Interventions sur "britannique"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

J'ai pour ma part trois questions : comment s'organise la campagne de vaccination contre le covid-19 dans les grandes villes britanniques ? Quelle est votre analyse de la volonté d'indépendance de l'Écosse et des possibilités d'organisation d'un référendum compte tenu de l'opposition de Boris Johnson ? Enfin, quel avenir voyez-vous à l'Eurostar compte tenu de la situation très difficile dans laquelle se trouve la société qui l'exploite ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...s avons trouvé un accord satisfaisant. Comment vont être négociés les quotas de stocks partagés, à l'issue de la période de cinq ans ? Les pêcheurs sont inquiets car ils ont besoin d'avoir une visibilité à moyen terme. En cas de manquements de la part du Royaume-Uni, l'Union européenne peut adopter des mesures de rétorsion sous la forme par exemple de droits de douane sur les produits de la pêche britanniques. Par ailleurs, le Royaume-Uni refuse de reconnaître la qualité d'ambassadeur au représentant de l'Union à Londres. Il semblerait que ce soit le seul État au monde dans ce cas. Je suis donc très étonnée, quel est votre avis là-dessus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

Boris Johnson a dévoilé en novembre 2020 les grandes lignes de la stratégie de défense du Royaume-Uni : il parle du « biggest defense spending boost since Cold War ». Comment renforcer la coopération franco-britannique en matière de défense, prévue par le traité de Lancaster House, qui pourrait d'ailleurs être révisé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Bouchet Bellecourt :

Comme vous l'avez indiqué, la sortie officielle du Royaume-Uni de l'Union européenne est effective depuis le 1er janvier 2021. Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les difficultés liées au transport de voyageurs n'apparaissent pas encore au grand jour. Or nos voisins britanniques étaient nombreux à venir profiter du château et de la forêt de Fontainebleau, du château de Nemours, des abords du Loing et de tous les sites touristiques du sud de la Seine-et-Marne – et français bien sûr. En ce sens, votre ministère a-t-il réalisé des projections sur la baisse de fréquentation dans le tourisme ? Si c'est le cas, êtes-vous également en lien avec le secrétaire d'État chargé du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je reviendrai sur ce qui fonctionne un peu mieux dans le transport routier de voyageurs et de passagers. Je me suis laissé dire que cette question du Brexit avait été anticipée de longue date, et que les transporteurs routiers – qu'ils exportent ou qu'ils importent – avaient travaillé d'arrache-pied avec les différents gouvernements – qu'ils soient britannique ou français – pour simplifier au maximum l'impact du Brexit sur les transports. Pourriez-vous donc nous en dire plus sur les mesures de simplification, à la fois pour les voyageurs et pour les marchandises ? Ma seconde question tient, de manière plus globale, à la pandémie de Covid-19. Nous avons vu que la Grande-Bretagne avait fermé ses frontières. De plus, les frontières sont fermées po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Panonacle :

...port maritime et à d'autres aspects susceptibles d'impacter les services de transport. Si nos armateurs en sont globalement satisfaits, plusieurs points de vigilance demeurent. Il est par exemple regrettable que le cabotage, que vous avez évoqué, ne soit pas couvert par cet accord. Il s'agit pourtant d'un aspect vital pour les opérateurs transmanche et les navires de service opérant dans les eaux britanniques. D'autre part, la mise en œuvre d'un système de suivi de l'évolution et de la fluidité des trafics permettrait de mieux appréhender les conséquences déjà lourdes du Brexit sur le transport maritime. Suite à cet accord, pouvez-vous nous éclairer sur les prochaines étapes et les propositions identifiées par le Gouvernement pour faire face aux conséquences du Brexit sur le transport m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Comme vous le savez, la France est une grande destination touristique, la première destination touristique au monde. Le Royaume-Uni prend une part importante dans ce succès. En effet, les Britanniques sont très friands de nos territoires métropolitains et d'outre-mer, que ce soit sous forme de séjours locatifs ou par la propriété de nombreuses résidences secondaires. Je suppose qu'une étude d'impact a déjà été réalisée, puisque sans transports, nous ne serions pas la première destination touristique au monde. Quelles sont donc les premières orientations et que pouvez-vous nous dire sur l'impa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Delpon :

Mon sujet porte sur les transports aériens low cost régionaux européens et notamment britanniques en France, en particulier dans mon département de la Dordogne, première destination après Paris. Nous dénombrons 40 000 Britanniques en Nouvelle-Aquitaine et 10 000 Britanniques en Dordogne-Périgord, dont par exemple 10 % de la population de la ville d'Eymet. Aujourd'hui, c'est la double peine : Brexit et Covid-19. L'aéroport de Bergerac est totalement arrêté, en grande difficulté et proc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, président :

. Nous poursuivons les auditions dans le cadre de la mission d'information sur l'émergence et l'évolution des différentes formes de racisme dans la société française. Nous avions initialement prévu un déplacement au Royaume-Uni mais, en raison de la situation sanitaire, nous avons décidé d'effectuer à la place plusieurs auditions à distance de personnalités britanniques. Dans ce contexte, nous avons l'honneur de recevoir M. Tariq Modood, professeur de sociologie, spécialiste du multiculturalisme et des questions liées à l'égalité raciale et au sécularisme. Monsieur Modood, vous êtes le fondateur et le directeur du Center for the Study of Ethnicity and Citizenship (« Centre pour l'étude de l'ethnicité et de la citoyenneté »). Nous sommes heureux de vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

. Vous avez ouvert votre propos en expliquant que le multiculturalisme et l'universalisme ne sont pas opposés, mais n'avez-vous pas une nette préférence pour le modèle multiculturaliste ? Je note que vous parliez de « musulmans britanniques » ; en France, nous dirions plutôt « Français musulmans » car, comme vous l'avez suggéré, nous plaçons toujours la nation en premier dans l'ordre des identités. Vous nous avez livré des exemples très intéressants sur le port du turban et de l'uniforme. Je souhaiterais aborder également la question du logement. La mixité sociale et ethnique est-elle un idéal poursuivi et atteint par la société b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès, vice-présidente :

...nce des présidents et qui va nous rejoindre d'ici peu. Le 16 septembre dernier, notre commission a désigné nos collègues Jacques Marilossian et Charles de la Verpillière rapporteurs d'une mission d'information sur les accords de Lancaster House du 2 novembre 2010 dont nous célébrons cette année le dixième anniversaire. Nous espérions pouvoir réaliser ce rapport conjointement avec nos homologues britanniques. Mais la crise sanitaire ainsi que des différences d'ordre du jour – vous vous souvenez que la commission de la Défense de la chambre des Communes a été profondément renouvelée après les élections législatives du 19 décembre dernier – n'ont pas permis de renouveler la coopération inaugurée en 2018 par nos collègues Charles de la Verpillière – déjà ! – et Natalia Pouzyreff sur le thème de la futu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian, co-rapporteur :

Madame la présidente, mes chers collègues, le 16 septembre dernier, comme vous l'avez rappelé, vous nous avez confié une mission d'information sur les accords de Lancaster House du 2 novembre 2010, dans la perspective de disposer, pour le dixième anniversaire ces traités, d'un bilan complet. Pari tenu ! Bien que de nombreuses incertitudes demeurent et que nos échanges avec nos amis britanniques aient été limités, tant à cause de la crise sanitaire qu'à cause des négociations en cours sur le « Brexit », nous sommes en mesure de vous présenter aujourd'hui un premier rapport centré sur le bilan de la coopération de défense franco-britannique. Nous espérons vivement pouvoir exercer un droit de suite pour étudier les perspectives qui sont nombreuses et méritent qu'on s'y attarde. C'est bien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

Commençons donc par cette coopération absolument unique en son genre. En 2010, dans un contexte de restrictions budgétaires, le gouvernement de coalition britannique avait évoqué publiquement la possibilité de renoncer au renouvellement de sa dissuasion au profit d'alternatives moins coûteuses. Ce débat a suscité une appréhension en France où une coopération franco-britannique a alors été envisagée comme un moyen d'éviter un scénario dans lequel la France serait devenue la seule puissance nucléaire européenne. Le projet Teutatès est né de ce double objectif ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian, co-rapporteur :

...ale prendre éventuellement le relais. Elle devrait être en capacité de conduire des opérations de haute intensité, défensives ou offensives et disposer de moyens importants dans les trois milieux. Quelques mois à peine après la signature des traités de Lancaster House, le déclenchement de l'opération Harmattan, en Libye, a mis à l'épreuve la réalité de l'interopérabilité des forces françaises et britanniques. Les lacunes identifiées ont donné lieu à la création de six groupes de travail interarmées et treize sous-groupes sur des sujets tels que le soutien médical et logistique, la communication stratégique, le ciblage non-conventionnel ou les forces spéciales. Des exercices de grande ampleur ont émaillé la décennie pour parvenir à une pleine capacité de la CJEF qui est aujourd'hui acquise, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

...it été créée avant les traités de Lancaster House, ceux-ci consacrent l'engagement de coordonner et d'intégrer le secteur de la conception et de la production de missiles. Le projet « One MBDA » a abouti à la création d'un seul maître d'œuvre européen et à la réalisation de gains d'efficience allant jusqu'à 30 % grâce à des centres d'excellence partagés entre les deux filiales française et britannique de MBDA. La rénovation à mi-vie des systèmes de croisière conventionnel autonome à longue portée et d'emploi général (SCALP-EG) dits Storm Shadow en anglais, s'est concrétisée par la livraison des premiers missiles rénovés en mars 2019 pour le Royaume-Uni et à l'été 2020 pour la France. Le projet de missile antinavire léger (ANL) a lui aussi abouti, avec la notification du contrat à MBDA ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière, co-rapporteur :

...égnantes. Quel budget le Royaume-Uni consacrera-t-il à son effort de défense dans les années à venir ? Le financement de ses nouvelles priorités l'amènera-t-il à renoncer à des capacités conventionnelles ? Ces besoins de financement l'amèneront-ils à davantage de projets en coopération ou d'achats sur étagère, auprès des États-Unis ? Y a-t-il un risque de dilution de la relation bilatérale franco-britannique avec la démarche de diversification des partenariats impliquée par le Global Britain ? Les acteurs industriels de la relation de défense franco-britannique sont aussi légitimement inquiets des conséquences du « Brexit ». MBDA craint par exemple que certains des avantages d'un secteur intégré des missiles, en particulier les avantages économiques et en matière d'emploi, ne soient dilués pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

Le Royaume-Uni ne se désintéresse pas des sujets de défense européenne, avez-vous dit. Dans une note consacrée à la coopération franco-britannique d'avril 2020, l'Institut français des relations internationales (Ifri) notait que, malgré le « Brexit » survenu en 2016, l'Union européenne et le Royaume-Uni s'étaient montrés ouverts au maintien d'une relation ambitieuse dans les domaines de la défense et de la sécurité. Cela ouvrait, par exemple, aux entreprises britanniques la possibilité de rejoindre des consortia pour des projets cand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Serre :

Les accords sont pilotés par un groupe de haut niveau constitué de représentants des deux pays nommés par le président de la République française et le Premier ministre britannique. En l'état actuel des choses, y a-t-il une continuité ? Comment sont nommées ces personnes dans le contexte du « Brexit » ? Et quelle est la longévité de ces accords à l'aune de la crise en Méditerranée orientale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...e Lancaster House portaient notamment sur la communication par satellite, et la recherche et le développement au sens large. Or, le Royaume-Uni s'est depuis vu exclu du projet de système de navigation par satellite européen Galileo, ce qui ferait notamment perdre à notre allié l'accès au signal de qualité militaire. Pour pallier ce retrait, le rachat de OneWeb devait assurer une place aux Britanniques dans l'espace, mais les satellites rachetés ne peuvent en aucun cas, du fait de leur qualité et de leur positionnement, se substituer au système GPS ou à Galileo. De manière générale, les budgets nécessaires à l'émergence d'un concurrent britannique complet à Galileo se font attendre. Dès lors, dans ce contexte et à la lumière de votre bilan, pouvez-vous nous éclairer sur les opportunités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud :

La coopération franco-britannique en matière de défense est très importante au regard de notre dissuasion, de notre culture expéditionnaire et de notre place au Conseil de sécurité des Nations unies. Depuis 2010, année de ces accords, il y a eu nombre d'évolutions ; nous avons déjà parlé du « Brexit » et de la volonté des Britanniques de lancer leur propre avion de combat. Mais une des évolutions les plus importantes me semble av...