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... or c'est bien le sens de l'éducation que d'encourager ainsi l'ouverture d'esprit. Pour le reste, uniformes, levée des couleurs, drapeaux dans les salles de classe, chant tous alignés… Tout cela ne me dit rien de bon pour notre démocratie,...
Personnellement, j'en ai vu beaucoup, j'ai visité bien des classes, et je peux vous dire qu'aux quatre coins de notre pays, il y a des écoles où les enseignants font chanter La Marseillaise aux enfants.
À Mayotte, dans les classes, des enfants vous accueillent en entonnant La Marseillaise !
... le climat ou, au-delà de nos frontières, par la mobilisation des étudiants chez nos voisins belges par exemple ; et l'urgence climatique est rappelée encore et toujours par le GIEC – Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Si la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen représente un symbole fort, si la question de la présence du drapeau français dans nos salles de classe peut mobiliser notre hémicycle comme elle l'a fait hier soir, alors la Charte de l'environnement, valeur essentielle de notre République, doit être affichée dans chaque établissement scolaire.
...te, je répète que nous devons faire confiance aux enseignants et aux chefs d'établissement pour juger ce qu'il est bon d'afficher. Nous devons insister sur les sujets essentiels, non seulement figurant dans les programmes, mais constituant également le coeur de nos valeurs. Ces sujets ne sont pas mineurs, mais, selon moi, nous ne devons pas légiférer sur la liste des documents à afficher dans les classes. Je suis donc défavorable à cet amendement, comme je l'ai été pour d'autres du même type.
Cet amendement pourrait s'intituler : « Soyons fier de nos outre-mer » ! Il est signé par trois députés, mais aurait pu l'être par tous ceux des outre-mer. En effet, il vise à faire figurer sur les cartes de France, celles qui sont sur les murs de nos classes, y compris outre-mer, ce que la Constitution reconnaît déjà : « La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d'outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité ». L'image cartographique de la France ne peut être rétrécie à son seul hexagone. Lorsqu'on affiche une carte de France, il est normal, surtout en outre-mer, qu'y figure l'ensemble des outre-m...
Je ne suis pas sûre d'avoir compris votre amendement. Soit il s'agit de faire figurer les territoires d'outre-mer sur les cartes de France qui sont affichées. Dans ce cas, je partage totalement votre avis. Soit il s'agit, encore une fois, d'imposer une carte de France dans toutes les classes, une carte où figurent les territoires d'outre-mer. Dans ce cas, je répondrai toujours de la même manière : je ne suis pas certaine qu'il soit du registre de la loi d'imposer une carte de France dans toutes les classes, même si je partage votre attachement à une meilleure connaissance géographique de la France et de l'ensemble de ses territoires. Dans ce second cas, mon avis sera défavorable, po...
...emet en cause votre attachement aux outre-mer, que vous avez su montrer à de nombreuses reprises. Cela étant, vous pouvez aujourd'hui leur donner une preuve d'amour : cela serait facile, et satisferait nos collègues ultramarins qui s'adressent ici à vous. Ne pourrait-on pas envisager que le Gouvernement sous-amende le présent amendement ? Étant donné la difficulté d'afficher une carte dans chaque classe, notamment dans celles du second degré qui n'accueillent pas de cours d'histoire-géographie, on pourrait juste imaginer un dispositif selon lequel, à chaque fois qu'une carte de France est utilisée dans une salle de classe, c'est une carte qui comporte les territoires ultramarins ! Ce serait parfaitement possible. Donnez donc, monsieur le ministre, une preuve d'amour à nos amis d'outre-mer !
Cet amendement de Damien Abad veut rendre obligatoire la présence d'une carte de l'Union européenne dans chaque classe des établissements du premier et du second degrés, publics ou privés sous contrat. Pour redonner confiance en l'école, le projet de loi doit porter haut et fort les symboles de la République. Or, force est de constater que, dans de trop nombreux établissements, les élèves n'ont plus l'impression d'être dans un sanctuaire républicain. L'apprentissage de l'histoire de la nation, des symboles de la...
La question est de savoir s'il y aura assez de murs dans les salles de classe pour afficher toutes les chartes et autres documents qui doivent l'être selon vous !
J'émets donc ici aussi un avis défavorable. Est-ce à dire que nous sommes indifférents à l'Europe ? Est-ce à dire que nous n'avons aucun attachement à l'Europe ? Bien sûr que non. Mais, nonobstant notre attachement à l'Europe et aux valeurs européennes, il est de la liberté des enseignants de choisir d'afficher dans leur classe une carte de France, une carte d'Europe, ou une mappemonde. Il faut leur laisser, en la matière, une certaine marge de manoeuvre.
Il me semble qu'il reste quelque 900 amendements à examiner ; or, depuis hier soir, nous tournons en rond sur ces questions d'affichage dans les salles de classe. C'est superfétatoire et ridicule.
Ils visent à supprimer le mot « moral » dans l'intitulé de « l'enseignement moral et civique », dispensé dans tous les établissements de France. C'est un vieux combat d'une partie de la classe politique, qui, depuis des siècles, conteste la neutralité de l'école publique et rejette vivement l'instruction civique, accusée de partialité.
Je vais brièvement vous faire part de mon expérience d'enseignant pendant une trentaine d'années. Les murs d'une classe, ce sont des lieux qui vivent. Au fur et à mesure que l'on aborde des notions, la pédagogie veut qu'on affiche sur les murs des référentiels, avec les notions qui ont pris du sens aux yeux des élèves. Je ne vois donc pas, en tant qu'enseignant, l'intérêt d'avoir en permanence au mur une carte que les enfants finiraient par ne plus regarder. Faisons confiance aux enseignants : tout au long des ap...
...ficace : il atténuerait fortement la compétition des marques et masquerait donc les inégalités sociales, et il permettrait de lutter contre les tenues cultuelles et donc de garantir la laïcité. L'élève serait alors fier de représenter son établissement et de le valoriser. Cette disposition, j'y insiste, permettrait de créer un sentiment d'appartenance à un même corps, de réduire l'écart entre les classes sociale et constituerait donc un facteur de pacification, en particulier pour ce qui est du racket. Cette mesure s'applique déjà, en particulier dans les territoires ultramarins pour près d'un tiers des écoles. En métropole, elle a également été adoptée par certaines communes, comme à Provins, à la suite d'un référendum local. L'amendement précise également que « Le chef d'établissement veille...
...vant l'argument que telle ou telle mesure gommera les inégalités : généralement, il s'agit plutôt de les mettre sous le tapis. J'entends dire, y compris le ministre, qu'il s'agit de laisser faire les établissements. Mais vous aurez la blouse dans un collège de ZEP et le sweat-shirt dans un collège du 16e arrondissement : ce seront certes des vêtements communs, mais aussi toujours des vêtements de classe qui se baladeront dans les rues ! C'est pour cette raison que nous sommes absolument contre ce type de dispositif. Nous trouvons déplorable de discuter chiffons alors que les coopératives scolaires et les fonds sociaux des collèges sont au plus bas face aux difficultés sociales des élèves.
...quisition du socle des fondamentaux tout en veillant à la bonne utilisation des technologies actuelles. Les statistiques de l'Union européenne montrent en effet que moins de 50 % des enfants fréquentent des écoles équipées de technologies numériques et que seuls 20 à 25 % des élèves reçoivent des enseignements dispensés par des professeurs qui utilisent aisément cette technologie dans la salle de classe.
M. le ministre nous explique qu'il est ouvert au débat et prêt à accepter d'autres amendements sur la question du numérique à l'école. Madame la rapporteure, ce n'est pas qu'une question de moyens et d'équipements dans nos classes. Il est vrai qu'un certain nombre de communes font en sorte d'augmenter le nombre d'équipements numériques dans les classes et que l'État les accompagne dans cet effort, mais la formation des enseignants est tout aussi importante. Comme l'a très bien dit Dino Cinieri, beaucoup trop d'enseignants n'ont pas été préparés ou formés à l'usage de ces outils numériques. Dans la petite commune d'Itancou...
Le numérique peut donner le meilleur comme le pire : on sait très bien que son utilisation comporte quelques dangers. Le présent amendement vise donc à préciser que « l'utilisation du numérique en classe, notamment en matière de protection des données personnelles, est sécurisée. Une information claire sur le cadre réglementaire est faite à destination des inspecteurs, des personnels académiques chargés du numérique, des chefs d'établissement et des enseignants. »