jusqu'alors farouche partisan du Brexit, a finalement changé d'avis en déclarant qu'il avait été trompé par la manière dont les choses avaient été présentées. C'est une situation très instructive dont nous pouvons conclure d'emblée qu'une sortie brutale et mal fondée est un choix dangereux et qu'au fond il est très difficile de sortir de l'Union européenne car, quoi qu'en disent ses opposants, les liens que les vingt-huit États membres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

À mon tour je vous félicite, madame la secrétaire d'État : issue de la commission des finances, vous avez tout pour réussir des négociations ambitieuses sur le cadre financier pluriannuel à venir. Avec le nouveau report du Brexit, les Britanniques auront réussi, une fois de plus, à obtenir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. Ce scénario est redouté par les milieux économiques. Tous les acteurs de la viticulture bordelaise sont suspendus à ce feuilleton inouï. Ne devrions-nous pas être proactifs et revoir le circuit logistique de la filière vitivinicole pour éviter que les vins ne restent coincés au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Certes, mais en attendant, je suis convaincu que notre génération a une responsabilité extrêmement importante. Le choix qui s'offre à nous est simple : soit nous continuons de gérer l'Union comme elle va, et elle disparaîtra dans le fracas du monde, comme l'illustre le Brexit, soit nous nous engageons résolument en faveur de sa refondation et de sa transformation, et alors nous pourrons dessiner un avenir plus radieux pour les générations à venir. Nous débattons dans un moment particulier qui ne ressemble à aucun autre, comme l'a montré le sommet d'hier soir. S'y ajoutent des menaces géopolitiques et la remise en cause de l'ordre international, à laquelle vous serez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

Chers collègues, le Conseil européen des 21 et 22 mars derniers a largement porté sur le Brexit. Des dates précises ont été fixées, qui encadrent strictement la prorogation de l'accord de retrait. Les derniers développements intervenus à la Chambre des communes laissent à penser que le scénario d'une sortie sans accord est plus que jamais d'actualité. Cela nécessite que soient prises des mesures d'urgence, tant au niveau national qu'au niveau de l'Union européenne (UE). Fort heureusement, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

À l'évidence, le Brexit consomme une grande quantité d'énergie que nous devrions pouvoir consacrer à d'autres défis. Quel est, concrètement, l'état de préparation des entreprises, particulièrement en France mais aussi dans les autres États membres ? Le ministre de l'économie et des finances, que nous avons auditionné la semaine dernière, a souligné l'importance de la stratégie industrielle. La notion de politique indus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...orte sur les élections européennes. Que se passera-t-il si le 12 avril, les Britanniques sont encore incapables de nous dire concrètement ce qu'ils souhaitent et qu'ils sont par conséquent obligés d'organiser ce scrutin ? Qu'en sera-t-il de la répartition des sièges ? Faudra-t-il revenir à l'ancien système, ou des sièges seront-ils ajoutés, éventuellement à titre temporaire, à la répartition post-Brexit qui a été décidée ? À deux mois des élections, cette question est importante. Le document du Conseil européen évoque les deux « voies à suivre » en cas de non-décision du Royaume-Uni : que signifie la notion de « voie à suivre » ? Quelle forme peut-elle prendre ? Comment imaginer une autre voie que l'acceptation du deal proposé, qui ne sera pas renégocié, ou qu'une sortie sans accord ? Je ne voi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

...ur le renforcement de la base économique de l'Union européenne, en se fondant sur une contribution détaillée de la Commission. ». Cela revient-il à mettre l'accent sur le développement économique interne de l'Union européenne ? S'agit-il plutôt d'élaborer une stratégie globale, ce qui impliquerait de remettre en cause beaucoup de choses ? Ma deuxième question vous paraîtra peut-être abrupte : le Brexit ne signifierait-il pas le début de la fin pour le cadre financier pluriannuel ? Ne devrait-on pas chercher un dispositif fondé sur des contributions directes soit des entreprises, soit des populations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

L'avenir de la pêche n'a pas fait l'objet de discussions lors des réunions du Conseil mais deux textes ont été adoptés pour accompagner les pêcheurs dans l'hypothèse d'un Brexit « dur ». Selon vous, combien de temps prendra la négociation des licences avec les Britanniques dans le cadre d'un nouvel accord de pêche ? S'agissant des relations avec la Chine, la rencontre qui a eu lieu ce matin entre le Président de la République, la Chancelière allemande, le président Juncker et le président chinois a permis aux Européens de parler d'une seule voix afin de rééquilibrer les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...t, et les progressistes d'autre part, est-ce le moyen de favoriser la discussion ? Ne risquez-vous pas de bloquer cette réforme essentielle de « Dublin III » ? Vous avez également évoqué la question de la procédure d'asile à la frontière. En tant que député de Calais, je souhaiterais attirer l'attention du ministère de l'intérieur sur une faute majeure. Pourquoi ne pas avoir utilisé le levier du Brexit pour renégocier les accords migratoires avec les Britanniques, alors que cela était annoncé comme tel dans le Financial Times en 2016 par Emmanuel Macron : il avait déclaré qu'en cas de Brexit, les accords migratoires seraient renégociés. Cela n'a pas été fait. Le Brexit ne changera rien sur les questions migratoires. Calais restera un cul-de-sac, alors qu'il était possible d'imaginer un système ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

...ncrètes envisagées pour limiter cette migration et lutter contre les mouvements de passeurs qui favorisent ces migrations et exploitent les personnes. Quelles actions menez-vous avec notre voisin espagnol ? Ma seconde question concerne les services de renseignements français, qui travaillent en collaboration étroite avec les services britanniques. Dans l'hypothèse, de plus en plus probable, d'un Brexit sans accord, n'y aura-t-il pas de répercussions négatives sur cette coopération exemplaire en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...rez à notre commission. Beaucoup de questions ont été posées. Je ne souhaite pas que mes propos soient redondants avec ceux de mes collègues. Néanmoins, je souhaiterais revenir sur le vote et le rejet par le Parlement britannique de l'accord négocié avec l'Union européenne. C'est la seconde fois que le Parlement britannique rejette cet accord. Nous sommes à dix-sept jours de la date officielle du Brexit, et le vote d'hier a accru de manière significative la possibilité d'un Brexit sans accord. Ma question est donc extrêmement simple. Le Royaume-Uni est un allié essentiel, et même indispensable dans la coopération militaire, et plus généralement dans la lutte contre le terrorisme. La France et les services britanniques ont-ils entamé des discussions pour s'assurer que l'échange d'informations et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

...ir seul. Il nous faut donc établir un lien entre la communauté du renseignement et les échelons de décision. Ce faisant, comment contribuer à une plus grande coopération entre nos services de renseignement, alors que le Royaume-Uni quitte le programme européen de navigation par satellite Galileo, et que de facto ils ne recevront plus les renseignements confidentiels issus de ce programme après le Brexit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...Le Centre conjoint d'information et de coordination franco-britannique (CCIC), inauguré en janvier dernier, regroupe des agents français et britanniques afin de renforcer la sécurité aux frontières par le partage d'informations et une coopération accrue. Envisagez-vous de faire évoluer le fonctionnement actuel de ce centre, ses missions et ses moyens, ce en fonction de l'issue des négociations du Brexit ? Concernant le Conseil européen JAI, sur les sept propositions législatives formulées par la Commission européenne dans le cadre de la réforme de la politique de l'asile, cinq semblaient susciter un consensus, tandis que la modification de la règle dite « Dublin III » suscite de vives oppositions. À l'issue du Conseil, aucun consensus n'a été trouvé, si bien que vous avez émis le voeu d'adopter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...z la relation entre la France et l'Écosse, et notamment l'élargissement de nos coopérations d'intérêt mutuel dans le cadre des domaines de compétence dévolues par le Royaume-Uni à l'Ecosse. Pour mémoire, notre coopération la plus ancienne, qui concerne le domaine éducatif, a été renouvelée à la fin de l'année 2018 ; nous en sommes très heureux. Votre visite a lieu dans le contexte particulier du Brexit. Lors de mon déplacement en Écosse, en décembre dernier, j'ai perçu quelques inquiétudes chez mes interlocuteurs en raison des incertitudes persistantes à ce sujet. Vous nous donnerez votre sentiment sur les effets possibles du Brexit pour l'Écosse à quarante jours de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et vous nous direz quels sont vos attentes et vos espoirs. Madame la Première mini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Au nom du groupe La République en Marche, je vous remercie, madame la Première ministre, de votre présence parmi nous et de l'éclairage que vous avez apporté sur le point de vue de l'Écosse en ces temps d'incertitude liés au Brexit. Á trente-neuf jours de son application supposée, on ne sait toujours pas dans quelles conditions il se fera, ni quels seront les contours des relations futures entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Notre Assemblée a récemment pris acte de cette situation en adoptant une loi d'habilitation, dans l'éventualité où l'accord de départ conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne ne serait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Madame la Première ministre, je prends la parole au nom du groupe Socialistes et apparentés pour déplorer que nos étroites relations économiques, historiques et culturelles soient sinon menacées pour le moins freinées par le processus incertain du Brexit. Quelles conditions seraient requises pour rendre possible un second référendum à ce sujet ?