Interventions sur "brexit"

506 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Le Parlement britannique a émis hier un vote bien évidemment souverain. Le résultat en est spectaculairement clair : l'accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, âprement discuté entre Theresa May et le négociateur européen, a été rejeté, obligeant à l'ouverture de nouvelles discussions ou à la réalisation d'un Brexit sans accord entre les partenaires. Heureusement, la majeure partie du texte que nous examinons aujourd'hui préparait à un tel scénario et à l'absence de compromis à l'échéance du 30 mars 2019. Il s'agit prioritairement de protéger les ressortissants français et britanniques qui ont travaillé, travaillent et travailleront dans les années à venir dans nos pays. En effet, ce n'est pas parce que le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Hier soir, sans surprise, les députés britanniques ont massivement rejeté l'accord de Brexit négocié avec Bruxelles par la Première ministre Theresa May. À deux mois et demi à peine de la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et à quatre mois des élections européennes, nous nous enfonçons dans l'incertitude. La discussion nationale sur les mérites et inconvénients de l'appartenance à l'Union européenne ne s'ouvre que maintenant et le peuple britannique vient de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...on financière contre l'environnement, une Europe incapable de taxer les GAFA, l'Europe de Monsanto et du glyphosate, de la mondialisation des riches au détriment de la socialisation des richesses. Car, contrairement à ce qu'a affirmé M. Macron, l'enjeu du vote d'hier et de ce qui va advenir ensuite n'est pas uniquement une question de politique intérieure. Ce que le vote britannique en faveur du Brexit, puis celui de la Chambre des communes, ont mis au grand jour, c'est bien l'absence de contrôle des peuples sur la machine européenne : l'impossibilité de donner son avis à l'intérieur, le Parlement européen n'ayant aucun pouvoir autonome en matière législative, et l'impossibilité de sortir dignement pour éviter de se laisser écraser par le diktat de l'austérité, l'accord n'étant qu'un enchaîneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...lic qu'il allait être voté ; je vais tout de même tenter de faire entendre une autre voix. L'actualité d'hier outre-Manche nous rattrape, comme le nouvel épisode d'un mauvais vaudeville à rebondissements qui, selon les promoteurs de l'Europe libérale – qui sont en même temps les fossoyeurs des peuples européens – , doit impérativement s'achever par l'un ou l'autre de ces deux épilogues : soit un Brexit dur et punitif, sans accord, pour apprendre à vivre à ceux qui se rebellent ; soit, mieux encore, un abandon du Brexit qui signifierait « votez toujours, cela ne sert à rien ». Bref, il s'agit de tout faire pour que ne soit pas respecté un vote démocratique exprimé au sein de l'Union, et pour expliquer que les référendums sont inutiles – par les temps qui courent, c'est risqué ; on connaît la cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

... l'Armorique et qui est devenu la Bretagne. Nous, Bretons, sommes si proches des Gallois que nous avons exactement le même hymne, que nous chantons ensemble quand nous nous retrouvons. Après le rejet massif hier par le Parlement britannique de l'accord négocié, nous devons constater que les prophéties les plus pessimistes sont en train de se réaliser : nous nous dirigeons finalement vers un hard Brexit. Il ne s'agit pas d'une forfaiture – le Royaume-Uni est libre d'agir comme il le fait et nous serions mal inspirés de lui dire ce qu'il a à faire – , mais nous voilà face à une situation intenable, et nous ne sommes évidemment pas les seuls. Cette mauvaise nouvelle crée beaucoup d'incertitudes. Je pense en particulier à un pays ami – de la France, de la Bretagne, de l'Europe – , l'Irlande, qui a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le vote des citoyens britanniques s'est déroulé le 23 juin 2016 et l'article 50 du traité sur l'Union européenne a été activé le 29 mars 2017. Pourtant, personne n'a vraiment voulu croire au Brexit et la conséquence en est claire : nous ne serons pas prêts le 30 mars 2019. La responsabilité de cet échec incombe directement au gouvernement auquel, madame la ministre, vous appartenez. Le nombre de vétérinaires nécessaires pour contrôler les marchandises arrivant dans nos ports, nos aéroports et via le Tunnel sous la Manche ? Vous ne le connaissez pas. Le nombre de douaniers affectés aux cont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

À cette procrastination décisionnelle, il faut ajouter le manquement à la parole donnée. Emmanuel Macron a déclaré, le 3 mars 2016 au Financial Times qu'en cas de Brexit, il n'y aurait plus de migrants à Calais. Avez-vous commencé à négocier en ce sens avec le Royaume-Uni ? Non. Pire : vous remerciez même les Britanniques de leurs millions qui nous permettent de continuer à jouer leurs gardes-frontières et à défigurer la côte d'Opale avec des fils barbelés et des grillages. Chaque nuit, le prix de votre absence de courage politique, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

… ce sont des dizaines d'embarcations de fortune traversant le détroit du Pas-de-Calais, risquant de transformer la Manche en une nouvelle Méditerranée. Madame la ministre, à dix semaines du Brexit, les régions frontalières ne savent toujours pas si elles pourront pratiquer le duty free, ni le Gouvernement, d'ailleurs, puisque vos déclarations devant la commission contredisent celles du ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Madame la ministre, je n'irai pas par quatre chemins : s'il y a frontière, il doit y avoir duty free car c'est un juste droit des régions qui seront directement concernées par le Brexit. Autant de régions frontalières, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, où nos pécheurs ne savent toujours pas où ils pourront pratiquer leur métier dans soixante-dix jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff, co-rapporteure :

...e « affaire d'ingénieurs » que d'un travail parlementaire. Des plus techniques, il recouvre toutefois des enjeux plus globaux, de nature très politique, liés à la nécessité de préserver notre souveraineté, de garantir notre liberté d'action et de maintenir notre supériorité stratégique. De plus, ce programme est au coeur de la relation de défense entre la France et le Royaume-Uni : à l'heure du Brexit, il nous paraît légitime que le Parlement s'en saisisse. Sur la forme, ensuite, cette mission d'information a été menée conjointement avec des députés britanniques. Il s'agit d'une première dans l'histoire de la Cinquième République, car jamais une commission permanente de notre Assemblée n'avait ainsi conduit des travaux en commun avec une structure équivalente d'un Parlement étranger. Nous d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

...tez-moi de rappeler quelques éléments de contexte diplomatique, militaire et industriel. À l'origine du programme d'armement qui nous occupe aujourd'hui se trouve la coopération de défense entre la France et le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est sans conteste notre partenaire le plus ancien, avec lequel nous partageons aujourd'hui encore les liens les plus forts. Crevons l'abcès dès à présent : le Brexit, s'il n'est pas sans soulever certaines difficultés, n'est néanmoins pas de nature à remettre en cause les liens qui unissent nos deux pays en matière de défense. Nous en sommes les témoins : de part et d'autre de la Manche, une forte volonté politique existe pour en maintenir la vigueur. Notre coopération bilatérale en matière de défense a connu un regain d'importance à la faveur des accords de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff, co-rapporteure :

J'ai bien conscience que nous n'avons encore que peu parlé des conséquences potentielles du Brexit. Rassurez-vous, il ne s'agit pas d'un oubli. D'abord, il convient de noter que nos homologues se sont montrés très réticents à les évoquer au sein du rapport. Il n'est toutefois pas question de se voiler la face. Oui, le Brexit vient, d'une certaine manière, ajouter aux inquiétudes, principalement en raison des difficultés, notamment administratives et douanières, qui pourraient en résulter. Ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

...de défense et il exprime, en lui-même, le haut niveau d'ambition que nos deux pays souhaitent lui donner. Au-delà, un tel programme, qui pourrait s'ouvrir à d'autres pays européens, contribue au renforcement de la défense de l'Europe. Le FMANFMC viendra en effet rehausser l'arsenal militaire européen et contribuer, par ce biais, à notre autonomie stratégique. Rappelons à ce sujet que, malgré le Brexit, le Royaume-Uni continuera de faire partie de la communauté de valeurs qui caractérise l'Europe, au service de laquelle ses moyens militaires continueront d'être engagés. De fait, le Royaume-Uni a d'ores et déjà indiqué vouloir continuer à participer à des initiatives et des projets européens dans le domaine de la défense. Comme le résumait ainsi la déclaration commune parue en conclusion du So...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Le travail mené par les rapporteurs était nécessaire. Il l'était d'autant plus dans le contexte incertain du Brexit, car il fallait rappeler les domaines dans lesquels la France et le Royaume-Uni peuvent continuer à progresser ensemble. Au premier abord, le nombre de sujets à défricher ne rendait pourtant pas ce travail évident. Aujourd'hui, la maîtrise de la haute-mer est un enjeu majeur : il s'agit d'un espace de conflictualité où nous devons être présents. Maîtriser la haute-mer impose d'être en mesure de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Ferrara :

Ce travail a été effectué dans un contexte très particulier, celui du Brexit, qui rend d'autant plus important la réussite de ce programme. Je rappelle la nécessité d'anticiper les effets de la réglementation ITAR, alors que nous avons vécu l'expérience « malheureuse » de l'exportation du SCALP en Égypte. Par ailleurs, il faut souligner l'importance de la réussite de ce programme pour arrimer le Royaume-Uni de façon pérenne à nos projets, à commencer par la coopération ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

La réponse diffère selon que l'on envisage la participation du Royaume-Uni à des projets européens ou à des projets bilatéraux. Le Brexit ne devrait pas affaiblir la relation bilatérale de défense entre la France et la Grande-Bretagne. Il pourrait même constituer une opportunité. À défaut d'être dans l'Europe de la défense, les Britanniques pourraient en effet vouloir renforcer leurs accords bilatéraux, notamment ceux qui les lient avec la France. En revanche, on peut s'interroger sur la relation des Britanniques avec la politique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Dans le cadre d'un Brexit dur, qu'adviendrait-il de la production et de l'exportation de cette future génération de missiles au regard, en particulier, des règles en matière d'export-contrôle ? Pensez-vous que cela puisse menacer le projet en termes de délai ? Cela implique-t-il de devoir demander de nouvelles licences ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff, co-rapporteure :

...et avion. Cela doit se faire tout en préservant nos intérêts souverains. Monsieur Michel-Kleisbauer, nous n'avons pas évoqué le retour d'expérience de la coopération franco-britannique dans le cadre des exercices menés dans les pays baltes. L'amiral Prazuck a tout de même indiqué le grand succès de l'exercice amphibie « Catamaran ». En réponse à M. Favennec-Becot, s'agissant des conséquences du Brexit, nous avons voté, lundi, le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Dans la phase intermédiaire, qui ne concerne pas l'horizon d'aboutissement du programme FMANFMC, certaines mesures ont été prévues pour garantir le maintien des licences d'exportation entre la France et la Grande-Bretagne. Ensu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Selon vous, l'Exocet français peut-il voir son utilisation développée par les pays européens dans le contexte du Brexit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Permettez-moi d'évoquer à mon tour les conséquences du Brexit. D'après vous, la France maintiendra-t-elle l'ensemble des programmes bilatéraux conduits avec le Royaume-Uni dans le domaine de l'armement ? Je vous avoue que je m'interroge, alors que le Fonds européen de la défense sera abondé de 13 milliards d'euros à compter de 2021, avec des premières tranches de 5,5 milliards d'euros, afin d'encourager les pays européens à travailler ensemble. Pour rappel,...