Interventions sur "collaborateur"

376 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

S'agissant de l'accessibilité, je reçois de temps en temps des maires de ma circonscription et je rougis un peu de voir ce qu'en écrivant la loi nous imposons aux collectivités locales, sans l'appliquer à l'Assemblée. On nous fait souvent des réflexions sévères à ce sujet. Depuis le début des réunions de ce groupe de travail, j'ai toujours eu le souci de bien intégrer les collaborateurs de circonscription, qui peuvent aussi être en situation de handicap. Dans nos permanences, c'est parfois extrêmement compliqué ; cela nécessite des aménagements, qui, de mon point de vue, ne sont pas pris en compte par l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive, président :

Nous poursuivons, avec cette seconde table ronde, les échanges consacrés aux collaborateurs parlementaires, qui sont également représentés par des associations, dont deux sont ici ce matin, les autres n'ayant pas pu répondre à notre invitation. Par ailleurs, nous avons l'intention d'entendre, la semaine prochaine, l'Association des députés employeurs, car il nous faut bien entendu croiser les points de vue. Nous avons compris que l'Association française des collaborateurs parlementair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Maquet, rapporteure :

À votre avis, l'Assemblée nationale prend-elle suffisamment en compte le handicap dans son fonctionnement ? Avez-vous déjà recueilli des témoignages de collaborateurs se plaignant d'une mauvaise accessibilité des locaux, ou avez-vous été témoin d'une situation dans laquelle un collaborateur en situation de handicap n'a pu accéder à l'un des bâtiments de l'Assemblée nationale ? Bien entendu, notre groupe travaille pour l'ensemble des salariés de la maison, mais aussi pour les fonctionnaires, sans oublier les visiteurs. Par ailleurs, les députés vous semblent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive, président :

Avez-vous pu constater un taux de rotation du personnel plus élevé que d'ordinaire pour des postes de collaborateurs parlementaires en situation de handicap ? Diriez-vous, le cas échéant, que ces rotations plus fréquentes pourraient relever d'une discrimination liée au handicap ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive, président :

Pensez-vous que l'amplitude horaire, fréquemment rencontrée par les collaborateurs, comme le travail de nuit et la très forte disponibilité, posent des difficultés particulières à l'intégration des personnes en situation de handicap, notamment physique ou mental ? Comment, selon vous, ces difficultés pourraient-elles être surmontées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive, président :

Ce que vous dites s'applique aux collaborateurs valides, mais il existe une spécificité pour les collaborateurs en situation de handicap dont les capacités peuvent être moindres que celles des valides. C'est pour cela que je pose cette question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

... me semble-t-il, par l'existence de « liens personnels et étroits », même si je crois que Mme la rapporteure envisage une réécriture de cette formule. Les dispositions du texte initial n'offrent pas une solution satisfaisante et suffisante à l'objectif visé par le projet : rétablir la confiance des citoyens. La priorité est d'assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires plutôt que d'introduire des dispositions qui contreviendraient à des garanties fondamentales des libertés publiques concernant notamment le respect de la vie privée ou le droit à l'emploi et dont les effets sur l'amélioration du travail législatif seraient hypothétiques. De plus, en vertu de l'article 6 de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Avant de présenter cet amendement, je souhaiterais que Mme la rapporteure ou Mme la ministre précise leur état d'esprit quant à cet article 4 : s'agit-il bien de le rédiger, mutatis mutandis, dans le même sens que l'article voté hier concernant les collaborateurs du gouvernement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Cher collègue, je ne vous ai pas interrompu. Hier, nous avons trouvé un accord sur une formulation qui permet de clarifier la situation quant aux emplois de proches pour les collaborateurs de membres du Gouvernement ; nous sommes maintenant sur le point d'adopter une formulation identique pour les collaborateurs parlementaires. Par cet amendement, dont je conviens qu'il n'est pas à sa place, je demande simplement que la même disposition s'applique aux autres élus, en particulier dans les exécutifs locaux. Si vous voulez aller plus loin, rien ne vous empêche de déposer un amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Madame la ministre, cet amendement vous permettra de répondre à une question soulevée par Julien Aubert lors de la séance de nuit d'hier. La loi comporte en effet un petit travers. Les collaborateurs parlementaires conjoints de députés ou de sénateurs seront licenciés d'office suite à son adoption ; ils toucheront des indemnités de licenciement, or, rien ne les empêche de divorcer et d'être réembauchés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Jusqu'où va aller la chasse aux prétendus détournements de fonds publics ? On semble oublier que 99 % des collaborateurs et des collaboratrices faisant partie de l'entourage des parlementaires, à l'exception d'une collaboratrice d'origine britannique, travaillent effectivement ! J'ai une question très simple à vous poser au sujet du terme « concubin », dont il est constamment question. Je comprends bien ce qu'est le concubin ou la concubine à un instant t, mais si l'on se penche sur le passé – pour ne pas dire le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Le Sénat a voté un amendement qui interdit à un parlementaire d'engager son suppléant comme collaborateur. Nous souhaitons revenir sur cette question d'une manière plus modérée. Nous considérons que le député suppléant, que nous préférons même qualifier de « remplaçant », a un statut particulier. Il remplace en effet le député en de nombreuses occasions, notamment sur son territoire. Il semblerait donc normal qu'à ce titre il puisse bénéficier d'une indemnité. Mais il nous semble important, d'un poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

Vous l'avez rappelé, madame la garde des sceaux, le Sénat a décidé, à l'alinéa 5 de l'article 4, d'interdire l'embauche par un député de son suppléant en qualité de collaborateur. La commission a sagement supprimé cet alinéa, considérant qu'il était préférable de procéder à une simple déclaration de cette embauche auprès du bureau de l'assemblée et du déontologue. Par vos amendements, chers collègues, vous proposez, non pas d'interdire franchement cet emploi, mais de limiter sa rémunération à 10 % de « l'enveloppe collaborateur », ce qui représente une somme de 741 euros...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...ée par le Sénat, qui allait beaucoup trop loin. Quant au chiffre de 10 %, il figure dans l'exposé sommaire, non dans le dispositif de l'amendement, qui attribue au bureau de chaque assemblée la responsabilité de fixer ce plafond. Cela me semble indispensable car, à défaut, il y aura, dans quelques mois ou quelques années, des suppléants rémunérés. Or les suppléants ne sont effectivement pas des collaborateurs des parlementaires : il existe entre eux non pas un lien de subordination, mais un lien politique. Pour ma part, je préférerais que le bureau de chaque assemblée fixe un plafond – mais peut-être pourrons nous discuter du statut du suppléant à l'occasion de la réforme constitutionnelle – pour éviter, je le répète, des abus, car je pense qu'il y en a.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Je pense que le suppléant peut tout à fait être un collaborateur comme n'importe quel autre collaborateur, et même un collaborateur précieux, car il forme un binôme avec le député.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Cela ne me gêne absolument pas que le suppléant soit un collaborateur. Bien au contraire, cela permet un prolongement du lien entre le député et le suppléant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je suis un néophyte, mais je voudrais bien comprendre : je ne vois pas ce qu'il y aurait de scandaleux à recruter son suppléant comme collaborateur si c'est la personne que l'on veut choisir. Et je voudrais être sûr que l'on ne nous demande pas ici de payer notre suppléant à partir d'un budget autre que celui qui est prévu pour nos collaborateurs. Je ne comprends pas de quoi nous parlons, et je ne vois pas en quoi le fait de repousser cet amendement pourrait créer un scandale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la garde des sceaux, madame la rapporteure, nous avons eu un long débat sur les emplois familiaux. Certains regrettent les dispositions qui ont été prises, mais elles font partie, selon moi, d'un mouvement imposant la transparence de la vie politique auquel nous ne pouvions pas échapper, même si, malheureusement, certains collaborateurs seront écartés du travail qu'ils accomplissaient jusqu'à présent. Dont acte. Mais il ne faut pas s'arrêter à mi-chemin : alors que nous avons pris des mesures pour empêcher les députés d'embaucher des membres de leur famille comme collaborateurs, il ne faudrait pas que de tels emplois familiaux soient possibles au sein des groupes parlementaires. Il n'y a pas de raison qu'un groupe puisse emplo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

C'est effectivement assez extraordinaire… Tout le monde connaît – je pense que même les nouveaux députés en ont conscience – la place et le rôle des collaborateurs de groupe. Ce que nous demandent les Français, c'est de faire meilleur usage de l'argent public et d'empêcher – si j'ai bien compris la raison pour laquelle nous ne pourrons plus embaucher de proches – les cas d'enrichissement personnel. Qui peut croire que l'opinion publique comprendra que le parlementaire ne puisse pas embaucher sa femme, son mari ou son fils, mais que, par un petit effet de ...