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Les données existent pourtant. L'Institut national du cancer (INCa) a des relevés de données épidémiologiques de terrain. D'après ce que nous avons entendu lors des différentes auditions, les bases de données existent, mais elles ne sont jamais collationnées et superposées pour en tirer des conclusions. C'est pourtant le rôle de l'INCa. J'étais à la commission des Affaires sociales en début de mandat. Je me souviens que nous avions voté une grosse somme po...
Les difficultés méthodologiques que vous relevez ne concernent malheureusement pas que la problématique des cancers pédiatriques, mais toutes les pathologies chroniques qui atteignent maintenant un niveau extrêmement inquiétant. La difficulté que nous avons entendue lors des précédentes auditions est méthodologique : nous avons de multiples données, sanitaires et environnementales, mais les chercheurs et les agences sont confrontés à la difficulté de savoir quoi chercher. Par exemple, dans le cas de l'eau po...
Il y a près de deux ans, le 29 novembre 2018, notre assemblée adoptait la proposition de loi de notre collègue Nathalie Elimas visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques. Ce texte, qui fut adopté en des termes identiques par le Sénat dès la première lecture, reposait sur une approche globale. Il prévoyait notamment de renforcer le financement de la recherche, de soutenir les aidants familiaux, de développer la formation professionnelle de santé et de promouvoir le droit à l'oubli pour mieux protéger les personnes ayant été atteintes d'un cancer. Af...
...is ans soit écoulée. Plus d'un an après l'adoption de cette loi, son évaluation a montré qu'un élément avait été négligé, à savoir que la maladie, et les soins qu'elle nécessite, sont souvent continus. Attendre la fin des trois premières années pour demander le renouvellement de l'allocation était donc une source de frustration pour les parents, notamment pour ceux dont l'enfant est atteint d'un cancer. Je me réjouis donc que notre rapporteur nous propose une solution permettant, par dérogation au dispositif actuel, d'enclencher le renouvellement des droits avant l'expiration du délai de trois ans, sous réserve, bien sûr, d'un certificat médical détaillé, établi par le praticien qui suit l'enfant, et de l'accord explicite du service du contrôle médical. Peu de parents seraient concernés par ce...
Le groupe Agir ensemble salue l'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée de la proposition de loi de bon sens que défend Paul Christophe. Je remercie Adrien Taquet d'être présent dès le stade de son examen en commission. Le texte renforce la mobilisation dont notre assemblée, toutes tendances politiques confondues, a fait preuve depuis le début de la législature au sujet des cancers pédiatriques. Depuis 2018, 5 millions d'euros supplémentaires sont attribués chaque année à l'Institut national du cancer (INCa) afin de financer le lancement d'appels d'offres visant à développer la recherche dans ce domaine. En outre, nous avons adopté, toujours à l'unanimité, deux propositions de loi ambitieuses à ce sujet. En 2020, un travail transpartisan sur une proposition de loi de Guy B...
...cas, la maladie dure plus de 310 jours ; les parents se trouvent alors démunis et l'un d'entre eux est contraint d'arrêter définitivement son activité professionnelle. Le problème a déjà été soulevé au sein de notre commission, notamment en septembre, lors de la présentation de votre rapport d'information, cher Paul Christophe, sur l'évaluation de la loi visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques. Je partage votre analyse : le dispositif actuel ne convient pas à toutes les familles ; le droit au congé de présence parentale et au versement de l'allocation journalière devrait être lié à la durée réelle de la maladie de l'enfant. J'avais donc déposé, lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, un amendement qui a malheureusement été frappé d'irrecev...
...e, handicapé ou victime d'un accident. Je salue donc naturellement l'initiative à l'origine de la proposition de loi. Cette possibilité se combine à une disposition du code de la sécurité sociale sur l'AJPP attribuée aux parents demandant la suspension de leur contrat de travail et qui compense en partie leur perte de salaire. Le dispositif a été renforcé par la loi du 8 mars 2019 s'agissant des cancers pédiatriques, qui nécessitent fréquemment des traitements longs pour lesquels la durée initialement prévue de 310 jours en trois ans est insuffisante. Mais la possibilité de réouverture des droits en cas de rechute ou de récidive n'est pas toujours garantie aux familles, qui se heurtent parfois au refus des CAF, le versement de la prestation étant soumis à l'avis favorable du service du contrôl...
...'objectif de cette commission d'enquête est d'apporter des réponses et de proposer des solutions aux différents problèmes liés à la santé environnementale et aux maladies chroniques. Il est vrai que certains propos tenus par les représentants de l'État concernant ce dossier, et qui nous ont été rapportés, ont pu choquer. Ils faisaient du tabac et de l'alcool l'unique cause de la mortalité liée au cancer, deux fois supérieure à la moyenne nationale. Mme Maribel Létang-Martin, a indiqué que des réunions sur la santé environnementale avaient eu lieu avec le sous-préfet et d'autres représentants. Le taux de cancers est anormal, mais vous avez affirmé que cela ne serait pas dû à la pollution, mais plutôt au tabac et à l'alcool. Avons-nous bien compris ? Ces propos sont assez étonnants, puisque les é...
... sentir soutenus dans votre démarche. Il existe malheureusement un décalage inévitable entre l'urgence qu'il y a à intervenir pour protéger la population et les délais nécessaires aux études et recherches scientifiques. Celles-ci sont en effet indispensables pour ne pas se tromper de cible. C'était l'objet de votre débat avec la rapporteure. Quelle est l'origine exacte de cette mortalité liée au cancer ? Plusieurs pistes sont possibles, et il ne faut pas se tromper. Il est vraisemblable qu'existe une conjonction de plusieurs facteurs, le fameux « effet cocktail », d'où la difficulté de définir des politiques publiques. Vous êtes également confrontés à la difficulté de gérer l'émotion, ce qui est nécessaire pour ne pas se précipiter sur des réponses toutes faites – alcool, tabac – alors que d'au...
...rapporteure spéciale de la commission des finances, Mme Louwagie, que j'ai pu y accéder. Je l'en remercie. Ce document dresse un constat pour le moins sévère de l'état de santé de la population de Wallis-et-Futuna et les moyens mis en œuvre par l'État. En résumé, les habitants sont massivement affectés par les maladies non transmissibles – diabète, hypertension, pathologies cardiaques associées, cancers – qui résultent principalement d'un mode de vie inadapté et d'une alimentation bien trop riche, grasse et sucrée. Ce fléau, qui frappe toutes les populations du Pacifique, atteint Wallis-et-Futuna dans des proportions inquiétantes : 70 % des habitants sont obèses et 90 % en surpoids. Surtout, de plus en plus d'enfants sont obèses. D'autres problèmes s'ajoutent à cette situation : addictions, pro...
...xièmement, le programme 204 Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins, évidemment marqué par la gestion de la crise de la covid-19. Je souhaite m'arrêter plus particulièrement sur l'action n° 14 « Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades », dotée d'une enveloppe de 50,6 millions d'euros, qui permet notamment de coordonner des actions comme la lutte contre le cancer à travers l'Institut national du cancer et de soutenir l'important travail des acteurs de la prévention des maladies chroniques. La crise sanitaire bouleverse profondément les protocoles de soins des cancéreux et des autres malades souffrant d'affections chroniques : retards de diagnostic, prises en charge différées, traitements suspendus. Des actions spécifiques sont-elles envisagées pour corri...
...de l'état d'urgence sanitaire au printemps dernier, ma collègue Audrey Dufeu et moi-même avions établi que la quasi‑absence de dépistage pendant cette période pouvait faire craindre des retards délétères de diagnostics qui auraient des répercussions dans les mois et les années à venir. Ces retards de prise en charge ou l'absence de soins ont été particulièrement inquiétants en ce qui concerne les cancers, ou s'agissant du risque de réactivation de certaines pathologies comme les accidents vasculaires cérébraux et les diabètes. Nous avions établi que le diagnostic et le dépistage des maladies devraient faire l'objet de tous nos efforts dans les semaines et les mois suivants le déconfinement. En ce sens, les crédits de l'action n° 14 « Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malad...
...45 millions de crédits en raison de la modernisation de l'Agence de santé de Wallis-et-Futuna, financée par une dotation du Ségur de la santé. Face à la crise sanitaire que nous traversons, les politiques de prévention doivent plus que jamais être soutenues. Ainsi, l'amélioration des taux de couverture vaccinale est une priorité, tout comme l'augmentation du taux de participation au dépistage du cancer colorectal pour les personnes de 50 ans et plus. Cependant, la rupture prématurée des stocks de vaccins antigrippaux dans les pharmacies doit nous alerter sur l'anticipation de l'organisation de la prochaine campagne vaccinale. Pour ce qui est du taux de couverture vaccinal de la grippe, nous avons bien conscience que la crise actuelle met en évidence une anticipation difficile mais indispensabl...
J'ai bien écouté votre intervention, madame la ministre, à propos de la prévention et des efforts nécessaires à accomplir dans le dépistage des cancers. Avec la crise du covid-19, nous avons perdu beaucoup de temps pour dépister les plus courants d'entre eux, ce qui renforce en la matière une stagnation et même un recul que nous constatons depuis plusieurs années. En ce mois d'« octobre rose », je pense à la baisse du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein, qui stagne autour de 50 %, et à celui du cancer colorectal, qui e...
..., notamment psychologique. Le Président de la République a déclaré qu'il était dur d'avoir 20 ans en 2020 ; pour ma part, je dirais qu'il est dur d'être étudiant en 2020. Des moyens humains supplémentaires ne devraient-ils pas être débloqués pour accompagner ces jeunes ? Je voudrais enfin revenir sur l'espoir dont je parlais en introduction : l'espoir des parents d'enfants malades, atteints d'un cancer, d'amyotrophie bulbo-spinale ou d'une autre maladie grave, souvent incurable. Je sais que nous partageons tous l'espoir de ces familles. Vous l'avez compris, comme vous, nous voulons soutenir l'enseignement supérieur et la recherche. C'est pourquoi nous défendrons certains amendements, tout en accueillant favorablement, dans son ensemble, la proposition de crédits alloués à cette mission.
Selon l'Institut national du cancer – INCa – , chaque année plus de 2 200 enfants sont atteints d'un cancer en France, dont près de 450 dans la tranche des 15-17 ans, et ces chiffres dramatiques n'ont pas baissé au cours des dernières années. Si le cancer est toujours une épreuve difficile, il l'est d'autant plus quand il touche un enfant, parce qu'il n'est pas dans l'ordre naturel des choses pour des parents de devoir assister leu...
L'amendement no 773 est un amendement de repli proposant une augmentation de 5 millions d'euros des crédits en faveur de la recherche contre le cancer. Ce montant avait semblé pertinent aux députés présents lors de l'examen du texte en commission, et j'espère que Mme la ministre l'approuvera également en émettant un avis favorable à notre amendement.
Avec votre permission, madame la présidente, ma réponse portera également sur l'amendement n° 543 du président Woerth, que nous allons examiner dans quelques instants – j'en profite pour remercier Fabrice Le Vigoureux et les administrateurs de l'Assemblée pour leur excellent travail. L'Institut national du cancer bénéficiera, pour la troisième année consécutive, d'un abondement de 5 millions d'euros en 2021, conformément à l'engagement pris en 2019 pour la période 2019-2023. Un groupe de travail a été constitué, réunissant sous la coordination de l'INCa les collectifs GRAVIR et Grandir sans cancer, ainsi que l'Union nationale des associations de parents d'enfants atteints de cancer ou leucémie – UNAPECLE....
...ni pour faire du buzz. Il est néanmoins important, pour moi, de soutenir les amendements de nos collègues concernant cette question primordiale. Je comprends votre position, madame la ministre – nous avons d'ailleurs longuement échangé à ce sujet, y compris au ministère – , mais ne pourrait-on pas faire un effort supplémentaire pour marquer l'année 2021 et rendre espoir aux enfants atteints d'un cancer comme à leurs parents ?
Les 5 millions d'euros consacrés à la lutte contre les cancers pédiatriques constituent certes une avancée, certes ils sont soclés, mais la question essentielle demeure : sont-ils suffisants ? La réponse est non. Nous vous demandons un effort supplémentaire, qui sera capital pour les enfants touchés par le cancer et leurs familles. Par ailleurs, il semble que les appels à projets soient difficiles à remplir, et que les crédits correspondants ne soient pas ...