Interventions sur "candidat"

682 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

J'entends que certaines causes nécessitent qu'on porte atteinte à certaines libertés. C'est précisément le propre de notre travail de législateur de définir la limite entre la contrainte et l'espace de liberté. Il s'agit ici de savoir si l'on fait confiance ou non aux élus locaux, aux candidats locaux, aux gestionnaires de collectivités ou potentiels gestionnaires de collectivités qui se présentent aux élections. J'avais cru comprendre que nous devions examiner un texte sur les libertés, sur la confiance à l'endroit des élus locaux. Or, sur la question de la parité, on est en train de leur dire qu'on ne leur fait pas confiance. Peut-être à juste titre. Comme on est dans la litanie des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Blanc :

Monsieur le ministre, vous avez rappelé que ces amendements pouvaient faire courir un risque constitutionnel. J'y suis sensible, bien sûr. Je m'interroge néanmoins sur la position du Conseil constitutionnel en matière de pluralisme. Peut-on vraiment parler de pluralisme, dans les petites communes lorsqu'on constate des candidatures isolées ou la présence de deux ou trois candidats seulement ? On sait qu'il s'agit bien souvent de règlements de comptes, d'histoires de famille, de village. Souvent, ce n'est pas l'intérêt général qui est mu au travers de ce pseudo-affichage de pluralisme. Il y a, dans ma circonscription, des communes de plus de 2 000, 3 000 ou 4 000 habitants qui, lors des dernières élections municipales, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...pas antidémocratique, elle participe à l'organisation sociale, elle est le fruit d'un choix que la société a fait. Je rappelle, et ne le prenez pas comme une provocation, que certains partis politiques paient des amendes tous les ans parce qu'ils ne sont pas parvenus à la parité. Si 38 % des députés sont des femmes – ce qui n'est pas encore la parité –, c'est tout simplement parce qu'un jour, un candidat à la présidentielle a tapé du poing sur la table et exigé qu'il y ait dans son parti autant de femmes que d'hommes éligibles aux législatives. Faut-il le rappeler, on est encore loin du compte. Jusque-là, seules les contraintes ont permis d'avancer. Laetitia Avia a dit : « Ce n'est pas la loi qui fait la parité » ; mais sans la loi, il n'y aurait pas eu la parité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Gayte :

...alités. La part des femmes dans les conseils municipaux est de 40 %, mais plus on s'éloigne de la fonction de maire, plus les fonctions sont occupées par des femmes : elles sont 17 % parmi les maires, 29 % parmi les premiers adjoints, 38 % parmi les deuxièmes adjoints, 43 % parmi les autres adjoints et conseillers. L'amendement CL557, qui vise aussi les intercommunalités, propose que la liste des candidats aux fonctions d'adjoint soit composée alternativement d'un candidat de chaque sexe, le premier adjoint étant d'un sexe différent de celui du maire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...q conseillers pour les communes de moins de 100 habitants, de onze à neuf conseillers pour les communes comprenant entre 100 et 499 habitants, de quinze à treize conseillers pour les communes comprenant entre 500 et 999 habitants, et de dix-neuf à dix-sept conseillers pour les communes comprenant entre 1 000 et 2 499 habitants. Mes chers collègues, il est de plus en plus difficile de trouver des candidats aux élections municipales. Dans l'un de mes arrondissements, comprenant 48 000 habitants pour 113 communes, on comptait aux dernières élections 57 communes – la moitié, donc – où le nombre de candidats était inférieur ou égal au nombre de postes à pourvoir. Dans trois communes, il n'y avait même aucun candidat, et il a fallu que le sous-préfet se fâche et dise aux maires sortants que, s'ils ne t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...égler. Croyez-moi, j'ai été maire durant trente-deux ans – en tout, cela fait trente-six ans que je suis conseiller municipal –, et je peux vous dire qu'on a de plus en plus de mal à trouver des conseillers ! Autrefois, les gens venaient spontanément se présenter et s'inscrire sur la liste ouverte que nous tenions. De nos jours, si vous n'allez pas les chercher, vous n'avez même pas le nombre de candidats requis, comme le montrent les chiffres des dernières élections municipales. Il faut ouvrir les yeux ! Beaucoup de maires disent qu'ils préfèrent être entourés de deux ou trois adjoints très investis que d'un conseil municipal au complet, mais dont les membres ne viennent plus assister aux réunions. Même dans certaines communes de 3 000 habitants, on commence à avoir des problèmes de présence – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard, président d'âge :

...sentant au bureau d'une commission permanente peuvent désigner un de leurs membres appartenant à cette commission pour participer, sans droit de vote, à ses réunions ». Je rappelle également les dispositions des alinéas 4 à 6 de l'article 39 du Règlement : « Les bureaux des commissions sont élus au scrutin secret par catégorie de fonction. Lorsque, pour chaque catégorie de fonction, le nombre des candidats n'est pas supérieur au nombre de sièges à pourvoir, il n'est pas procédé au scrutin. Si la majorité absolue n'a pas été acquise aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour, et en cas d'égalité de suffrages, le plus âgé est nommé. Il n'existe aucune préséance entre les vice-présidents ». En outre, l'article 13, 1°, alinéa 4, de l'Instruction générale du Burea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Merci, chers collègues, pour cette élection. Il convient maintenant de procéder, successivement, à l'élection de quatre vice-présidents et de quatre secrétaires, le vote ayant lieu par catégorie de fonction. Pour les quatre postes de vice-présidents, je suis saisi des candidatures de Mme Marie-Noëlle Battistel, M. Daniel Fasquelle, Mme Valéria Faure-Muntian et M. Mickaël Nogal. Il n'y a pas plus de candidats que de sièges à pourvoir, il n'y a donc pas lieu de procéder à un scrutin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Pour les quatre postes de secrétaires, j'ai reçu les candidatures de M. Thierry Benoit, Mme Graziella Melchior, Mme Anne-Laurence Petel, M. François Ruffin. Il n'y a pas plus de candidats que de sièges à pourvoir, il n'y a donc pas lieu de procéder à un scrutin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ortons, en tant qu'élus, à cette matière si particulière qu'est le droit électoral, et des difficultés que nombre d'entre nous ont rencontrées, à titre personnel ou non, pour appliquer une règle de propagande, réunir des financements ou imputer une dépense. Plus fondamentalement encore, nos discussions ont illustré notre souhait commun, quelles que soient nos sensibilités, de garantir à tous les candidats les meilleures conditions pour mener une campagne électorale – il y va de la vitalité de notre démocratie – et d'offrir aux citoyens l'information la plus complète et la plus juste possible sur les choix qui s'offrent à eux dans le cadre d'une élection, dans un souci de transparence et d'exemplarité de notre République. Des règles claires profitent à tous et à toutes, et nous faisons oeuvre uti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...s de traçabilité. Comme l'a souligné M. le rapporteur, la transparence constituera un aspect extrêmement important de cette disposition, et nous devrons être rassurés par le décret qui l'accompagnera. Nous saluons également les dispositions simplifiant les règles applicables aux comptes de campagne et nous réjouissons de la suppression en commission de l'article relatif aux dépenses directes des candidats. Celui-ci ne pouvait que susciter une certaine méfiance : d'une part, il aurait pu déboucher sur l'augmentation desdites dépenses. D'autre part, le plafond de ces dépenses était unique, indépendamment de l'élection concernée, ce qui semblait évidemment inadapté à la réalité des différentes campagnes électorales – une campagne municipale n'étant pas, par exemple, comparable à une campagne europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...tions de vote. Comme l'a relevé le Conseil constitutionnel, il ne paraît pas cohérent d'autoriser les réunions électorales jusqu'à la veille du scrutin, alors que les autres formes de propagande, telles que les tracts ou messages électroniques, sont interdites dès le samedi précédant l'élection. L'article 4 procède donc à une harmonisation nécessaire et pertinente qui simplifiera la réflexion des candidats sur ce qu'ils peuvent ou doivent faire. De même, il était peu logique qu'aucun texte n'interdise la présence de la photographie d'une personne autre que le candidat ou son suppléant sur un bulletin alors que seul le nom de ce dernier peut y figurer. Là encore, les clarifications apportées par l'article 5 sont bienvenues. En revanche, les dispositions relatives à la déontologie sont insuffisant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

... de notre collègue Alain Richard, principalement axée sur la clarification du contrôle des dépenses électorales et des règles d'inéligibilité ainsi que sur un meilleur encadrement de la propagande électorale et des opérations de vote. L'ensemble des modifications apportées nous semblent aller dans le bon sens. Ainsi, nous pouvons convenir que la dispense de recours à un expert-comptable pour les candidats ayant obtenu moins de 5 % des suffrages et dont les recettes et dépenses n'excèdent pas un certain montant est une mesure utile. En effet, la suppression de cette obligation relativement coûteuse simplifie les démarches administratives des petits candidats. De même, en interdisant les réunions électorales à compter de la veille du scrutin, notamment pour parer au risque de contentieux et sécuri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le code électoral a été élaboré, en rassemblant des textes antérieurs, par le biais de deux décrets, l'un de 1956 pour sa partie législative et l'autre de 1964 pour sa partie réglementaire. Au fil des années, ce code a perdu en cohérence, devenant une source de complexité, voire de crainte, pour les candidats, à l'opposé de sa fonction initiale. Les campagnes électorales ainsi que les besoins ont évolué. Il nous faut tenir compte des recommandations du Conseil constitutionnel et de la CNCCFP, qui sont amenés à traiter un nombre important de litiges en matière électorale – souvent des irrégularités dans les comptes de campagne, parfois pour des faits de très faible gravité. Face à la très forte hauss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...e de faire des modifications à la marge, nous avions proposé, à l'occasion de la campagne présidentielle et au sein du programme « L'Avenir en commun », de mettre en place une assemblée constituante, afin de passer à une VIe République dont l'une des raisons d'être serait de revisiter les modes de scrutin. Pourquoi ? Parce que nous constatons qu'il existe une sorte de filtre censitaire pour être candidat, le code électoral ne permettant pas à tout un chacun de se présenter à une élection. Pour faire campagne, il faut en effet un peu d'argent. Dans le cas contraire, vos chances de l'emporter sont minces, ou du moins il vous sera compliqué de gagner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

 « Ce n'est pas vrai », dites-vous. Nous en reparlerons lorsque nous aurons élu pour Président de la République un bénéficiaire du RSA. À l'heure actuelle, ce n'est pas vraiment le cas : les présidents de la République sont parvenus à mobiliser un peu de capital autour d'eux. Lorsque des candidats sans moyens seront en mesure de faire campagne, sans pour autant dépendre d'un parti politique, nous serons peut-être parvenus à nos fins. C'est d'ailleurs pour cette raison que la création du médiateur du crédit était prévue. En avez-vous entendu parler, récemment ? C'est en vain que certaines listes qui n'ont pas eu accès au prêt bancaire ont essayé de faire appel à lui. La situation n'est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...ureusement que les créanciers ne me sont pas tombés dessus du jour au lendemain et que j'avais pu obtenir un prêt bancaire. Mais tout le monde est-il capable de contracter un emprunt et d'attendre un an avant d'être remboursé pour pouvoir ensuite s'acquitter de ses dettes ? Il n'est pas acceptable que le code électoral ne permette pas ce pour quoi il a été conçu. Certes, il a été amélioré, et un candidat ne peut plus recevoir de financements émanant d'entreprises privées – c'était l'une de ces pratiques qui sont néfastes à la démocratie et qui n'ont d'ailleurs pas toutes disparu. Tel est le débat qu'il serait sage et sain que nous ayons, surtout après une mobilisation comme celle des gilets jaunes qui est venue nous rappeler que la France traverse une profonde crise démocratique : alors que, dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...entes et pouvant prêter à confusion. Nous conviendrons donc qu'il est bon et juste d'établir la distinction entre une erreur matérielle, sans volonté de fraude, et une fraude manifeste, qui doit, elle, conduire à l'inéligibilité. S'agissant de l'interdiction d'organiser des réunions électorales la veille de l'élection, notamment pour répondre au risque de contentieux et sécuriser la campagne des candidats, elle n'appelle pas de commentaire particulier. Nous alignons cette règle sur les autres formes de propagande : les tracts, les circulaires, les messages électroniques, ainsi que les sondages d'opinion sont d'ores et déjà prohibés à compter du samedi matin, zéro heure. L'interdiction, pour les candidats, d'apposer une photographie sur leur bulletin de vote, autre que la leur, nous semble égalem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

...nique, faisant suite aux recommandations qui nous ont été adressées par le Conseil constitutionnel après les élections législatives de 2017. Cette démarche du Conseil constitutionnel, qui tend à se renouveler, est louable en elle-même, tandis que le travail du sénateur Alain Richard, qui reprend les recommandations de bon sens visant à améliorer le droit électoral et clarifier les règles pour les candidats que nous avons été avant d'être élus, mérite également d'être salué. Dans l'ensemble, ce texte est fidèle aux propositions initiales des sénateurs. De plus, il est représentatif de la qualité des échanges qui ont eu lieu en commission et de la qualité du travail fourni par le rapporteur Guillaume Gouffier-Cha, qui a accordé un soin particulier à la recherche du consensus sur chaque point, n'hés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

... sur lesquelles je vais revenir. Le groupe Les Républicains se réjouit particulièrement que l'impossibilité de procéder à un redécoupage électoral dans l'année qui précède le scrutin ait été inscrite dans la loi. C'était un usage ; cela devient une règle législative. Nous nous réjouissons également des ajustements relatifs aux comptes de campagne. En particulier, on ne demandera plus aux petits candidats, une fois que l'on aura constaté leur score, de produire des justificatifs supplémentaires lorsque les mouvements financiers ont été peu importants, plus précisément lorsque sont réunies les conditions d'un faible niveau de don et d'un faible niveau de dépense. Nous nous réjouissons aussi d'avoir pu revenir sur l'interdiction, que le Sénat avait voulu introduire, de faire figurer la photographi...