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...je serai moins complaisant que Mme Descamps à votre égard, madame la ministre – chacun remplit son rôle. Nous ne parlons que de 5, voire 10 millions d'euros, sur un budget de recherche que vous qualifiez vous-même d'historique, dans lequel des milliards supplémentaires sont déversés. L'écart est flagrant entre vos annonces concernant le budget global, et votre refus d'abonder les fonds dédiés aux cancers pédiatriques. Bien évidemment, on ne peut pas flécher systématiquement des moyens vers chaque secteur de la recherche, mais nous vous alertons régulièrement sur l'insuffisante prise en considération des cancers pédiatriques. Nous avions déjà lancé l'alerte en 2019, et un premier effort avait été fait. Nous jouons pleinement notre rôle quand nous affirmons que les moyens consacrés à ce secteur r...
Le groupe Libertés et territoires soutiendra ces amendements. Les 5 millions d'euros votés l'année dernière constituent certes un premier pas, mais rappelons que sur cette somme, 2 millions ont été prélevés dans les crédits de l'INSERM, organisme qui travaille aussi sur la recherche contre le cancer. Il serait opportun de voter les présents amendements afin que l'effort de recherche soit approfondi ; nous le devons aux enfants touchés par le cancer et à leurs parents. De nombreuses associations de parents nous sollicitent pour que les crédits consacrés à la recherche contre les cancers pédiatriques soient augmentés. Ces amendements en offrent la possibilité : saisissons-la.
Vos propos sont contradictoires, madame la ministre : vous dites clairement qu'il manque de l'argent pour la recherche fondamentale, notamment pour les cancers pédiatriques, et vous vous acharnez à en rester à ce montant de 5 millions d'euros. Alors que, comme Éric Woerth l'a rappelé, pour certaines dépenses, les montants passent de 10 à 20, 30 ou 100 millions d'euros, nous demandons simplement de porter les crédits à 10 millions d'euros. Je sais que nombre de nos collègues sont concernés et ont reçu dans leur permanence des familles touchées par ce d...
Il vise à attribuer 1 million d'euros à la recherche sur les causes du cancer, première cause de mortalité en France avec chaque année 385 000 cas nouveaux et 150 000 décès. Il apparaît donc comme essentiel de concentrer des moyens financiers sur la recherche, j'y insiste, des causes du cancer pour agir, in fine, sur le volet préventif.
Sans vouloir allonger le débat sur les cancers pédiatriques, je précise que le président de l'INCa, que j'ai reçu très longuement en vue de la préparation de ce budget, ne m'a jamais demandé d'y inscrire ces 5, 7 ou 10 millions d'euros supplémentaires – mais la discussion est close. Pour ce qui est de l'amendement no 862, l'INCa est actuellement en discussion avec la direction générale de l'offre de soins, ou DGOS, du ministère des solidari...
Ce débat rejoint celui que nous avons eu concernant les cancers pédiatriques. La maladie de Lyme est un sujet grave qui, de surcroît, suscite des controverses scientifiques – au reste, l'existence de points de vue divergents au sein de la communauté scientifique est normale. L'INSERM, qui conduisait des consultations encore en début d'année, s'est prononcé : il faut éviter le saupoudrage et mettre le paquet en fléchant des moyens pour produire des effets con...
...ituation sur le terrain et lançons cet appel. Vous êtes ministre de la recherche, madame Vidal. Il existe une demande de la société sur cette question grave et, en tant que représentants de la nation, nous assumons notre rôle en faisant certes confiance à la recherche mais en souhaitant qu'elle progresse plus vite sur tel et tel sujet. Or votre façon de rejeter nos appels, tout à l'heure sur les cancers pédiatriques et maintenant sur la maladie de Lyme, est tout à fait incompréhensible ! Encore une fois, lorsque la représentation nationale lance un message d'alerte et demande qu'il soit fait confiance aux chercheurs en leur octroyant les moyens nécessaires pour agir, vous nous opposez un refus d'ordre technocratique : non ! Entendez l'appel de la représentation nationale ! Le fait que vous vous...
Nous examinons un chapitre englobant tout à la fois recherche clinique et fondamentale, cancers pédiatriques et maladie de Lyme, mais je dirai ceci : si nous consacrions au moins des crédits à la recherche clinique sur la maladie de Lyme pour mieux la diagnostiquer, ce serait déjà un premier pas. Or nous n'en sommes même pas là. Rien que pour cela, il faut prendre la question à bras-le-corps !
Mes chers collègues, nous auditionnons le professeur Jean-Yves Blay, président du réseau UNICANCER, fédération hospitalière nationale dédiée à la cancérologie, et Mme Sophie Beaupère, déléguée générale. La nécessité de libérer les lits d'hospitalisation et de réanimation pour l'accueil des malades du covid-19 au pic de l'épidémie et la mise en place du plan blanc ont conduit à déprogrammer des interventions non urgentes. Par ailleurs, les patients ont pu refuser de se rendre dans les établiss...
Vous indiquiez dans un entretien paru le 3 juin que l'on pouvait redouter 5 000 à 10 000 décès en raison des retards de prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer. Confirmez-vous ce chiffre ? Dans les colonnes de Nice Matin vendredi dernier, le professeur David Khayat a avancé le chiffre terrifiant de 30 000 morts supplémentaires dans les mois et les années à venir. Cela vous paraît-il crédible ? Comment l'interruption des soins et le ralentissement des procédures de dépistage auraient-ils pu être évités ? À Nice, le centre Antoine Lacassagne fonct...
En tant que professionnelle de santé, je me suis intéressée au parcours des patients atteints de cancer en Provence-Alpes-Côte d'Azur. J'ai pu remarquer que les hôpitaux de jour avaient continué de fonctionner, y compris ceux de niveau 3, ce qui a évité de longs trajets aux patients. Quelques difficultés sont apparues au départ avec les transports par véhicule sanitaire car les règles sanitaires n'étaient pas toujours claires et les EPI parfois insuffisants. À Toulon et à Marseille, les interventio...
Selon vous, le plan Cancer a été un modèle de gestion, de gouvernance et de volonté politique. Il bénéficie de financements très importants, mais également d'une mobilisation scientifique et « émotionnelle ». En complément, j'observe : – que les interventions ne sont engagées qu'une fois la pathologie déclarée ; – que la prévention des cancers demeure insuffisamment financée. Il en va ainsi des cancers pédiatriques, mai...
...e ce n'est pas encore devenu une priorité du quinquennat. Pourtant, c'est désormais une évidence non contestée, de nombreux facteurs de notre environnement ont un impact grave sur la santé de nos concitoyens. J'en veux pour preuve que 20 millions de personnes sont affectées par des maladies chroniques en France ou encore qu'un individu a aujourd'hui près de deux risques sur trois de développer un cancer. Toutes ces questions commencent à avoir une plus grande visibilité. On parle de plus en plus de perturbateurs endocriniens par exemple. Mais ce que l'on continue à ne pas prendre en compte dans nos politiques publiques, c'est l'« effet cocktail » de différents risques environnementaux qui se conjuguent entre eux pour produire des maladies qui sont aujourd'hui les premières causes de mortalité en...
Mes chers collègues, je tiens à saluer, au nom du groupe du Mouvement Démocrate, l'initiative de nos collègues du groupe Libertés et Territoires, grâce à qui un travail de fond va pouvoir être entrepris sur l'évolution des politiques publiques de santé environnementale. La tâche est vaste et je souhaiterais concentrer mon propos sur les cancers pédiatriques, sujet qui, je le sais, vous tient à cœur également. Lors de l'examen de la proposition de loi visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques par la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l'oubli, j'avais souligné en tant que rapporteure la nécessité de développer la recherche sur les causes des cancers pédiatrique...
... À l'occasion du lancement du « Ségur de la santé », certaines associations écologistes ont déploré le périmètre restreint des concertations et critiqué le fait que le Gouvernement ne prenne pas en compte les mesures liées à la prévention et la santé environnementale. Partagez-vous ce regret alors que le covid-19 a justement prospéré sur les maux de notre époque comme l'obésité, le diabète et les cancers qui ont été les facteurs aggravants de l'épidémie ?
... ne sont pas dangereux pour la santé, nous savons qu'ils se trouvent parmi les dix produits présents en plus grande quantité pouvant nuire gravement à la fertilité. L'« effet cocktail » entre le benzène et les hydrocarbures pendant cet incendie peut-il être cancérogène ? Sur quels éléments reposent les avis émis par l'INSERM ? Peut-on prévoir aujourd'hui les effets à plus long terme sur la santé (cancer, troubles respiratoires, etc.) ?
...tion aux aides à l'innovation de Bpifrance ; nous y reviendrons lors de l'examen des amendements, mais je tiens à préciser dès maintenant que le présent budget permettra à Bpifrance d'augmenter ses interventions de 85 millions d'euros en 2020. La recherche en matière médicale est confortée. Une enveloppe de 25 millions d'euros doit être consacrée, entre 2019 et 2023, à la recherche en matière de cancers pédiatriques. Nous y reviendrons également. La recherche en matière agricole et agroalimentaire est confortée elle aussi. Nous y consacrerons 2,5 millions d'euros supplémentaires dédiés à la création de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement – INRAE – , regroupement de l'Institut national de la recherche agronomique – INRA – et de l'Institut natio...
...forts en matière de construction de logements étudiants, afin d'atteindre l'objectif de 60 000 nouveaux logements d'ici à 2022. La France consacre 2,2 % de son PIB à la dépense intérieure de recherche et développement, soit environ 50,2 milliards d'euros, alors que l'objectif européen est fixé à 3 %. Nous ouvrirons un débat sur les moyens alloués à la recherche, tant en matière de prévention des cancers que de lutte contre la maladie de Lyme. Nous présenterons également un amendement visant à revaloriser les moyens alloués par l'État à Bpifrance, qui sont passés de 250 à 120 millions d'euros entre 2011 et 2019. Cette baisse sans compensation a eu pour conséquence de réduire de près d'un tiers le nombre de dossiers financés par Bpifrance, alors même que ce dispositif constitue un pilier essenti...
Madame la ministre, l'année dernière, les députés de l'ensemble des groupes parlementaires qui siégeaient encore à une heure tardive s'étaient mobilisés contre une triste réalité : chaque année plus de 500 enfants meurent du cancer et plus de 2 500 sont diagnostiqués. Les cancers pédiatriques sont la première cause de mortalité des enfants par maladie : le plus grave est que, depuis trente ans, nous ne parvenons à diminuer ni le nombre d'enfants diagnostiqués ni la mortalité, alors que la prévention portent des fruits chez les adultes. En effet, les cancers touchant spécifiquement les enfants sont particuliers : certains n...
Chaque année, en France, 500 enfants meurent d'un cancer, et plus de 2 500 nouveaux cas de cancers pédiatriques sont diagnostiqués. Le cancer constitue la première cause de décès par maladie chez l'enfant. Pourtant, la recherche contre le cancer de l'enfant n'est pas financée à la hauteur des enjeux. Les spécialistes, les praticiens, les médecins sont absolument convaincus qu'avec des moyens financiers plus élevés, la recherche publique dans ce secteur...