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...ngts élèves étaient inscrits en toute petite section et en petite section. S'ils doivent être obligatoirement présents dans l'après-midi, on rencontrera des problèmes techniques et pratiques. Il faudra se montrer pragmatique, par exemple en permettant que les parents viennent chercher leur enfant dans la journée. Je me suis aussi intéressé aux textes régissant les ATSEM. Il est prévu que « toute classe maternelle doit bénéficier des services d'un agent communal occupant l'emploi d'agent spécialisé des écoles maternelles et des classes enfantines ».
...uestion du temps partiel de présence des élèves à l'école maternelle. Ce problème aura une influence considérable sur le fonctionnement des écoles et sur les rythmes des enfants. Gageons qu'après avoir fait adopter ce texte, vous viendrez nous en présenter un autre pour aménager les rythmes scolaires en maternelle quand vous aurez constaté qu'il est impossible de demander à tous les enfants d'une classe d'âge de 3 ans d'être présents toute la semaine, durant tous les horaires d'école, pour remplir des classes surchargées ! Vous ne nous avez d'ailleurs pas dit combien il y aurait d'élèves par classe en maternelle. Aujourd'hui, les taux d'encadrement affichés sont particulièrement théoriques. Vous vous fondez sur un ratio de trente élèves par classe, mais vous savez très bien qu'ils ne sont pas t...
...araison notamment avec ce qu'on observe dans d'autres pays, insuffisamment informés des phénomènes économiques, l'amendement no 127 a pour objet d'améliorer la connaissance qu'ont les jeunes de l'entreprise et de l'économie et de leur assurer une initiation à l'entrepreneuriat. Des expériences ont déjà été menées en matière de découverte du monde professionnel – je pense aux options DP3 et DP6 en classe de troisième – et, si elles ont été plutôt fructueuses, elles restent marginales et mériteraient d'être développées : tel est le sens de notre amendement.
Votre amendement est satisfait, car l'histoire de France est enseignée dans chacune des classes de notre système éducatif. Quant à la conscience d'une appartenance commune fondées sur des valeurs partagées, notamment celles de la République, elle est également inscrite à l'article L. 111-1 du code de l'éducation, qui prévoit explicitement que la première mission de l'école est « de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». Avis défavorable.
Cet amendement, identique aux deux précédents, est en quelque sorte d'appel – puisque l'on m'objectera sans doute que des dispositions existent déjà sur le sujet. Hier, en fin de matinée, j'étais devant une classe de CM2 qui, dans ma circonscription, participe au Parlement des enfants, dont le thème, cette année, est le bon usage du numérique. Les élèves de cette classe ont rencontré ceux des autres classes de la même école primaire, notamment en maternelle. Et les enfants de CM2 étaient effarés par l'utilisation que leurs camarades de maternelle font déjà du numérique : ils s'interrogeaient sur leur expos...
Il vise à prévenir les risques et dérives inhérents aux réseaux sociaux. D'après une étude approfondie de la CNIL – Commission nationale de l'informatique et des libertés – relative aux pratiques des enfants sur les réseaux sociaux, la grande majorité des adolescents naviguent seuls sur ces derniers en utilisant leur smartphone. Visitant une classe de CM2, il y a un mois, dans le cadre du Parlement des enfants, je me suis aperçue que 80 % des élèves avaient un téléphone portable et une tablette, qu'ils utilisaient tous les jours pour aller sur les réseaux sociaux. Or, si ces réseaux peuvent à certains égards être considérés comme représentant un progrès social, leur utilisation n'en est pas moins susceptible de conséquences néfastes.
Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, depuis quelques semaines déjà, la fronde gagne les écoles rurales : élus, enseignants et parents d'élèves protestent contre les nombreuses fermetures de classes prévues pour la rentrée 2019. « Les classes rurales sont les sacrifiées de la prochaine rentrée », s'indignent les parents d'élèves de l'école d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Faute de moyens suffisants pour accompagner le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire – mesure phare de votre ministère – , « ce sont les écoles rurales qui vont payer l'addition ». Chez nous, la carte...
L'article L. 113-1 du code de l'éducation dispose déjà que « tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande » ; quant à l'article L. 212-2, il pose le principe que « toute commune doit être pourvue au moins d'une école élémentaire publique », même si des regroupements sont possibles. Par ailleurs, les décisions d'affectation prennent en considération, bien entendu, le critère de proximité de l'école par rapport au domicil...
...ble à l'amendement. Le ministre soutient qu'il serait satisfait par le code de l'éducation, mais la réalité de la continuité du service public dans les zones rurales est un réel sujet de préoccupation. Sur les bancs du groupe Les Républicains, très nombreux sont les collègues qui vous ont interrogé, monsieur le ministre, sur le non-respect de la parole du président Macron quant à la fermeture des classes en milieu rural.
Lors de son discours devant le Sénat à l'occasion de la conférence nationale des territoires, le 18 juillet 2017, le Président de la République avait déclaré que « les territoires, en particulier les plus ruraux, ne peuvent plus être la variable d'ajustement de l'économie », ajoutant qu'« il n'y aura plus de fermetures de classes dans les écoles primaires ». Vingt mois plus tard, force est de constater que cette promesse n'a pas été tenue : environ 300 classes en milieu rural ont ainsi été fermées à la rentrée 2018. Pour la rentrée 2019, de nombreuses fermetures sont également attendues. Elles sont très préjudiciables à la qualité et à la dynamique de l'enseignement dans les zones rurales. Le présent amendement vise don...
...ononcé un vibrant éloge de l'école rurale et, en réponse à M. Larive, vous avez expliqué que vous n'étiez pas le chantre du regroupement à tout prix – nous en avons déjà discuté. Je constate néanmoins, sur le terrain, que les personnels placés sous votre autorité, les directeurs académiques, adoptent encore cette logique du regroupement et donc, puisque c'en est le corollaire, de la fermeture des classes, au détriment de la proximité. S'il est vrai que nous y réfléchissons depuis longtemps, il se trouve qu'on n'a jamais pris en considération le confort de l'enfant. Or, la proximité induit un confort supplémentaire pour l'enfant, sans qu'il en soit pénalisé pédagogiquement. Les études de la DEPP – Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance – sont en effet très claires : av...
...travail et celles des élèves. Une loi de reconnaissance pour leur investissement dans ce beau métier d'enseignant que certains se plaisent à caricaturer en évoquant de quinze à vingt-cinq heures de travail par semaine et seize semaines de vacances. Quelle est votre réponse à ces demandes de considération ? Trois mille cinq cents postes de moins dans le second degré, la suppression de nombreuses classes dans les territoires ruraux, déjà inquiets de vos projets de regroupement écoles-collège dans le cadre des établissements publics des savoirs fondamentaux, et le gel des rémunérations des personnels. Dans le premier degré, nos professeurs des écoles sont parmi les moins bien payés en Europe : alors qu'ils sont recrutés à bac + 5, ils gagnent 1 436 euros nets par mois en début de carrière et 1 80...
Très peu de mouvements sociaux sont liés aux fermetures de classes, parce que la gestion de ces équilibres, dans les zones rurales, et même dans les villes moyennes, se fait avec une grande attention à l'égard des parents, des enfants et des communes.
Pardonnez-moi de ne pas vous croire sur parole, monsieur le ministre, quand vous répondez à notre collègue que vous pouvez prouver, département par département, que vous avez ouvert plus de classes que vos prédécesseurs. Je dis : chiche ! Publiez donc des tableaux pour les trois dernières années et voyons ce qu'il en est.
Voilà qui nous permettra de mener un débat éclairé et vous évitera de répéter indéfiniment les mêmes explications – ce qui semble vous contrarier. Je souhaite néanmoins revenir sur la question de la proximité, que vous liez à celle de la démographie. C'est la question de l'antériorité de la poule ou de l'oeuf : est-ce à cause d'une démographie baissière que vous fermez des classes, ou n'est-ce pas plutôt à cause de votre logique de fermeture de classes que vous videz les zones rurales d'une population qui n'y trouve plus de services publics au premier rang desquels l'un des plus essentiels : celui de l'éducation ?
...rite d'exister et si elles présentent chacune leur intérêt, semblent insuffisantes pour appréhender globalement le problème posé. Les modules d'éducation numérique, très centrés sur le codage et la logique informatique métier, ou l'intégration transversale dans le socle commun de l'éducation aux médias et à l'information pour réaliser un programme agile, ne concernent les élèves qu'à partir de la classe de cinquième. De fait, aujourd'hui, à partir de la fin du primaire, il n'existe pas, au niveau national, de module obligatoire de formation et de prévention en matière de gestion des risques liés au numérique. Pourtant, le besoin existe : j'en veux pour preuve les actions de sensibilisation menées dans certaines écoles par des bénévoles extérieurs issus, par exemple, des services spécialisés de ...
Je reviens ici sur la discussion qui a clos la séance d'hier soir : l'enseignement de La Marseillaise à l'école. Faisant suite à la proposition d'Éric Ciotti de rendre obligatoire la présence du drapeau français dans les salles de classe, vous avez vous-même proposé, monsieur le ministre de l'éducation nationale, d'y ajouter le drapeau européen et les paroles du refrain de l'hymne national. Nous l'avons accepté, et nous nous félicitons de cette mesure. Avec l'amendement no 173, donc, je reviens sur la nécessité d'enseigner La Marseillaise : même si cet enseignement est déjà prévu dans les textes, force est de constater qu'il n'e...