Interventions sur "déchet"

264 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Causse :

Il vise, en complément du crédit d'impôt que je proposais tout à l'heure, à demander dans un second temps au Gouvernement de rédiger un rapport et d'établir une feuille de route présentant des solutions alternatives à l'enfouissement des déchets amiantés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...iante. L'Assemblée nationale a ainsi décerné un prix à une entreprise capable de retraiter l'amiante – autrement qu'en l'enfouissant – et de le transformer en un matériau inerte réutilisable, notamment dans le secteur du bâtiment. Il me semble donc important, au vu des enjeux et des quantités d'amiante que nous avons encore à traiter, que nous puissions considérer cette matière non plus comme un déchet toxique, mais comme une ressource renouvelable, que l'on peut réexploiter. La France doit se donner les moyens de progresser en ce sens, à travers une feuille de route.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Il propose la mise en oeuvre à compter du 1er janvier 2025, dans le cadre des plans régionaux de prévention et de gestion des déchets, d'une stratégie, cohérente à l'échelle régionale, de partage des données relatives à la prévention, au recyclage et à la valorisation des déchets. Je suis en effet convaincu que c'est par le partage de l'information et le développement de nouvelles solutions de suivi et de traitement des flux, issus de l'exploitation des données, que nous pourrons accroître l'efficacité de nos filières de trai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Causse :

Il est proposé que l'État établisse, au plus tard au 1er janvier 2022, une feuille de route sur le traitement des déchets d'amiante, avec pour objectifs l'identification des éventuelles alternatives viables à l'enfouissement et, le cas échéant, la définition de leur calendrier de déploiement ; et la quantification des besoins de recherche et développement en vue d'identifier de nouvelles techniques alternatives à l'enfouissement. Progresser en ce sens constituerait déjà une belle avancée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je suis très attentive aux enjeux liés à l'amiante, lequel constitue un type très particulier de déchet dangereux, notamment car il est encore très répandu dans les constructions existantes. Pour l'heure, la seule possibilité d'élimination est le stockage, ce qui – disons-le clairement – n'est pas satisfaisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Une solution alternative, à savoir la vitrification par torche à plasma, a commencé à émerger. Comme nous créons une filière REP dans le bâtiment, nous ne savons pas encore quelles pourraient en être les conséquences pour les déchets amiantés. J'estime donc que nous devons continuer à travailler sur cette question. C'est pourquoi je suis favorable à l'amendement no 2302 et demande le retrait des autres amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...aurait l'intention de modifier un arrêté ministériel pour revenir sur le vote du Parlement concernant l'huile de palme afin de contourner le non-rétablissement de la niche fiscale en faveur du groupe Total ? Si, dans les heures qui viennent, vous pouviez, madame la secrétaire d'État, démentir ici, devant nous, toute velléité de considérer l'huile de palme comme une espèce de résidu, donc comme un déchet, de manière à la soustraire au statut fiscal en vigueur, nous serions tous très rassurés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

Je soutiendrai en même temps le sous-amendement. L'amendement sous-amendé permettrait de ne pas comptabiliser l'enfouissement des résidus de béton et des bétons de déconstruction dans le recyclage des déchets inertes lorsqu'il s'agira évaluer l'atteinte de l'objectif d'un taux de recyclage de 70 % d'ici à 2020.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Les gestionnaires de déchets ont besoin de connaître la composition des produits et des matériaux qu'ils reçoivent afin de pouvoir les valoriser au mieux. C'est pourquoi nous avons prévu, à l'alinéa 18 de l'article 8, que les gestionnaires de déchets aient accès aux informations des producteurs concernant la composition de leurs produits. Les amendements en discussion sont donc satisfaits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Rédigé par Pierre Vatin, il a pour objet de rédiger l'article de sorte qu'il soit ajouté à l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement l'alinéa suivant : « Par dérogation au premier alinéa, la procédure de sortie du statut de déchet pour les déchets non dangereux ou inertes peut être réalisée en dehors des installations mentionnées à l'article L. 214-1 et des installations mentionnées à l'article L. 511-1, dans des conditions prévues par décret. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Il s'agit d'un amendement de notre collègue Schellenberger, visant à réintroduire l'obligation prévue par le code de l'environnement de justifier d'une qualification d'ICPE, installation classée pour la protection de l'environnement, ou au titre de la nomenclature IOTA – installations, ouvrages, travaux et aménagements – pour obtenir une sortie du statut de déchet. Une exception serait prévue pour la réutilisation de certaines catégories de déchets. L'amendement adopté en commission avait le même objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il tend à rétablir la rédaction adoptée par le Sénat. La nouvelle disposition introduite par la commission vise à supprimer l'obligation d'effectuer la sortie du statut de déchet dans une ICPE. Si une telle souplesse peut être appréciée pour les déchets non dangereux, il nous semble que les déchets dangereux, qui présentent des risques spécifiques, doivent être parfaitement encadrés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Du fait de leurs spécificités, certains territoires peuvent être amenés à adopter des approches de la collecte et du traitement des déchets différentes du système commun que nous instaurons. L'amendement vise à le leur permettre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Défavorable. J'apporterai quelques explications afin que chacun comprenne ma position : alors que le Sénat avait renvoyé au pouvoir réglementaire la définition des conditions de sortie du statut de déchet, la commission a adopté, pour les déchets dangereux, les terres excavées et les sédiments, un mécanisme de contrôle systématique par un tiers afin de confirmer la sortie. Il semble en effet fondamental de prévoir un contrôle renforcé et systématique pour ces déchets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...re de comprendre le but de votre amendement, monsieur le député. Tout l'effort accompli ces dernières années, et encore avec l'article 9 du projet de loi, vise à unifier les règles de tri entre collectivités. Il ne me paraît donc pas opportun d'envoyer le signal inverse. L'avis est défavorable. J'ajoute que je donnerai un avis favorable à un amendement permettant d'expérimenter la collecte des biodéchets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Il vise à préciser la rédaction de l'article 12 LB. Dans la rédaction actuelle, des ambiguïtés demeurent sur le type de déchets devant faire l'objet d'un contrôle par un tiers. Il est important de préciser qu'il s'agit des déchets dangereux, des terres excavées et des sédiments pollués ou susceptibles de l'être. Sans cela, des déchets inertes non pollués pourraient faire l'objet de contrôles, ce qui serait contraire à l'objectif de sortie des terres excavées du statut de déchets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Vous allez voir que cet amendement de Mme Bureau-Bonnard est excellent. La filière REP destinée à organiser la collecte et le tri des déchets textiles est fondée sur un soutien des opérateurs de tri ; ce soutien est déterminé en fonction de l'évolution du coût du tri, elle-même constatée par l'observatoire des coûts du tri que l'éco-organisme doit piloter. Or celui-ci, au cours des dernières années, n'a pas assumé sa mission – les travaux de l'observatoire ont dû être financés par les opérateurs – ni tiré les conclusions de ces travau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Il sera très court : nous avons déjà délibéré à l'article 9 de la question de la couverture des coûts de la collecte et du traitement des déchets. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...ce dans le traitement des différends entre entreprises, entre entreprises et administration mais aussi dans les médiations dites de filières. Le but serait de faciliter le dialogue entre des acteurs de nature et de tailles différentes, d'instaurer entre eux un climat de confiance et d'assurer un équilibre dans leurs relations économiques, de façon à optimiser l'action de tous les gestionnaires de déchets au bénéfice de l'environnement. Le dispositif proposé s'inspire de celui créé par la loi pour un État au service d'une société de confiance, dite loi ESSOC.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Afin d'éviter une redondance avec le principe général de traçabilité des déchets, cet amendement vise à supprimer le II de l'article 12 LC. En effet, plutôt qu'un principe d'information aux maîtres d'ouvrage, qui pourrait se révéler improductif tant du côté des entreprises de travaux publics que de celui de leurs clients, l'engagement croissance verte garantira l'implication de tous les acteurs pour ce qui concerne la quantité, la nature, l'origine et la destination des flux...