Interventions sur "certificat"

260 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Admettons que l'on crée des garanties d'origine pour tous les types d'énergies, y compris grises ou noires, et qu'on les insère sur le marché. En tant que consommateur, j'aurai en tête la qualité du certificat au moment où j'achèterai l'énergie, puis je m'empresserai de l'oublier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Je défends cet amendement au nom de ma collègue Frédérique Lardet. L'article L. 221-11 du code de l'énergie prévoit de rendre public le nombre de certificats délivrés par secteur d'activité et par opération standardisée d'économies d'énergie. Afin d'assurer davantage de transparence, l'amendement propose que cette publication soit assurée non pas tous les ans, mais tous les six mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Bien que les lettres d'information que le Pôle national des certificats d'économies d'énergie – PNCEE – publie à un rythme quasi-mensuel fournissent déjà cette information, je suis favorable à l'idée d'inscrire cette disposition dans le marbre de la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton :

Il porte également sur les opérations standardisées d'économie d'énergie. Des contrôles sont réalisés par des organismes indépendants afin de vérifier que ces opérations sont éligibles aux certificats d'économie d'énergie. Malheureusement, les règles en la matière sont peu claires et leur application donne lieu, pour des opérations de même nature, à des interprétations parfois contradictoires dont il résulte une inégalité de traitement. En outre, les échanges constants avec le PNCEE conduisent à ralentir la durée de traitement des dossiers par l'administration. L'amendement vise à faire publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Les certificats d'économie d'énergie, créés en 2006, apportent une aide évidemment précieuse aux ménages, aux collectivités, aux syndicats de copropriété et même aux industries, aide qui a atteint en 2019 près de 4 milliards d'euros. Il me semble cependant indispensable que le Gouvernement s'attaque aux entreprises qui usurpent le label RGE, Reconnu garant de l'environnement : dans ma région, les arnaques de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

J'avais présenté l'an dernier, lors du Printemps de l'évaluation, une proposition de résolution concernant les certificats d'économie d'énergie. Il est vrai que c'est un bon dispositif. Néanmoins, les combles à 1 euro, c'est très bien, mais il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un paie. Les certificats d'économie d'énergie se retrouvent donc ensuite dans la facture d'électricité et dans celles de carburant, parce qu'ils sont répercutés par ceux que l'on appelle les « obligés » du dispositif. Cela soulève le prob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Cet amendement, lui aussi déposé à l'initiative de ma collègue Lardet, vise à renforcer la lutte contre la fraude aux certificats d'économie d'énergie. Il tend à alourdir la sanction pécuniaire lorsque l'intéressé ne se conforme pas, dans les délais fixés, à la mise en demeure. Nous proposons que la sanction ne puisse excéder 4 % du chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice clos, contre 2 % aujourd'hui, et, en cas de nouveau manquement, de porter ce plafond à 6 %, contre 4 % aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Cet amendement, dont Max Mathiasin est le premier signataire, vise à éviter de sanctionner doublement un demandeur de certificat d'économie d'énergie qui déposerait, de bonne foi, un dossier auprès du Pôle national alors qu'il aurait été victime d'une fraude de la part d'un prestataire ou d'un bénéficiaire. La sanction serait limitée à l'annulation des certificats d'économies d'énergie demandés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Cet amendement vise à introduire une composante carbone dans les certificats d'économie d'énergie. Ces certificats sont un levier important pour réduire la consommation d'énergie. Cependant, eu égard à l'urgence climatique actuelle, il est étonnant qu'ils ne tiennent pas compte des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, aujourd'hui, il est possible de recevoir un certificat lorsqu'on réduit sa consommation énergétique, même si, en parallèle, on augmente ses émissions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je serai bref, puisque ma collègue Brunet a fort bien présenté son amendement. La question de l'efficacité des certificats d'économie d'énergie est primordiale, vu l'enjeu final, qui a trait non seulement au niveau d'énergie consommée, mais aussi au bilan carbone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Nous avons déjà débattu de ce sujet en commission. Je comprends votre préoccupation, madame Brunet. Je pense néanmoins qu'il faut faire attention à ne pas trop complexifier le dispositif des certificats d'économie d'énergie, sous peine de lui faire perdre son efficacité. Vous proposez, pour la délivrance de chaque certificat d'économie d'énergie, la prise en compte systématique des économies d'énergie, des économies de puissance et des économies de gaz à effet de serre. J'y suis défavorable pour deux raisons. Premièrement, cela déroge à la règle « un outil pour un objectif ». Les consommateur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...miers objectifs, on a coutume de dire que les économies d'énergie contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique. Ce n'est pas faux, mais pas forcément exact non plus. Lorsque l'on poursuit plusieurs objectifs de front, le problème est que, au regard des moyens alloués, l'un d'entre eux peut se retrouver au deuxième rang. Imaginons une énergie décarbonée et carbonée à parts égales. Les certificats d'économie d'énergie peuvent conduire à réduire de moitié la consommation de cette énergie, autrement dit à supprimer, le cas échéant, sa part décarbonée. Le pouvoir d'achat s'en portera mieux, mais l'objectif de réduction des gaz à effet de serre n'aura pas progressé d'un iota. Cet exemple est évidemment une simplification, mais j'entends démontrer, à travers lui, que l'on peut allouer tous le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...rmanence, sans aucune inertie, et provoquent même des pointes de surconsommation, entre autres problèmes. L'amendement no 530, que je présente au nom du groupe Libertés et territoires, permettrait de s'attaquer frontalement au problème de ces radiateurs que l'on trouve le plus souvent chez des personnes très modestes, qui n'ont ni les moyens de les remplacer, ni les informations pour accéder aux certificats d'économie d'énergie. Ceux-ci permettraient aux opérateurs de cibler ces publics, pendant quelques années, afin d'éradiquer ces produits – pour éviter un mot péjoratif – qui ne méritent pas même le nom de « radiateur », ne répondent pas aux besoins des gens et ont un impact, non seulement sur la consommation énergétique, mais aussi sur ce fameux « effet de pointe », qui lui-même génère des appel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Cet amendement concerne un combat que je mène depuis de nombreuses années, et je ne désespère pas que nous puissions, un jour, faire entendre raison à son sujet. L'Europe nous laisse, pour notre politique d'économie d'énergie, la liberté de choisir entre des certificats ou une taxe. La France a opté pour les certificats d'économie d'énergie, les CEE, que nos concitoyens connaissent surtout sous leur aspect commercial – avec, par exemple, l'ampoule gratuite ou les combles à 1 euro. Or, comme on le sait, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : au bout de la chaîne, quelqu'un paie, forcément. Ce quelqu'un, c'est le consommateur qui se sert en carbur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...it consensus. À travers lui, le Parlement s'est donné rendez-vous pour débattre de la politique énergétique en France. Nous aurons à nous pencher, dans le cadre de ce débat, sur la feuille de route relative à la rénovation énergétique, annexée au plan de performance énergétique – PPE. Elle permettra au Parlement d'avoir une meilleure visibilité sur les dispositifs d'aide à la rénovation, dont les certificats d'économie d'énergie. Je suggère donc le retrait de cet amendement ; à défaut, avis défavorable. Reste que les CEE, j'en suis d'accord, constituent un sujet important. Nous pourrons en débattre, au sein de notre hémicycle, dans le cadre de la loi programmatique. Quant aux orientations, le Gouvernement vous fera part de sa position. Il sera ouvert à toute discussion, je pense, à l'occasion du re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Le présent amendement vise à répondre à la précarité énergétique. L'article 221-7 du code de l'énergie prévoit la délivrance de certificats d'économies d'énergie à des programmes de bonification des opérations de réduction de la consommation énergétique des ménages les plus défavorisés. Il s'agit de le compléter pour prendre en compte la situation de plusieurs parties du territoire français qui souffrent d'écarts de revenus par rapport à la moyenne nationale. Le dispositif « Coup de pouce économies d'énergie », lancé en février 2017...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Les certificats d'économies d'énergie ciblent déjà les ménages en situation de précarité énergétique, vous l'avez d'ailleurs rappelé en évoquant le programme « Coup de pouce économies d'énergie ». En revanche, la notion de « territoire à retard économique » n'est pas définie juridiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ntation des obligés, de la politique qu'ils souhaitent mener – évidemment, ils vont là où c'est le plus facile pour eux et non là où il serait le plus nécessaire, du point de vue de l'intérêt général, de mener des opérations de rénovation énergétique. Il faut donc, à cet égard, corriger le marché ou s'assurer qu'il y a bien une politique d'aménagement du territoire qui sous-tend la politique des certificats d'économies d'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Les données relatives à la déclinaison géographique des certificats d'économies d'énergie existent puisque, à chaque fois que l'on délivre un de ces certificats, il a, si je puis dire, une existence géographique. Le fait de recouper les informations est un autre débat. Il faut que nous voyions avec le ministre si nous sommes en mesure de vous fournir les éléments que vous demandez. En revanche, les sanctions du non-respect de la conformité des certificats émis s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Je m'apprêtais à voter l'amendement de M. Aubert car je trouve en effet très intéressant que l'on puisse disposer d'une déclinaison géographique des certificats d'économies d'énergie. Le ministre indique à l'instant que ces données sont déjà accessibles mais je ne suis pas sûre qu'elles soient aussi facilement utilisables que le souhaiterait M. Aubert. Avez-vous établi des tableaux par région, par département ?