Interventions sur "centrale"

605 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

Par cet amendement, nous souhaitons signifier notre souhait de voir la centrale nucléaire de Fessenheim fermée au 1er septembre 2020. Monsieur le ministre d'État, vous vous êtes engagé à fermer cette centrale en deux temps – en mars 2020 pour le premier réacteur ; en août 2020, pour le second. Nous considérons qu'il est urgent d'entamer la sortie du nucléaire. Rappelons que le scénario proposé est deux fois plus lent que ceux de RTE, qui sont conformes aux critères de sécur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à ce que la fermeture d'une centrale ou d'un réacteur nucléaire soit décidée par une autorité politique, soit par le Gouvernement, par décret, soit par le Parlement. Elle ne doit plus intervenir à la demande de l'exploitant, cette situation nous semblant paradoxale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...cteurs de l'énergie et les pouvoirs publics jouaient le jeu. Aujourd'hui, il reste à lever certaines hésitations, d'une part, pour assurer, à court terme, la sécurité de l'approvisionnement de la Corse et, d'autre part, pour enclencher, à plus long terme, une transition offensive vers les énergies renouvelables dont le chemin semble encore incertain. Des interrogations demeurent sur la nouvelle centrale, en particulier sur son dimensionnement à 250 mégawatts. Nous avons quelques doutes sur la pertinence des prévisions de consommation d'EDF : en effet, celles-ci envisagent une croissance de 6,4 % sur les cinq années à venir, pour une progression démographique de 3,2 %, sachant que la consommation n'a augmenté que de 2 % au cours des cinq dernières années pour une croissance démographique de 4,4 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...pays leader avec le projet de centre industriel de stockage géologique, Cigéo. Des collègues disaient tout à l'heure que nous n'avions pas de solution ; bien au contraire ! La France est en pointe dans ce domaine, avec la Suède. En matière de démantèlement, certains pays sont plus en avance que le nôtre, mais une filière va se constituer – c'est d'ailleurs une nécessité puisque nous fermerons des centrales à un moment donné. Enfin, l'amendement vise à préserver le potentiel nucléaire français, c'est-à-dire la capacité de piloter l'offre d'électricité de manière à absorber le développement des énergies intermittentes – un amendement du MODEM à l'article 1er avait exactement le même objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'émets un avis défavorable, comme je l'avais fait en commission. Vous soulignez la nécessité d'assurer un niveau de compétence dans la filière nucléaire française, point sur lequel vous rejoignez d'une certaine manière Mme Panot. Or nous sommes particulièrement attentifs à cette exigence. Le contrat de filière impose d'assurer un degré de compétence du personnel qui travaille dans les centrales, que ce soit en matière de démantèlement ou de recherche. En outre, vous évoquez le développement des réacteurs de quatrième génération, lequel fait partie des hypothèses de travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

… mais, dans ce cas, les durées d'exploitation des centrales ne sont plus les mêmes. Deuxièmement, monsieur le ministre d'État, mon amendement ne traite en rien de la diversification. Quand bien même, comme vous le souhaitez, le nucléaire produirait 50 % de l'électricité, son rôle resterait majeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...aire. Le rapport de Barbara Pompili, au nom de la commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, alerte aussi sur leurs conditions de travail, qui constituent non seulement un danger pour eux mais aussi un risque pour la sûreté et la sécurité. Un niveau d'énergies renouvelables de 100 % est la seule manière d'être résilient vis-à-vis du changement climatique ; les centrales nucléaires, pour leur part, ne le sont pas. De surcroît, le nucléaire n'est pas une énergie propre, comme on la présente souvent, mais au contraire une énergie sale…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...a indiqué que les modalités d'identification des sites à fermer figureraient dans la PPE. Les fermetures seront confirmées trois ans avant la date de fermeture prévue. Je pense que c'est une bonne solution, d'une part parce qu'il faut être prêt sur le plan technologique, d'autre part parce que fermer des tranches n'est pas sans impact social. Nous devons donc, comme nous allons le faire pour les centrales à charbon, assurer la transition auprès des personnels de ces centrales nucléaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

... conclusion de l'Accord de Paris. Si seulement on constatait que le secteur bancaire et financier a adopté une logique de bonne volonté et que les choses avancent ! Les annonces du Crédit agricole, ces dernières semaines, constituent une exception, puisque les investissements dans les énergies fossiles augmentent. Ces banques sont criminelles : aujourd'hui, continuer d'investir dans de nouvelles centrales à charbon ou dans de nouvelles exploitations pétrolières ou gazières constitue un crime contre l'humanité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Les objectifs de l'article 3 sont importants, puisqu'ils contribueront réellement au respect par la France du plafond d'émissions de gaz à effet de serre. C'est même sans doute l'article du projet de loi qui y contribuera le plus. Le Gouvernement a fait preuve de courage en décidant, dans ce texte, la fermeture des dernières centrales à charbon d'ici à 2022. Les députés de mon groupe, Agir, UDI et indépendants y sont favorables. Tel est l'objet de la première partie de l'article. Le choix de confier la fixation de ce plafond à l'autorité administrative – la CRE, je suppose – garantira l'indépendance de la vérification de la sécurité de l'approvisionnement en électricité avant la fermeture des centrales. La seconde partie de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Zannier :

Nous l'avons dit, les centrales à charbon représentent moins de 2 % de la production électrique pour plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur. Il est donc indéniable que l'arrêt de l'exploitation de ces centrales en 2022 est une mesure d'intérêt général. Si la volonté d'oeuvrer au mieux pour limiter les émissions de gaz à effet de serre est quasi unanime, elle ne doit pas nous faire oublier les réalit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...'énergie en Corse. Il convient que la Collectivité de Corse, l'État et EDF ouvrent une discussion approfondie sur le sujet, afin de réfléchir à l'avenir énergétique de l'île, qu'il faut manifestement remettre à plat, notamment au futur mix énergétique. Le problème central qui conditionne tout, nous le connaissons : c'est l'état d'avancement du projet de gazoduc. Un autre problème est celui de la centrale du Vazzio : la formule à 250 mégawatts ne remettra-t-elle pas complètement en cause tout effort en direction des énergies renouvelables ? Un projet à 125 mégawatts ne serait-il pas préférable, dans la perspective d'une diversification des sources d'énergie ? Quelle place pour les énergies renouvelables ? L'avenir énergétique de la Corse passe avant tout, bien sûr, par la garantie des approvision...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

L'engagement du Gouvernement de fermer les quatre dernières centrales à charbon est important, et je ne doute pas qu'il sera tenu. Je tiens, moi aussi, à souligner la qualité du travail qui a été réalisé dans les commissions pour renforcer l'accompagnement dans leur reconversion des salariés et des sous-traitants des territoires concernés. C'est une avancée majeure que de partir du devenir des salariés de ces sites. J'avais évoqué, en commission, une petite incer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ersion de ces salariés, j'ai bien compris que des amendements visaient à renforcer l'accompagnement social. Toutefois, à ce stade, les garanties de reclassement ne nous paraissent toujours pas suffisamment robustes. Pour notre part, nous souhaitons une obligation de résultat pour l'ensemble des salariés. Troisièmement, les organisations syndicales vous ont signifié que la fermeture de ces quatre centrales altérerait à très court terme notre capacité à faire face aux pointes de consommation. Nous souhaiterions avoir des garanties sur la robustesse de notre système électrique et sa capacité, à échéance de 2022 – en raisonnant selon un rythme triennal – , à faire face aux pointes de consommation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je voudrais qu'on prenne un moment pour mesurer l'importance des mesures prévues par cet article. Le charbon ne représente que 1,8 % de notre mix électrique, mais la fermeture des quatre centrales à charbon permettra de réduire de 35 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la production électrique. Cela paraît peut-être un petit pas dans l'examen de ce projet de loi, mais c'est un grand pas vers la neutralité carbone en 2050. C'est exactement là que se situe notre majorité politique : l'objectif est ambitieux mais il sera atteint de manière responsable. Ainsi, cet article p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, députée :

– J'ai deux questions d'actualité et des questions plus classiques. Tout d'abord, des mesures élevées de tritium ont été relevées dans la Loire, en aval de cinq centrales nucléaires. L'ASN a répondu qu'il n'existait pas de risque pour l'environnement ou pour le public. Néanmoins, dans un rapport demandé par l'ANCCLI, un scientifique du CNRS concluait en 2010 à une sous-estimation par les instances de radioprotection de la toxicité du tritium, seul radioélément dont les rejets autorisés augmentent en France. Ce rapport soulignait le manque de données sur les effet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth, député :

– Je confirme que dans les journaux allemands. Fessenheim occupe une rubrique à part entière, alimentée quasiment quotidiennement. Par ailleurs, l'annonce de sa fermeture n'est pas pour rien dans la signature du traité d'Aix-La-Chapelle, renforçant l'amitié franco-allemande, en tout cas la coopération transfrontalière. Concernant cette fermeture confirmée de la centrale nucléaire de Fessenheim, on imagine que, dans un premier temps, interviendra la dépose du combustible, éventuellement suivie d'une phase de démantèlement, dont on ignore l'ampleur. Le paragraphe de votre rapport annuel consacré au démantèlement, en page 22, concerne uniquement les installations du CEA. L'IRSN sera-t-il mobilisé par cet exercice nouveau consistant à déconstruire une centrale nuclé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaurice Leroy, vice-président de la CNE2 :

...clage de l'uranium et du plutonium en REP. Par ailleurs, la France avait engagé le programme ASTRID, dans la lignée de Phénix et de Superphénix, ce qui la plaçait en pointe dans le domaine des RNR. Aujourd'hui, deux grands pays, la Chine et la Russie, montent significativement en puissance dans ce domaine. En Russie, les réacteurs à neutrons rapides BN-600 et BN-800 fonctionnent actuellement. La centrale nucléaire de Beloïarsk comprend un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium qui fournit à cette ville de l'énergie électrique et de l'eau potable, par désalinisation. Un autre aspect préoccupe depuis longtemps la CNE2 : la physique, la chimie, et la physico-chimie des actinides sont des disciplines indispensables au développement d'une filière RNR, voire d'une filière de multi-recyclage de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...rt du nucléaire dans le mix électrique en 2035, afin que le socle nucléaire, sur lequel repose notre politique énergétique depuis plusieurs décennies, devienne le pilier stable et solide que d'autres énergies, renouvelables, viendront consolider, alors que les énergies fossiles seront amenées à disparaître. C'est d'ailleurs l'objet de l'article 3, avec notamment la fermeture des quatre dernières centrales à charbon en France métropolitaine. Certains y verront un symbole, arguant qu'elles représentent moins de 2 % de la production électrique, ce à quoi d'autres répondront qu'elles représentent plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Mais, au-delà de cette bataille de chiffres, il convient, bien sûr, de prendre en considération les conséquences sociales et économiques de ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...l'avenir des concessions hydroélectriques ? Faut-il mieux réguler l'éolien ? Malheureusement, nous ne débattrons pas de ces sujets, puisque les amendements concernés ont été déclarés irrecevables. Nous ne pourrons donc pas expliquer aux Français quel modèle vous souhaitez proposer pour la société de demain. L'unique raison de d'être de ce projet de loi est donc de décaler la date de fermeture des centrales nucléaires. Si nous pouvons partager certains des objectifs visés par ce projet de loi, comme la lutte contre la fraude aux certificats d'économies d'énergie ou la fermeture des centrales au charbon, nous ne pouvons pas soutenir toutes ses dispositions – tant s'en faut. Par exemple, nous ne pouvons pas raisonnablement accepter le mécanisme de mise sous séquestre adopté par la commission, et je ...