Interventions sur "chef"

170 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...long débat en commission des lois. J'avais par ailleurs cru comprendre que le Président de la République s'était exprimé sur cette question à l'occasion de son discours au Congrès. Notre amendement vise à instaurer la possibilité d'un réel débat entre le Parlement et le Président de la République. On comprend l'intérêt que pourrait éventuellement revêtir un tel dialogue entre le législatif et le chef de l'exécutif. Cela se discute, et je comprends que certains puissent considérer qu'il y a là une forme d'entorse à la séparation des pouvoirs. Dans notre esprit, en tout cas, cela ne reviendrait pas à abaisser le Président de la République, mais à relever, de fait, le rôle du Parlement. Sur le fond, on peut s'interroger sur l'intérêt d'un discours présidentiel devant un Parlement muet. Il est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...ût réel est donc bien supérieur. À un moment où on demande tellement d'efforts à nos concitoyens, notamment aux plus modestes, – c'est dès 920 euros de pension que les retraités, lorsqu'ils sont en couple, paient davantage de CSG !– , bientôt à ceux qui touchent une pension de réversion, vous devriez avoir honte de dépenser autant d'argent pour la communication et le marketing politique de votre chef, le Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...lique non seulement la clé de voûte des institutions, mais également le véritable patron de l'exécutif, du fait, d'une part, de son élection au suffrage universel direct et, d'autre part, de l'instauration du quinquennat : son mandat a désormais la même durée que celui des députés, lesquels sont, de plus élus quasiment au même moment que lui. Il est donc normal que le Président de la République, chef de l'exécutif, puisse venir s'expliquer devant le Parlement et qu'un débat soit rendu possible. Toutefois, ce débat ne saurait se tenir sans contrepartie : c'est pourquoi nous devons en avoir un sur l'équilibre des pouvoirs. Ces amendements ne peuvent être votés qu'accompagnés d'autres, visant à restaurer les pouvoirs du Parlement face au Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...ion proposée par les amendements identiques est la meilleure : la suppression des mots « hors sa présence » laisse au Président de la République le soin de gérer, à sa manière, comme il l'entend, c'est vrai, cette procédure. De grâce, n'allons pas croire que l'avenir de la République se joue dans cette disposition ! Tout est dans la pratique présidentielle. Nous n'avons pas attendu la présence du chef de l'État au Congrès pour entendre qualifier le Premier ministre de collaborateur du Président. De même, la présence du chef de l'État au Congrès n'interdira pas la réhabilitation du Premier ministre et du Gouvernement. Je le répète : tout est affaire de pratique. Les amendements identiques qui sont proposés à notre vote nous permettent de sortir de l'ambiguïté sans interdire la flexibilité et l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...d'auteur. J'étais même convaincu qu'il ne serait pas accepté par la majorité. Je le dis pour la clarté des débats : il n'y a pas eu de coup monté, madame Untermaier ; il n'y a même pas eu de discussion individuelle. Comme Philippe Vigier et Bertrand Pancher, j'ai simplement prolongé le débat que nous avions eu à l'occasion de la révision de 2008. Nous considérions – ce qui avait été refusé par le chef de l'État de l'époque – que l'on pouvait offrir la possibilité au Président de la République de s'exprimer devant le Congrès et, s'il le souhaitait, d'écouter les interventions des parlementaires. Il n'y a donc eu aucun coup monté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...dant onze ans vice-président du conseil général de l'Aveyron en charge de l'économie, et président de l'agence de développement économique Aveyron Expansion. À l'arrivée de la dernière crise, nous avons mis en place une cellule de détection informelle, hors cadre d'État et hors cadre réglementaire, qui permettait à nos agents, collaborateurs et développeurs territoriaux d'aller à la rencontre des chefs d'entreprise pour évaluer avec eux le niveau de risque que leur structure encourait au vu du contexte économique général. Bien souvent, c'était l'occasion d'identifier des difficultés qui ne tenaient en rien au contexte économique, mais à l'organisation et au fonctionnement même des entreprises. Souvent, dans ces TPE et PME, le dirigeant est tout à la fois chef d'entreprise, comptable, livreur, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...ication que nous puissions porter dans le cadre de ce texte de loi afin de simplifier l'arrière-guichet et, in fine, le guichet ? En effet, même virtuel et dématérialisé, le guichet restera complexe par la nature des démarches à réaliser. Enfin, Bercy a annoncé la réduction des effectifs en région. Or, des commissaires au redressement productif avaient été instaurés. Incidemment, l'appellation « chefs de projet » m'aurait paru préférable, car plus proche du vocabulaire de l'entreprise. Ces commissaires intervenaient comme « pompiers ». Il me semblerait utile qu'à chaque fois qu'un projet d'investissement dépasse un certain seuil – 5 ou 10 millions d'euros –, des chefs de projet de l'État traitent avec les chefs de projet de l'entreprise pour conduire les démarches administratives en parallèle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Forissier :

À ma connaissance, les évaluations de l'impact des seuils sociaux sur l'emploi concluent invariablement que leur effet serait marginal. Je ne peux que m'en étonner, au vu de mon expérience d'ancien chef d'entreprise et de conseiller régional de la région Centre-Val-de-Loire. En 2017, le conseil régional a versé 250 aides aux entreprises. Parmi ces dernières, 80 % avaient 49 salariés. L'une affichait même 49,99 équivalents temps plein (ETP) ! Dans un même esprit, comment expliquer qu'il y ait en France 2,6 fois plus d'entreprises de 49 salariés que d'entreprise de 50 salariés ? Je suis convaincu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

La loi de programmation militaire fixe une trajectoire d'augmentation du budget des armées de 50 % d'ici 2025. Lors de sa visite à l'IHEDN précédemment évoquée, le 16 février, le Premier ministre a évoqué Marc Bloch, auteur de L'étrange défaite, qui soulignait les erreurs de perception des généraux français en 1940 : « Nos chefs n'ont pas su penser cette guerre. Le triomphe des Allemands fut essentiellement une victoire intellectuelle et c'est peut-être là ce qui est le plus grave ». Aujourd'hui, alors que les technologies ont sensiblement progressé et que les menaces sont devenues plus complexes voire multiformes, je vois que l'expérience d'exécution et de terrain de nos officiers généraux est le fruit de leur vécu, il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

L'IHEDN rencontre un véritable succès auprès des parlementaires qui sont nombreux à s'y porter candidats, ce qui rend la sélection ardue, mais je tenais quand même à vous en féliciter et à vous remercier. Cela témoigne de l'intérêt pour la chose militaire et j'estime que nous avons véritablement changé de culture ces dernières années. Au cours d'une audition récente, le chef d'état-major des armées a déploré l'inconstance et l'affaiblissement de l'engagement de la génération dite « zapping », aussi bien chez les militaires du rang que parmi les officiers supérieurs, notamment les saint-cyriens. Bien que ce ne soit pas directement votre sujet, quel regard portez-vous sur cette évolution sociétale ? Vos formations intègrent-elles ce type de parcours ?