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Connaissons-nous la durée de l'immunité post-infection des personnes ayant contracté la covid ? Ces personnes doivent-elles se faire vacciner ? Pour les personnes atteintes de maladie auto-immune et auto-inflammatoire, sous corticoïdes ou chimiothérapie, même s'il est recommandé une vaccination en anneau de leur entourage, quid de leur propre vaccination ?
Je pose cette question au nom de ma collègue Audrey Dufeu, qui ne pouvait être présente. Notre stratégie vaccinale est essentiellement basée sur le critère de l'âge. Dès le début de la pandémie de covid, constatant que les personnes âgées étaient plus touchées par le virus, nous avons fait le choix de les vacciner en priorité. Néanmoins, l'âge n'est pas le seul critère de vulnérabilité face à la covid. En effet, le taux de mortalité des personnes atteintes de comorbidité grave, notamment de cancer, est supérieur à celui des personnes âgées de plus de 75 ans, quel que soit leur âge, même jeunes. ...
. – Chers collègues, mesdames et messieurs, bienvenue pour cette nouvelle audition publique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui se tient dans le cadre de la préparation du débat à venir sur la stratégie vaccinale contre la Covid-19. Ce débat aura lieu au Parlement la semaine prochaine – le 16 décembre à l'Assemblée, le 17 décembre au Sénat –, après une déclaration du Gouvernement. L'OPECST instruit le dossier en organisant plusieurs auditions publiques, dont quatre ont déjà eu lieu, sous l'égide de quatre rapporteurs. Deux rapporteurs sont issus de l'Assemblée nationale – les députés Jean-François Eliaou et Gérard Leseu...
...le feuilleton polémique des masques ni sur la question de l'ÉPRUS, sur laquelle vous connaissez ma position. Avez-vous répondu favorablement à la proposition de la Fédération de l'hospitalisation privée de fournir environ quatre mille lits de réanimation et leurs soignants pour pouvoir compléter l'ensemble public ? Ma deuxième question a trait à la surmortalité invisible qui est occultée par le covid-19, due au cancer ou aux maladies cardiovasculaires. Comme j'ai pu le constater dans ma ville, des certificats de décès de personnes très âgées ont été établis avec la mention « covid-19 », alors que ces patients ne l'ont jamais contracté. On ignore pourquoi les médecins y ont porté cette inscription. J'ai posé la question au professeur Salomon, qui m'a dit qu'il regardait cela en détail. Avez-vo...
...nt la chaîne de commandement, le caractère insuffisamment interministériel du centre interministériel de crise (CIC), les insuffisances de partage de l'information ? Tous ces obstacles ont-ils été surmontés de manière à gérer la seconde vague ? D'autre part, c'est là une préoccupation qui nous est commune, des soins dont l'absence est lourde de conséquences sanitaires ont été différés à cause du covid, je pense aux maladies chroniques ou au cancer. Comment prenez-vous en compte dans cette deuxième vague ce qui a été constaté dans ce domaine au cours de la première ?
...accin ne devait pas être disponible ou pas suffisamment protecteur sur une échelle suffisamment vaste de la population, quelles mesures envisageriez‑vous pour assurer une bonne prévention et éviter de nouvelles vagues de contamination massive ? Quelles adaptations des comportements et des techniques seraient nécessaires ? Troisièmement, peut‑on envisager de sanctionner les personnes positives au covid ainsi que les cas contacts qui ne respecteraient pas l'isolement ? Dans la plupart des pays voisins des amendes dissuasives existent, allant de 5 000 euros à 600 000 euros en Espagne. Certes, elles ne règlent pas la situation, car certains de nos voisins sont dans des situations épidémiques aussi graves que la nôtre. Peut-on cependant envisager, en France, des sanctions pour celles et ceux qui ne...
...s que tout le monde vous alertait du contraire. Pouvez-vous nous dire qui est responsable de ce mensonge ? Qui vous faisait dire que nous disposions de masques ? Connaissiez-vous au jour le jour les stocks des équipements de protection individuelle (EPI) ? Comment nos soignants ont‑ils pu finir en surblouse sac-poubelle ? Santé publique France vous a aussi alerté le 12 mars 2020 : « L'impact [du covid-19] sera substantiel et supérieur, voire très supérieur à celui de la grippe saisonnière, en particulier du fait des capacités françaises en lits de réanimation […]. Ces projections justifient d'une part de fortes mesures d'atténuation afin de limiter la pression sur le système de santé et d'autre part de préparation opérationnelle et d'organisation du système de soin. » Nous constatons que la dé...
...lisé ou maison d'accueil spécialisée, n'y ont pas droit. Ces agents, parfois, sont amenés à remplacer leurs collègues et passent d'un type d'unité à l'autre. Par ailleurs, des clusters existent dans les maisons d'accueil spécialisées, comme ce fut le cas dans mon département des Vosges. Quel est votre avis sur cette différence de traitement ? La reconnaissance comme maladie professionnelle de la covid-19 pour les soignants l'ayant contractée est conditionnée au recours à une oxygénothérapie ou à une assistance respiratoire. Or tous les malades de la covid ne se sont pas retrouvés dans ce cas. Quel est votre avis sur cette autre différence de traitement ? Mon dernier point porte sur le besoin de personnel formé en réanimation. Avez‑vous sollicité des renforts étrangers ? Je ne parle pas au niv...
...rogrammés en mars, n'ont pas encore été reprogrammés. Savez‑vous combien de patients n'ont pas encore été reprogrammés à ce jour ? Avez-vous imaginé des solutions innovantes ou pris des mesures particulières ? Nous attendons un pic d'admission à l'hôpital important pour la deuxième semaine de novembre. Avez-vous imaginé des solutions innovantes pour y répondre ? La combinaison d'une infection au covid ou à la grippe serait une catastrophe, à la fois pour les patients et pour le système de santé. Trois semaines après le début de la campagne de vaccination grippale, entre 70 et 90 % des pharmacies sont en pénurie de vaccins. Vous évoquiez, lors des questions au Gouvernement, une amélioration. Je vous informe que la plupart des officines ne recevront pas de vaccin avant le 20 novembre et que les ...
...us avez insisté, monsieur le ministre, sur le caractère évolutif de l'épidémie, alors que la seconde vague est en cours. Comment améliorer, à l'avenir, la gestion des crises sanitaires, au regard de la gestion de la première vague et du déconfinement ? Quels points pourraient être améliorés – diversification de la recherche, gestion des stocks stratégiques, généralisation de l'application TousAntiCovid, qui a pris un certain temps, gestion du covid et des visites dans les EHPAD ?
...on des stocks stratégiques et de leur composition, au-delà des seuls masques ? L'hôpital recommence à déprogrammer. L'AP-HP vient d'annoncer la fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu cet après-midi, pour redéployer les personnels vers les services de réanimation. Nous orientons-nous vers une déprogrammation totale, hors urgence vitale, de tous les actes chirurgicaux, mais aussi de dépistage hors covid ? Nous en connaissons les risques. La fédération Unicancer a mentionné des chiffres de surmortalité extrêmement importants et préoccupants, de 5 000 à 30 000 selon les estimations. Concernant la prise en charge de nos aînés, comme vous l'avez évoqué, cette question rejoint celle de la déprogrammation. Le discours officiel a été de dire que, lors de la première vague, l'hôpital a tenu, naturellem...
... années précédentes. Nous attendons toujours certains éléments qui nous ont été promis et qui permettront de faire la lumière sur ce point. D'ici là, nos interrogations demeurent sur cette diminution du nombre des personnes âgées en réanimation, et les arguments que vous nous opposez nous apparaissent en l'état difficilement recevables. Alors que les personnes âgées sont les plus touchées par le covid, elles ont été moins nombreuses que les années passées à entrer en réanimation. La confrontation de ces deux données continue à me troubler, monsieur le ministre.
...agner les parents dans la détection des signaux faibles ? Le sujet de l'aide à la parentalité revient dans beaucoup de nos débats, mais quels sont les ressorts pouvant être mis en œuvre pour assumer cette aide ? Par ailleurs, concernant le taux de suicide ou de dépression lié à la périnatalité, le temps de séjour à la maternité qui ne fait que se resserrer, et particulièrement durant la crise du Covid, a-t-il des conséquences sur les phénomènes de dépression postnatale des femmes ? Enfin, je suis aussi très étonnée de l'absence de scientifiques concernés par la pédopsychiatrie et les enjeux de l'enfance dans le Conseil scientifique, qui auraient pu avoir une influence sur ces questions. Quelles solutions voyez-vous à cela ?
...liées à la protection de l'enfance font-elles partie de votre réseau ? Avez-vous connaissance de telles mobilisations qui ont pallié les manques ? Par ailleurs, avez-vous eu des difficultés liées aux enfants qui allaient à l'école pendant le confinement, car leurs parents étaient en première ligne ? Est-ce que cela a généré plus de stress de savoir que leurs parents pouvaient être touchés par la Covid parce qu'ils allaient à l'école ? Quelles sont les répercussions sur ces enfants aujourd'hui ?
...ême infirmière libérale, c'est un secteur que je connais très bien. Mme Stéphanie Rist, qui a dû s'absenter, souhaitait vous interroger sur la prise en compte des difficultés à vivre le confinement pour les familles et pour les patients. La doctrine de 2013 prévoit que chaque employeur s'organise comme il veut pour protéger ses salariés. Vous estimez que seul le masque FFP2 est efficace face au covid-19, alors que la direction générale de la santé dit que le masque chirurgical, le lavage des mains et les gestes barrières sont suffisants. Dans ces conditions, on ne comprend pas ce qu'il vous paraît le plus important de stocker, ni ce que vous avez stocké et en quelle quantité. Vous estimez la dépense à 40 000 euros par an pour un EHPAD de cent personnes. À 15 centimes le masque, cela en fait 7...
...œur de la crise et quelle est-elle aujourd'hui ? Les réactifs faisaient-ils défaut et comment avez-vous pallié ces difficultés ? Avez-vous des laboratoires en interne ? Vous avez évoqué la capacité hospitalière du SSA et les huit hôpitaux d'instruction des armées. Vous avez augmenté la capacité de réanimation de 57 à 171 lits. Quelles en ont été les conséquences pour les activités médicales hors covid ? Dans les secteurs hospitaliers publics ou privés, la plupart des activités médicales hors urgences vitales ont été interrompues. Avez-vous poursuivi, modifié ou modéré les activités médicales de soins ou d'urgence hors covid ? Le SSA a connu, au cours des cinq dernières années, une importante réduction d'effectif. Quelque 1 500 postes ont été supprimés, soit 10 % du total. Cette diminution a-t...
Vous disposez d'une grande aptitude à concevoir en très peu de temps des structures de santé utilisables dans tous les environnements où nos armées sont susceptibles d'intervenir. Habituellement, vous le faites pour des blessés de guerre. Dans le cadre de l'épidémie de covid, vous avez su transposer votre savoir-faire pour créer des structures de réanimation localisées et les mettre en œuvre très rapidement. Existe-t-il un partenariat entre le service de santé des armées et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) dans le cadre de la réalisation des plans prévisionnels d'intervention en cas de pandémie ?
La crise sanitaire due à l'épidémie de covid‑19 a mis à rude épreuve l'hôpital et particulièrement les services d'urgence et de réanimation, de façon brutale et sans répit dans les régions les plus touchées. Depuis le début de la surveillance le 24 février 2020, 175 000 passages aux urgences pour suspicion de covid-19 ont été enregistrées. À la date du 7 avril, considéré comme le pic de l'épidémie, 7 019 patients étaient pris en charge en ...
...savoir ce que vous pensez de l'articulation entre privé et public et comment vous l'envisagez pour la suite, c'est-à-dire selon quel mode de gouvernance. Comment travailler ensemble sans évoquer la médecine de ville et la médicalisation des EHPAD ? Quels ont été les critères de prise en charge des personnes âgées, en particulier dans les EHPAD ? Ces critères étaient-ils spécifiques à la crise du covid, ou s'agissait-il de ceux habituellement utilisés en médecine d'urgence ou en médecine de réanimation ? Y a‑t‑il eu des refus d'hospitalisation aux urgences ou en réanimation, et le cas échéant pourquoi ? A-t-on atteint une limite ayant entraîné l'obligation de procéder à un tri comme cela a pu être le cas en Italie ? Pour ce qui est des transferts, pouvez-vous nous en rappeler les modalités, qu...
...us, et à travers vous les professions médicales que vous représentez, qui ont vécu la dimension tragique de cette « guerre » en première ligne et sauvé un grand nombre de vies. La mission d'information s'intéresse d'abord aux faiblesses de notre système, afin d'éviter que nous en pâtissions à nouveau. Il a tenu, certes, mais à quel prix ? N'est‑ce pas au prix de l'arrêt de toute activité, du non Covid-19 et tout particulièrement de l'oncologie, ce qui peut avoir de très graves conséquences sur le long terme ? N'a-t-il pas tenu en raison du tri, ou plutôt de la régulation, des patients à l'entrée en réanimation ? S'agissant de leur âge, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) et la direction générale de la santé (DGS) nous ont, à ma demande, communiqué un tableau qui montre très clair...