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Cet amendement de M. Viala vise à préciser que la chambre consulaire assure le rôle de centre de formalités des entreprises selon les procédures normalisées communes aux trois réseaux consulaires. La simplification ne doit pas faire oublier le nécessaire renforcement du rôle de coordination des chambres.
Afin de maintenir la proximité, cet amendement prévoit que les chambres de métiers gardent la possibilité de vérifier la qualification artisanale de l'entreprise concernée, dans l'intérêt des futurs clients. On peut en effet craindre que l'inscription automatique au registre des métiers par voie électronique soit de nature à induire en erreur les consommateurs.
Les difficultés à effectuer des démarches dématérialisées qu'a soulignées M. Chassaigne ne sont pas une vue de l'esprit. Certaines communes peuvent être privées pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, de connexion à internet, tout en étant situées à plus d'une heure de la chambre consulaire. Il y a fort à parier – nous pouvons prendre date mais je ne me réjouirai pas d'avoir raison – compte tenu du mouvement de régionalisation des chambres consulaires, que les entrepreneurs ne trouveront pas demain les services de proximité qui leur sont offerts aujourd'hui.
Le texte ne précise pas les modalités de la coordination dont les réseaux consulaires sont chargés. Les chambres consulaires sont les premiers interlocuteurs des entreprises. Il appartient au législateur de définir les périmètres de compétence respectifs des trois réseaux.
Vous n'avez pas été repris, monsieur Chassaigne, vous avez taquiné certains députés de la majorité en les invitant à aller sur le terrain. Les membres du groupe LaREM ici présents sont sur le terrain comme vous-même devez l'être. Votre amendement risque d'être contre-productif. Dans votre schéma, le créateur d'entreprise, qui n'a pas de connexion, envoie son dossier à la chambre consulaire et attend que celle-ci le saisisse sous forme électronique. Je préfère de loin qu'il se déplace à la chambre consulaire, demande un soutien et que le dossier soit directement enregistré sur le portail unique. Avis défavorable.
Pourquoi les dispositions de l'alinéa 19 de l'article 1er concernent-elles uniquement les chambres de commerce et d'industrie territoriales et départementales d'Île-de-France ? Celles-ci pourront avoir accès à des « informations nécessaires à l'exercice de leurs missions, permettant notamment d'identifier les entreprises de leur circonscription et d'entrer en contact avec celles-ci ». Pourquoi réserver cette possibilité aux seules CCI d'Île-de-France ? Il conviendrait de l'étendre à l'ensembl...
Il s'inscrit dans le prolongement des amendements précédents. Il concerne spécifiquement les chambres d'agriculture, qui vont être vidées de beaucoup de leurs compétences. Il consiste donc à rétablir pleinement ces compétences. On se dirige vers un affaiblissement des chambres d'agriculture. Or nous avons besoin d'elles, car elles jouent un rôle très important, et le feront plus encore demain, compte tenu de l'exigence de développer une agroécologie. Elles ont notamment une fonction de conseil,...
Je ne vais pas surenchérir par rapport à ce que vient de dire le président Chassaigne. Nous voulons nous aussi maintenir les centres des formalités des entreprises tenus par les chambres d'agriculture. Celles-ci sont compétentes pour les entreprises qui relèvent de leur secteur.
Nous n'affaiblissons absolument pas les chambres d'agriculture en créant le portail unique. Personne ne peut croire cela ! La personne qui crée une exploitation agricole a une relation quasi filiale avec la chambre d'agriculture, qui l'aide notamment pour le montage du dossier et le financement. S'installer en agriculture, c'est quelque chose d'énorme, en matière de formation, du point de vue capitalistique…
Le lien avec la chambre d'agriculture est donc nécessairement établi. Le portail unique ne constituera absolument pas un handicap pour les chambres d'agriculture. J'émets donc un avis défavorable.
Nous avons déjà eu cette discussion en commission spéciale. Disons-le franchement, la chambre d'agriculture offre d'autres services qu'une simple aide à l'immatriculation des sociétés agricoles. Les dossiers d'installation agricole sont très compliqués, et les chambres d'agriculture apportent beaucoup de services dans ce domaine. Il n'est pas question de les supprimer, et je ne vois d'ailleurs pas comment on pourrait le faire. Pardonnez-moi, monsieur Chassaigne, mais vous voyez le problè...
Je souhaite réagir à vos propos, madame la secrétaire d'État. Il faut être sérieux ! La réforme va modifier le rôle des chambres consulaires, puisqu'elles n'auront plus à tenir les CFE.
La simple fonction d'inscription représente, nous le savons tous, peu de chose par rapport à l'activité d'une chambre d'agriculture. Toutefois, nous savons autre chose, d'expérience : quand on veut affaiblir un organisme, on le fait petit à petit.
Année après année, les chambres consulaires subissent des coups, qui les affaiblissent. Elles ne peuvent plus remplir les fonctions qui étaient les leurs. J'ai discuté avec des présidents de chambre de commerce et d'industrie, et c'est ce qu'ils disent. Ils sont en outre obligés de supprimer des délégations. Celles-ci sont regroupées au chef-lieu de département et le seront peut-être, demain, au niveau de la région.
Quant aux chambres d'agriculture, elles disposaient auparavant d'antennes dans de nombreuses petites régions agricoles. Certaines d'entre elles ont déjà été supprimées. On éloigne une fois de plus le service de l'usager. L'affaiblissement de services publics – je considère que les organismes consulaires sont des services publics – se fait par des grignotages. En l'espèce, il s'agit effectivement d'un tout petit g...
Le rôle des chambres consulaires, quelles qu'elles soient, est d'accompagner les créateurs d'entreprise. Avec le portail unique, on va supprimer certaines tâches assurées aujourd'hui par les collaborateurs des chambres. Ceux-ci pourront donc se consacrer davantage au conseil et à l'accompagnement. Comme l'a indiqué Jean-Paul Mattei, tout créateur a besoin d'être accompagné et formé, et l'on doit prendre le temps néc...
Demain, la fermeture des CFE et la suppression de l'obligation de stage préalable à l'installation diminueront l'activité des chambres, dont l'existence sera remise en cause dans les départements, compte tenu du mouvement de régionalisation qui s'engage – lequel peut d'ailleurs se justifier et que vous pouvez parfaitement assumer. Ce jour-là, l'accompagnement que vous évoquiez tout à l'heure, s'il dépend d'une chambre consulaire régionale située à deux ou trois heures, voire, dans un département comme le Cantal, à dix heures a...
Les répertoires des métiers locaux sont des outils indispensables aux chambres de métiers, notamment pour identifier toutes les entreprises artisanales, produire des statistiques et des études, ou encore tenir les listes électorales pour les scrutins consulaires.
Je propose, par cet amendement, de conserver les répertoires des métiers, qui constituent l'ADN de la filière artisanale et le socle des missions des chambres de métiers et de l'artisanat. Conséquemment au maintien des registres et des répertoires, il convient de préciser, dans le registre général, la nature économique des entreprises, qu'elles soient civiles, commerciales, artisanales ou libérales.